Boucle du Canuseddu

2019-10-14T18:38:58+02:00

BOUCLE DE CANUSEDDU DE CAMPOMORO

Campomoro, Propriano

facile

boucle : 2h30

Balisage : panneaux + cairns

Il faudra vous garer derrière la plage de Campomoro, puis traverser le lotissement à Calanova pour accéder au départ. Plusieurs boucles sont possibles :

– boucle des Pozzi : 1h30
– boucle de Canuseddu : 2h30
– boucle de Manna Mulina : 6h

Ces randonnées ont toutes pour point de départ la Tour de Campomoro que l’on peut apercevoir régulièrement en panorama. J’ai choisi la boucle de Canuseddu et j’en ai pris plein les yeux. Si vous cherchez une randonnée accessible, entre terre et mer, aux paysages sublimes sur fond de rochers sculptées, je vous recommande vivement cette boucle. La difficulté réside uniquement dans la gestion du temps : il est difficile de ne pas s’arrêter à chaque virage pour ne pas prendre une photo ! Il y a de nombreuses zones avec des rochers majestueux à escalader, car promettant un point de vue fort sympathique, donc gare à la montre ! C’est plat tout le temps, sauf vers la fin quand on revient vers la Tour. Ca monte quand même, mais rien d’insurmontable si vous avez un peu l’habitude.

Vous pouvez accéder directement à la Tour de Campomoro si vous le souhaitez, mais sachez que pour la visiter, il faudra payer ! Je n’y suis pas allée personnellement car j’ai préféré profiter de la nature qui elle est gratuite, mais le point de vue en haut de la tour doit être bien sympathique ! Enfin si vous arrivez faire abstraction de tous les touristes (en été)
Tarif 2017 : 3,50€ /pers.

campomoro Corse randonnée

Source : carte créée à partir d’une carte IGN www.ign.fr

🗺 Si vous le souhaitez, voici la carte IGN Propriano/Golfe de Valinco

campomoro Corse randonnée
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Weekend dans le Morvan

2019-10-14T19:13:01+02:00

PAUSE NATURE AU COEUR DU MORVAN

En tant que parisienne d’adoption, et normande de naissance, je suis longtemps partie en weekend dans ma bonne vieille Normandie. J’avais envie de changement et j’ai réalisé qu’on ne pense pas forcément à partir au sud de Paris. Quelle erreur ! Je suis partie quelques jours dans la Nièvre, qui se trouve à seulement 2h30 de Paris en voiture, et j’ai retrouvé des yeux d’enfant. On ne s’imagine pas qu’il y a tant à voir si proche de la capitale. Pour échapper à la vie citadine, rien de tel que de se ressourcer dans la forêt, au bord d’un lac, au milieu de la nature. Je suis donc allée à la découverte du Parc Naturel Régional du Morvan, royaume de la forêt et des lacs, pour m’enfuir dans cette nature préservée, et trouver un peu de sérénité.

Pensez à mettre la vidéo en HD   ⤵

C’est ce qui m’a séduite tout de suite : la nature est omniprésente. La forêt règne en maître et on est plongé de suite dans cette ambiance mystérieuse, on se sent comme une fourmi. Ici on ne croise presque personne, les routes sont sinueuses et on serpente lentement à travers le Parc Naturel. Tout ce que j’aime ! Pour passer au vert, lâcher le téléphone, Internet, prendre le temps d’écouter la nature, passez quelques jours ici, vous ne serez pas déçus. Pour être honnête, je ne m’attendais pas à autant apprécier les lieux, l’ambiance, et à ressentir une telle plénitude, et ce dès le 1er jour de mon séjour.

LES LACS

Dans le Morvan, se trouvent plusieurs lacs pour le plus grand plaisir des amateurs de tourisme vert. Il y en a 6 en tout : Lac du Crescent, Lac de Saint-Agnan, Lac de Chaumeçon, Lac de Pannecière, Lac des Settons, Lac de Chamboux.
Ils apportent leur touche de fraîcheur à cette vaste forêt, pour le plus grand bonheur des amoureux des espaces préservés. Chacun a sa personnalité, dégage une atmosphère différente, donc à chacun son préféré ! J’ai personnellement préféré le lac de Saint-Agnan, que j’ai trouvé plus sauvage et poétique, et où je me suis posée une petite heure, juste pour profiter de sa quiétude. Mais ils ont tous leur charme et sont tous connectés à la nature qui les entoure. Aucun ne ressemble à une base de loisirs ultra touristique, sauf peut être certains endroits du lac des Settons que je vous déconseille comme point de chute, si vous êtes à la recherche de calme et de solitude. Le lac des Settons est beaucoup plus destiné aux activités nautiques, donc on y trouve plus d’infrastructures pour accueillir les touristes.
Le Parc Naturel s’attache à préserver et à valoriser tous ses lacs en proposant des activités nature dans ces petits oasis au coeur de la forêt. Vous pourrez donc tester ici de multiples activités de plein-nature comme le paddle, la planche à voile, le canoë. Et pour les moins sportifs, c’est l’occasion d’une petite baignade, d’un petit pique-nique ou d’une balade.

☞ Plutôt détente ? Je vous recommande le lac de Saint Agnan et de Pannecière pour leur atmosphère paisible
☞ Plutôt sport en eaux-vives ? Rendez vous au lac de Chaumeçon où vous pourrez faire notamment du rafting sur la rivière le Chalaux.
☞ Plutôt famille et activités nautiques ? Le lac des Settons a été aménagé pour proposer plein d’activités comme la voile, le catamaran ou le kayak. Vous pourrez aussi louer des pédalos.

☛ Je vous recommande le site Morvan, sommets et grands lacs qui est très bien fait pour se renseigner sur les activités avant de partir.

LA FORÊT

La forêt est indissociable du Morvan. L’exploitation du bois est la richesse du territoire depuis le 17ème, et quand on découvre les lieux, on comprend vite pourquoi ! Des arbres de partout, et notamment des parcelles dédiées à la pousse de sapins. On voit de temps à autre, bien alignés, un bébé sapin, un petit sapin, un moyen sapin, ainsi de suite… votre sapin de Noël vient probablement du Morvan. Je ne m’étendrai pas sur le sujet car, vous vous en doutez, je ne suis pas pour cette industrie, notamment en raison de la pollution des sols par les engrais utilisés pour faire pousser tous ces arbres.
Mais il n’y a pas que des sapins, il y a aussi des chênes, des hêtres, et une faune et une flore très riche. En 1970, le Parc Naturel Régional fut créé pour protéger et préserver tout ce patrimoine naturel d’environ 3000 km² dans lequel se trouvent de nombreux mammifères, oiseaux et amphibiens. Si vous avez envie d’en savoir plus, je vous invite à vous rendre à la Maison du Tourisme du Parc du Morvan.
C’est clairement ce qui m’a séduite et qui m’a permis de me ressourcer. Pour se sentir déconnectés du Monde, pas besoin d’aller de l’autre côté de la Planète. Ici, à 2h de Paris, on est complètement plongé dans un autre univers. Les vastes forêts et les lacs vont vous faire sentir tout petit, comme un invité dans cet univers organique. Le mieux est de prendre le temps de serpenter sur ces petites routes, et de découvrir le Morvan à travers des activités de plein-nature.

LES ACTIVITÉS NATURE

Préserver la nature, c’est aussi favoriser l’éco-tourisme et les activités liées.

⤖ Plus haut, je vous ai parlé des activités nautiques liées aux lacs : paddle, planche à voile, canoë, kayak, catamaran, pédalo, rafting.

Pour ceux qui préfèrent rester sur terre, le Morvan est idéal pour la randonnée ou le VTT. Pour ma part, je n’ai pas eu la chance de tester ces activités car le temps était très capricieux lors de mon séjour et alterné averses et soleil… donc impossible de tenter quelque chose sans certitude de se faire saucer à un moment ! Je vous mets ci-dessous ce que je m’étais noté, cela pourra peut être vous donner des idées.

⤖ Pour la randonné
– La Boucle du Dolmen Chevresse : 11km, départ à La Maison du Parc. C’est une randonnée au coeur de la forêt où l’on peut admirer le Dolmen Chevresse
– Les rives du petit lac : 14km, une randonnée près du lac de Pannecière
– La Boucle de Bazoches : 10km, un circuit permettant de passer à la fois près du Château et du village de Bazoches

⤖ Pour le VTT
A priori il faut tout de même être plutôt aguerris pour se lancer à l’assaut des pistes. Vous trouverez sur le site de la Maison du Tourisme du Parc du Morvan la liste des organismes proposant des circuits.

SebOppin à Saint-Brisson, spécialisé dans les balades en VTT dans le Morvan, propose également des VTT à assistance électrique, une alternative super sympa pour profiter du Morvan sans trop peiner

✔ Pour choisir votre randonnée à pied ou à vélo, vous pouvez consulter le site Randonievre qui est très bien fait. Il vous aide à choisir votre parcours, grâce à une carte interactive et à un menu déroulant vous permettant d’affiner votre recherche. Il vous donne même le circuit sur carte IGN, ce qui est le top. Le parcours est détaillé avec des points sur le circuit, une explication sur ce que vous allez voir, où se trouve le départ, etc.

MONT BEUVRAY

Un des sites incontournables du Morvan est le Mont Beuvray. Il se trouve au sud du Parc Naturel et est le témoin de notre passé de gaulois. La capitale du peuple des Eduens était l’oppidum –ville gauloise fortifiée de Bibracte et se trouvait donc sur ce mont culminant à 821 mètres de hauteur. Vous vous en doutez alors : belle promesse de panorama sur la forêt et le bocage alentours. Avant d’atteindre la vue promise, on serpente dans la forêt, et c’est déjà une belle surprise. Entre les sites archéologiques et les arbres aux formes fantastiques, l’imagination a de quoi travailler. On sent dans ces sous-bois une force mystique, comme si les fantômes de nos ancêtres veillaient toujours sur les lieux. Je vous recommande vraiment de d’abord faire le musée archéologique pour bien comprendre l’histoire du site, cela vous permettra de mieux vous immerger.

❥ Pas de magouille, la vue est vraiment top. Les couleurs sont magnifiques. Il faisait orageux à mon passage, donc l’atmosphère était vraiment particulière. J’ai adoré !

☞ Pensez à prendre le plan à l’entrée du musée (gratuit) qui vous permettra de connaître les différents lieux remarquables où vous arrêter sur le parcours.
☞ Pour vous y rendre, vous pouvez laisser votre voiture au parking du musée et y aller à pied. Sinon en voiture, attention, la route est à sens unique !

Le Morvan a une histoire particulière et j’ai adoré me plonger dedans grâce aux musées et aux bâtiments qui ont traversé le temps. Deux choses essentielles m’ont marqué : le passé lié à la Seconde Guerre Mondiale, puisque le Morvan a été terre de résistance avec la création de nombreux maquis pour lutter contre les envahisseurs allemands, mais aussi l’histoire des nourrices, métier qui va exploser et devenir le gagne pain de beaucoup de morvandelles au 19ème siècle.

Voici mes 7 coups de coeurs à ne pas manquer !

1. BIBRACTE

Je vous parlais juste avant du Mont Beuvray qui est un site à voir absolument. Je vous conseille vivement de d’abord faire le musée avant d’aller parcourir le Mont Beuvray.  Il permet de comprendre l’historique du site, et donc de comprendre ce que vous allez voir dans la nature, mais aussi de mieux ressentir les lieux.

Avant toutes choses, on remarque l’architecture particulière du bâtiment. Elle a été voulue très contemporaine et selon des formes carrées et rectangulaires afin de rappeler les fouilles archéologiques. De même, les présentoires où sont placés les objets sont pensés telles les boites de conservation archéologiques. Personnellement j’ai vraiment adoré l’ambiance de ce musée, je l’ai trouvé très bien pensé et très pédagogique. Le point fort est clairement la scénographie et la variété des supports : tablettes numériques interactives, film projeté sur une maquette du Mont Beuvray en 3 dimensions, interviews d’archéologues, maquettes, etc. J’ai envie de saluer l’effort pour ces supports nouvelles technologies qui sont vraiment bien faits et ont bien trouvé leur place dans ce musée. Elles sont une vraie valeur ajoutée et rendent la visite plus ludique. Les panneaux explicatifs ne sont pas interminables, ils sont clairs et vont à l’essentiel. C’est réellement un des musées que j’ai le plus apprécié de tous ceux que j’ai fait jusqu’à présent dans ma vie.

Le musée est divisé en 3 parties. La visite commence à l’étage où vous avez accès en premier lieu à une exposition temporaire. Celle-ci change tous les ans et est toujours sur le thème de l’archéologie. Vous passez ensuite à la première partie du musée (1er étage) qui traite de la civilisation des oppoda, les villes gauloises. Puis au rez-de-chaussée, la deuxième partie du musée est consacrée à Bibracte à travers de nombreux thèmes permettant de se familiariser avec le site, et de comprendre la mutation gallo-romaine et le déplacement de la capitale à Autun aux environs de l’an 15-30.

☞ Tarif 2017 : 7,5€/pers

☛ Si vous avez le temps, vous pouvez faire un petit détour par Autun, notamment pour son musée Rolin où des fascinants objets de l’époque sont exposés.

2. CHÂTEAU DE BAZOCHES

Toute autre époque, mais fascinante également. Qui n’a pas remarqué que le nom de Vauban revenait quand même beaucoup de fois dès lors que l’on visite un site historique militaire. Le Château de Bazoches n’est autre que la demeure du célèbre maréchal. La visite est très émouvante, notamment du fait que l’homme était quelqu’un de reconnu pour son humilité.

On vous remet un dépliant à l’entrée qui permet de bien comprendre ce que l’on voit et l’histoire du lieu. J’ai été enchantée une fois de plus par la qualité de la visite. On découvre avec émotion la Galerie où Vauban a conçu les plans des différents forts qu’il a imaginés, les bibliothèques (pour les dingues de bouquins comme moi on passe des heures à lire les titres sur les reliures en tentant d’imaginer le contenu!), la chambre et le bureau du maréchal, différents salons, …

Bref, à ne surtout pas louper !

Tarif 2017 : 9,5€/pers

3. MUSÉE DES NOURRICES ET DES ENFANTS DE L’ASSISTANCE PUBLIQUE de Alligny en Morvan

Ne vous laissez pas abuser par la taille du musée vu de l’extérieur, la visite est très riche et vous pouvez y passer facilement 2h ! Encore un musée très bien fait et passionnant dans son contenu. Il me paraît indispensable pour se familiariser avec la région de comprendre son histoire. Le passé des nourrices du Morvan et des enfants de l’Assistance Publique représentent une page qui marqua grandement ce territoire. C’est une histoire à la fois fascinante et terrifiante qui mérite que l’on s’y intéresse.
On y découvre le travail des nourrices qui devint le lot de beaucoup de morvandelles, permettant à de nombreux foyers d’avoir des revenus complémentaires. Des panneaux explicatifs au début de la visite nous plongent dans la chronologie de cette histoire et permet de bien comprendre l’évolution de ce métier qui n’était presque pas réglementé à ses débuts.
Se dessine alors l’histoire de ces femmes qui étaient soit “nourrices sur lieu”, c’est à dire partant travailler dans des familles à Paris, soit “nourrices sur place” accueillant parfois jusqu’à 10 enfants. On prend également la mesure du nombre de drames humains, dûs au phénomène massif d’abandon d’enfants à l’époque. Les enfants étaient placés par l’Assistance Publique dans des familles de paysans contre rémunération. Leurs histoires sont parfois bien dramatiques, car privés d’amour, parfois maltraités, abusés, ils étaient plutôt considérés comme des outils de travail.
Un musée émouvant et riche qui m’a touché.

Tarif 2017 : 6€/pers

4. MÉMORIAL DE DUN-LES-PLACES

Dun-les-Places est une petite commune du Morvan qui fut le théâtre d’exactions allemandes lors de la 2nd Guerre Mondiale. Surnommée “l’Ouradour nivernais”, on découvre dans ce petit mémorial l’histoire de ces jours d’horreur du 26 au 28 juin 44 pour les habitants. Des photos tout d’abord pour poser le contexte, puis le témoignage poignant de survivants. Dun-les-Places faisait partie d’une série d’attaques programmées par les allemands contre les civils dans le but de réprimer les rébellions dans tout le pays. En effet ces rebelles étaient bien souvent aidés de la population et le but était surement de mettre fin à ce soutien en effrayant les habitants par le meurtre et la violence.

Le tourisme de mémoire n’est bien sûr pas réjouissant, mais il est indispensable. J’ai été bouleversée par les témoignages et terrifiée d’imaginer ce que ces gens ont vécus, d’intégrer qu’une telle violence a existé. Ces musées sont essentiels et il ne faut pas les fuir car ils sont notre passé, et il est important que l’humanité n’oublie pas. De plus, je trouve qu’ils nous sensibilisent au présent. Car malheureusement c’est le présent pour certains, ailleurs dans le Monde.

Tarif 2017 : 5€/pers

5. MUSÉE DE LA RÉSISTANCE de Saint-Brisson

Le musée de la Résistance se trouve à l’étage de la Maison du Tourisme du Parc du Morvan. Rien que pour le cadre, vous êtes obligés d’y faire un tour ! Un sentier,  un étang, un jardin botanique, une mare pédagogique. Le lieu est très agréable, ne manquez pas le restaurant (je vous en parle plus bas dans l’article) !

Ce musée est vraiment complet. Il est très riche et vous emmène dans le maquis, là où des hommes et des femmes ont organisé la résistance pendant la 2nd Guerre Mondiale. Plein d’objets, comme des armes, des uniformes de maquisards, allemands ou de déportation, des coupons de rationnement, du matériel médical, une machine à écrire. On est replongé dans cette période sombre grâce à différentes thématiques : le contexte historique, les massacres, les déportations, les portraits des maquisards, leurs conditions de vie difficiles, leur organisation, la libération.
On ne ressort pas indemne du musée !

☞ Tarif 2017 : 3,5€/pers (audioguide inclus)

6. CHÂTEAU CHINON

Château-Chinon est connue pour avoir été la ville de François Mitterrand, puisqu’il y fut maire pendant 22 ans. Si la ville n’est pas forcément intéressante à visiter, les musées nous plongent dans une page de l’Histoire et sont encore une fois bien agencés.

⤖ Le musée du Septennat regroupe les cadeaux officiels reçus par le Président, et il y en a beaucoup et de toutes sortes ! L’idée de voir différents objets alignés les uns après les autres n’est pas forcément séduisante, mais j’ai cependant apprécié la variété des oeuvres venant de tant de pays différents. Je l’ai plus perçu comme une exposition d’artisanats du Monde. Même si j’ai grincé des dents devant les défenses d’éléphants ou bien les animaux empaillés, il y a des pièces magnifiques.

⤖ Le musée du Costume qui se trouve juste à côté m’a beaucoup plu. Ce qui peut ne pas être le cas de tout le monde, mais moi j’ai aimé voir les différents habits représentant différentes époques. La mise en scène est bien faite ce qui permet de mieux imaginer dans quel contexte ces vêtements étaient portés. Un petit voyage dans le temps et notamment au temps des nourrices car on peut y voir une petite partie toute mignonne sur des objets et habits de cette période (chaussons, vêtements de nourrisson, biberon, …). Tous ces vêtements ont tellement une âme ! J’adore, ça fait travailler mon imagination et j’ai l’impression de vivre quelques instants à une autre époque.

⤖ Vous trouverez à côté de la mairie et de la poste, une fontaine de Niki de Saint Phalle qui a été commandée par François Mitterrand à l’artiste.

☞ Tarif 2017 : 6,5€/pers billet groupé pour les 2 musées

7. VEZELAY

Juste après Bazoches, à environ 20 minutes de voiture se trouve Vézelay. Cette ville vaut le détour car elle est vraiment belle. Elle est classée parmi les “Plus Beaux Villages de France” et on comprend tout de suite pourquoi.

⤖Son allée principale vous emmène tout droit vers la basilique Sainte-Madeleine qui elle est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Un côté médiéval donne tout son charme aux rues, et effectivement, que l’on soit croyant ou non, la basilique est très belle. Je l’ai visité au moment d’une messe où des religieux et des religieuses chantaient. D’habitude ce n’est pas ma tasse de thé, mais là les chants étaient très beaux et donnaient vie aux murs de la basilique. Avant de redescendre, faites un petit tour derrière le bâtiment où il y a un joli panorama !

 ⤖ La rue principale est très commerçante : beaucoup de restaurants, de boutiques. Pour les férus d’art, direction le musée Zervos ! Vous pourrez admirer des Picasso, Kandinsky, Miró, Giacometti. Et oui rien que ça ! Pourquoi donc ? Tout simplement parce que le critique d’art Christian Zervos était ami de nombreux de ces célèbres artistes. Il avait une ferme dans les environs de Vézelay et certains venaient lui rendre visite comme Picasso ou Paul Eluard. A sa mort, Christian Zervos légua ses oeuvres à la ville, qui décida de faire un musée dans la maison où l’écrivain Romain Rolland a vécu.
☞ Tarif 2017 : 5€/pers

cabanes lacustres parc naturel du Morvan éco logement

Découvrez ci-dessous mon interview de Charly, le gérant des cabanes !   ⤵

***

Le Morvan a été une belle découverte pour moi. Je ne m’attendais pas à trouver une nature aussi préservée si près de Paris. Ses forêts et ses lacs m’ont enchantée et je vous recommande vivement de tenter l’expérience pour un weekend au vert. La Nièvre a beaucoup à offrir et c’est un département aux multiples richesses qui ne demandent qu’à être explorées. Je tiens à saluer le très bon accueil : que ce soit dans un restaurant ou à l’accueil des musées, les gens sont vraiment gentils et prévenants.

Avez vous déjà été dans la Nièvre ? N’hésitez pas à partager avec nous vos coups de coeur en commentaire de cet article !

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Si vous souhaitez des informations complémentaires sur le Morvan et la Nièvre en général, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de Nièvre Tourisme avec qui j’ai réalisé ce voyage en collaboration.

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Pays de Fayence

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ESCAPADE AU COEUR DU PAYS DE FAYENCE

Si vous souhaitez vous évader et faire une pause nature dans le sud de la France, quittez la côte et enfoncez-vous dans l’arrière pays varois. Entre ses forêts, ses gorges, ses petits villages accrochés à la montagne, le Pays de Fayence a de quoi surprendre. Ses montagnes vous offriront des points de vue grandioses, et ses villages sont une invitation à une promenade hors du temps. Vous devriez, comme moi, apprécier tous ces paysages différents et enchanteurs que compte le territoire. Un vrai bol de nature et d’authenticité !

J’ai passé 4 jours là-bas, voguant de montagnes en villages, et je dois dire que ce n’était pas assez long ! Je pense qu’une semaine pour découvrir le coin est idéale. Vous aurez ainsi le temps de flâner dans les villages pour découvrir la spécificité de chacun, vous perdre dans la nature qui offre plusieurs spots pour ceux qui aiment les activités de plein-air, prendre le temps de faire les marchés, bref profiter pleinement de ce que le Pays de Fayence a à offrir !

Il y a 9 villages perchés en tout au Pays de Fayence : Seillans, Mons, Fayence, Tourrettes, Callian, Bagnols-en-Forêt, Saint-Paul-en-Forêt, Montauroux et Tanneron. Je me suis rendue dans les 5 premiers, faute de temps, et je dois dire que j’ai été séduite par la personnalité de chacun. Tous sont différents, tous ont une âme. Déambuler entre leurs ruelles et s’y perdre est meilleur moyen de les découvrir.

SEILLANS

✦ classé un des “Plus Beaux Villages de France”

Ce village accroché à la montagne est plein de charme. On arrive sur une placette où se dispute… un tournoi de pétanque. Normal ! Puis on se perd dans ses ruelles tortueuses au sol pavé, où il n’est pas rare de croiser un chat qui se prélasse. C’est un vrai labyrinthe et l’on se croirait plongé dans une autre époque avec les restes de son château médiéval, porches rustiques et sa porte Sarrasine datant du 13ème siècle. Vous croiserez notamment en chemin… un dragon ou bien, moins mystique, un poisson géant ! Ces deux sculptures sont l’oeuvre de l’artiste Ivan IVANOFF qui a vécu à Seillans. Leur particularité, que peu de personnes connaissent, est de chanter : munissez-vous d’un bout de bois et passez-le sur la sculpture !

Pour les amateurs, ou les curieux, des petites galeries d’art, comme “L’atelier de Mira” sur la place du Thouron, vous ouvrent leurs portes. C’est d’ailleurs dans ce village que le peintre surréaliste Max Ernst a vécu vers la fin de sa vie. Rendez-vous à l’office du tourisme pour admirer des oeuvres de l’artiste.

❥ Ce que j’ai aimé : son ambiance médiévale hors du temps, déambuler dans son labyrinthe de ruelles

MONS

✦ Le plus haut village du Pays de Fayence

Pour arriver à Mons, il faut prendre la route à travers des paysages enchanteurs. J’ai vraiment adoré celle depuis Seillans qui vous offre un spectacle grandiose une fois pris un peu de hauteur. Nous sommes à présent à 800 mètres d’altitude. Le paysage change, l’ambiance aussi.

La visite débute depuis la place principale, qui d’entrée de jeu, vous offre un panorama incroyable. Les montagnes en dentelle laissent apercevoir la mer au loin. Le vert des forêts qui tranche avec le bleu du ciel… superbe ! Par temps clair, certains disent qu’on peut apercevoir la Corse… Le village est tout en longueur et tout mignon. D’un côté, à flanc de falaise, se trouve l’ancien château, aujourd’hui reconverti en école communale. De l’autre, le village. En se promenant, on trouve sur notre chemin des enseignes en fer forgé représentant les anciens métiers : lavandière, crieur de rue, tailleur de pierre, dentellière… et des fontaines qui chantent. Le nom des rues confère au village encore plus de charme : traverse des siffleurs, impasse de la chapelière, placette du cordier…

La route pour repartir au coeur du Pays de Fayence est une fois encore changeante et superbe. On ne fait pas 2 fois le même trajet, la flore est vraiment très riche !

❥ Ce que j’ai aimé : le point de vue sublime sur le Pays de Fayence

FAYENCE

✦ Un des plus importants centre de vol à voile d’Europe

Au coeur du Pays de Fayence, c’est un village où il fait bon flâner et découvrir son patrimoine : porche de l’hôtel de ville, la chapelle Saint-Roch datant du 16ème siècle, le Four du Mitan (ancien four à pain également du 16ème siècle), et la porte Sarrasine. J’ai surtout aimé grimper tout en haut, jusqu’à la Tour de l’Horloge, depuis laquelle vous avez une magnifique vue à 360° sur les alentours. Vraiment superbe ! C’était aussi l’occasion pour moi de goûter à l’animation d’un marché provençal, avec ses légumes, ses artistes, ses produits locaux, et surtout à l’ambiance qui s’en dégage.
Je vous recommande un crochet à la chapelle Notre-Dame-en-Cyprès, en contre-bas du village, qui est une très belle chapelle romane du 11ème siècle au milieu des vignes et des cyprès. Vous aurez aussi une bien jolie vue sur Fayence et les environs. Si vous passez en mai, ne loupez pas la récolte des roses le matin !

❥ Ce que j’ai aimé : l’ambiance du marché sur la place du village, le panorama depuis la Tour de l’Horloge

TOURRETTES

✦ Un vrai musée à ciel ouvert

Pour une belle vue panoramique sur Tourrettes, rendez-vous au Château du Puy. Des petits bancs vous invitent à vous asseoir pour admirer le village.
C’est tout un concept : une ville musée dans laquelle pas moins de 80 oeuvres sont exposées dans les ruelles ! J’adore ! Plein d’artistes vous ouvrent leurs ateliers : sculpteurs, peintres, bijoutiers, il y en a de toute sorte. J’ai adoré l’explosion de couleurs et l’ambiance créative qui se dégage. Un peu à l’écart, le Lavoir du Boudoura qui fut le témoin privilégié des ragots des femmes de l’époque. La place du Terrail est vraiment adorable et la terrasse ombragée du Café des Arts est une vraie invitation à siroter un verre paisiblement. La place de la mairie est franchement pas mal non plus pour se poser face aux paysages alentours et le Château du Puy.

❥ Ce que j’ai aimé : découvrir une nouvelle oeuvre à chaque coin de rue, admirer les ateliers d’art en tout genre

CALLIAN

✦ Village médiéval

J’ai tout de suite aimé Callian en découvrant la ville de l’extérieur. Je trouve ce village très esthétique de loin avec son château perché dominant ses maisons et la vallée. Les ruelles sont bien tortueuses comme je les aime et donnent cette ambiance très médiévale. Des petits escaliers, une petite église, des vieilles portes, il y a quelque chose de mystérieux et hors du temps qui m’a vraiment séduite ! En haut, vous avez donc le château (qui ne se visite pas) et sa très belle tour de l’Horloge. N’oubliez surtout pas de toucher le groin du cochon porte-bonheur ! Il s’agit d’une sculpture de Henry Brifaut, un artiste belge qui fit le pari fou de rénover le château au 20ème siècle. Il réalisa des centaines d’oeuvres dont celle-ci qui ne sont malheureusement pas visibles, puisqu’à l’intérieur du château.
Pour les fana de cinéma, sachez qu’Anthony Burgess, auteur d’”Orange mécanique”, porté à l’écran par Stanley Kubrick, a vécu quelques temps 6 rue des Muets.
Autre info “people”, au cimetière de la ville sont enterrés Christian Dior et Soeur Emmanuelle.

❥ Ce que j’ai aimé : l’ambiance médiévale à chaque coin de rue

Ce qui m’a séduite au Pays de Fayence, c’est la diversité de ses paysages et de sa nature. Les forêts ne sont pas les mêmes que vous soyez à l’est ou à l’ouest. On trouve des gorges impressionnantes mais aussi un grand lac aux eaux turquoises.
Vraiment, j’ai adoré la richesse des paysages.

LES GORGES DE LA SIAGNE

Le site est classé Natura 2000 car il est l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales du fait de son environnement particulier. C’est donc un espace fragile et protégé. La Siagne est, vous vous en doutez, la rivière qui se fraie un chemin entre les montagnes.

On a déjà un avant-goût sur la route allant de Callian à Mons où l’on peut apercevoir un énorme rocher blanc se dresser au dessus des gorges. On serpente dans la montagne, à travers une très belle forêt, avec en fond une montagne brute aux reliefs étonnants.

Je me suis arrêtée au Pont de Mons pour profiter de la rivière. Le cadre est tout mignon. C’est une petite pause fraîcheur bien agréable où vous êtes à peu près seul hors saison. Par contre, n‘y allez pas en été, ça doit être blindé !

✦ Une rando de 1h permet d’accéder au Pont de Tuves, mais je n’ai pas eu l’occasion de la tester. Elle est faisable en été car à l’abri sous les arbres.

LE LAC DE SAINT-CASSIEN

Le Lac de Saint-Cassien est un espace naturel aquatique de 420 hectares et permet donc des activités de plein-air tel que le canoë, le pédalo, la randonnée ou l’aviron notamment, grâce à sa configuration en longueur. Il abrite également une remarquable réserve biologique, le réserve de Fondurane où vivent de nombreuses espèces animales, notamment des oiseaux (182 espèces observées), des couleuvres à collier, des grenouilles rieuses, des fouines, des muscardins, des hérons, hirondelles de roche, etc. Les eaux étant peu profondes, le site grouille de vie.

☞ Vous pouvez télécharger l’application “Baladazur” et sélectionner le parcours « Cap nature de Fondurane ». Cette application permet d’avoir des informations sur le biotope, la faune et la flore. Des balises sur le parcours vous guideront.

✦ J’ai eu la chance de faire une visite de la réserve de Fondurane avec la guide naturaliste Marjorie Ughetto. C’était vraiment une super expérience ! Marjorie est une vraie experte et est très intéressante. Elle vous conduit à travers la nature en vous révélant les secrets de la faune et de la flore. J’ai vraiment adoré parce que ça permet de réellement comprendre l’environnement que l’on observe. Pour les amoureux de la nature et des animaux comme moi, c’est un vrai plaisir.
☞ Voici son site Autres Regards si vous souhaitez faire l’expérience.

✦ Pour découvrir le site, vous pouvez parcourir le GR49 qui longe le Lac de Saint-Cassien, à pied ou bien à vélo. J’ai testé une partie du parcours en vélo électrique avec Moov Bike. C’était une première pour moi et je dois dire que c’est plutôt agréable en montée ! Aucun besoin d’être sportif, le vélo possède plusieurs vitesses et c’est à vous d’adapter en fonction du terrain. Pour les sportifs, il n’y a pas vraiment d’intérêt, mais je trouve l’initiative très bien pour rendre le vélo accessible à tous !

LES GORGES DU BLAVET

Au sud de Bagnols-en-Forêt se trouve un site magnifique où on en prend plein les yeux. Le Blavet est le nom de la rivière coulant dans ces gorges qui se dressent fièrement en surplombant la vallée. Je ne m’attendais pas à une telle surprise ! La roche est rouge et ses pics en dentelle ont des airs de calanques corses. La vue s’étend jusqu’au rocher de Roquebrune et Saint Raphaël. Leur couleur rouge est due à sa composition : il s’agit d’une roche volcanique, la rhyolite. Autant vous dire que le site est franchement superbe et qu’on en prend plein les mirettes ! Ces gorges sont un site majeur de l’escalade dans le Var, et quand on les voit on comprend pourquoi certains veulent s’y frotter !

✦ Petite balade pour un point de vue à couper le souffle : sur la D47, appelée route du Muy, en direction de Bagnols-en-Forêt, vous apercevrez à votre droite un petit panneau indiquant “Gorges du Blavet” conduisant sur un petit chemin. Il s’agit d’un parking d’où vous pourrez partir en suivant le sentier. Vous ne pouvez pas vous tromper il est bien visible. Au bout de 15 minutes, un panorama magique vous attend. Le sentier à travers la forêt est très agréable et est très simple. On chemine entre les pins (mmmmh ces odeurs!) sans aucune difficulté. Ce serait bête de passer à côté !

✦ Autre point de vue : sur le bord de route de la D47, tout simplement, se trouvent des airs permettant de faire une halte avec un cadre superbe.

***

Le Pays de Fayence a été une belle découverte pour moi ! Entre ses villages et sa nature, il y a plein de choses à voir. J’ai adoré cette ambiance typiquement provençale et explorer ce territoire aux routes sinueuses qui mérite vraiment le détour. Si vous cherchez une destination slowtravel pour vous ressourcer, vous savez où aller !

Avez vous déjà été dans l’arrière-pays varois ? N’hésitez pas à partager avec nous vos coups de coeur en commentaire de cet article !

Cet article vous a plu ?

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SAINT MALO : L’IRRÉSISTIBLE CITÉ CORSAIRE

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Comme j’avais hâte de me rendre à Saint Malo ! Je n’étais allée en Bretagne qu’une fois, il y a quelques années et j’avais vraiment adoré l’ambiance, les couleurs, les paysages. Ce voyage était l’occasion de vérifier mon coup de coeur. Si vous n’êtes pas attirés par cette destination, je vous conseille de d’abord aller y faire un tour, puis de vous faire un avis. Car OUI les bretons sont accueillants, OUI il peut faire très beau, OUI les paysages sont incroyables, OUI vous allez vous prendre une bonne dose d’air frais !

🚗 En voiture, pour les personnes venant de l’est, je vous conseille de ne pas passer par la Normandie, mais plutôt par Rennes car il y a  moins de trafic que si vous prenez par le Calvados et donc Caen, où vous aurez tous les parisiens qui se rendent en Normandie. Attention toutefois, une malouine m’a dit qu’il y avait des bouchons sur la rocade en semaine vers 17h-18h.

🚂 Je vous conseille, si vous restez en ville, de vous rendre à Saint Malo en train, car en plus d’être écolo, ce n’est pas très loin depuis Paris. A partir de juillet 2017 : Rennes-Paris : 1h30 + Rennes-Saint Malo : 55 minutes ! Comptez donc 2h30 jusqu’à Saint Malo !

⩥ Sachez que la Bretagne est très axée écotourisme et donc oeuvre pour que les touristes viennent en transports en commun. Voici le site dédié pour voyager responsable en Bretagne.

Le spectacle des marées vaut à lui seul le déplacement. À marée basse, à vous les promenades sur la plage, permettant d’accéder notamment au Fort National et au Grand Bé. À Saint Malo, vous trouverez les plus fortes marées d’Europe. Le coefficient d’une marée est compris entre 20 et 120 et indique sont amplitude. Lorsque le coefficient dépasse 100, on parle de grande marée, et là, attention les yeux ! Les vagues frappent les murs de pierres avec force et un rideau de mer se soulève avec puissance… impressionnant !  

Voici le calendrier des marées de l’office de tourisme.

On en prend plein les mirettes mais aussi les papilles ! C’est l’occasion de goûter d’excellentes galettes bretonnes, du far breton, du kouign amann et du cidre. Il y a bien sûr les fruits de mer, mais pour les végé comme moi, nous ne sommes pas en reste ! Certains restaurants font leurs galettes avec de la farine bio et servent également du cidre bio local. Bref, même si comme moi vous n’êtes pas fana des galettes, vraiment n’hésitez pas, car quand c’est bon… c’est bon !

Pensez à mettre la vidéo en HD  😉 

FLÂNER SUR LES REMPARTS DE LA VILLE

Un des plaisirs à Saint Malo est de déambuler tout autour de la ville sur les remparts. Les maisons le long avec des pierres plus foncées ont été rebâties avec des pierres d’origine et sont donc classées monuments historiques. La balade est vraiment agréable et on découvre tout le charme de la ville au fur et à mesure que l’on avance. Les forts au loin encadrés par une mer turquoise ont des airs de tableaux impressionnistes… j’adore !
Un des plus beaux point de vue se trouve sur la Tour Bidouane. Construite sur un promontoire rocheux au 15ème siècle, elle est haute de 23 mètres et large de 13 mètres, et fut transformée en poudrière au 17ème siècle.

SE PROMENER SUR LA PLAGE À MARÉE BASSE

Une fois que vous avez fait le tour, l’appel de la plage est trop fort ! Accompagné des nombreuses mouettes, une promenade s’impose pour prendre toute la mesure de  la beauté de Saint Malo. Vue de la mer, qu’est ce qu’elle est impressionnante ! Son aspect médiéval m’a conquise tout de suite !

Il y a plusieurs plages à parcourir, en voici quelques unes :

– la grande plage du Sillon : au nord, pour une longue balade de 2 km

– la plage de l’Éventail : donnant accès au Fort National à marée basse

– la plage de Bon Secours : la plus populaire, vous ne pourrez pas manquer le célèbre plongeoir !

– la plage du Môle : plus calme, à côté de la jetée

DÉAMBULER DANS LES RUES DE LA VIEILLE VILLE

Saint Malo est très agréable et n’est pas aussi petite que je l’aurai cru. Il y a plein de commerces, c’est vivant (surement à cause des touristes). Vous trouverez plein de magasins en tout genre : librairie, prêt-à-porter, restaurants, décoration, etc. On retrouve dans certaines boutiques notamment la marque bretonne Armor Lux, née à Quimper, qui depuis 2009 s’engage à la fabrication de produits en coton biologique (ECOCERT) et fabriqués en France.

Saint Malo
Saint Malo Bretagne

QUE VISITER ?

LES FORTS

✘ Fort National

Le Fort est classé Monument Historique depuis 1906. Il se trouve sur le rocher de l’Islet qui servait au Moyen Age de point de repère pour les bateaux. C’est au 17ème siècle que Louis XIV décida de faire du rocher un bastion défensif contre les attaques anglaises, et il fit appel à Vauban pour concevoir les plans du fort.
Dès que la marée est basse, le Fort se visite. Voici leur site.

✘ Grand Bé

Le mot “Bey” signifie tombe en celtique et ce n’est pas pour rien. C’est ici que se trouve la tombe de Chateaubriand, selon ses dernières volontés. On y accède à marée basse par la plage de Bon Secours et l’on peut y grimper pour avoir une superbe vue sur Saint Malo et ses remparts ! Ne soyez pas flemmards, le panorama vaut vraiment le déplacement !

✘ Petit Bé

Tout comme le Fort National, il est construit par Vauban pour des raisons défensives. Situé à 700 mètres de Saint Malo, il pouvait accueillir 160 hommes, 19 canons et 2 mortiers. Appartenant à l’armée française jusqu’en 1885, il fut alors la propriété de la ville de Saint Malo et classé Monument Historique. Afin de restaurer de Petit Bé et de l’ouvrir au public, un bail de 40 ans a été fait à un particulier qui gère aujourd’hui le Fort. Bravo à lui et son équipe pour la restauration qui a dû être un vrai parcours du combattant !
Les visites sont uniquement guidées et il faut les contacter par téléphone pour organiser sa venue. Voici leur site si cela vous intéresse.

LA DEMEURE DES CORSAIRES

Je ne vais pas m’étendre, je n’ai pas eu une très bonne expérience là-bas. La maison est belle et les objets qui l’ornent vous plongent dans l’époque, c’est indéniable. C’est très sympa de pouvoir entrer dans ce genre de demeure et d’imaginer ces corsaires qui ont foulé ses planches.
Le problème selon moi est que vous êtes obligés de faire la visite guidée d’1h15, et que c’est trop long. Le guide n’est pas fabuleux, et surtout on se croirait dans un musée à Paris un samedi à 15h : ils vous laissent payer votre entrée alors qu’il y a déjà trop de visiteurs. Résultat vous pouvez ne rien entendre aux explications car pas assez de places pour que tout le monde rentre dans la pièce…

LE MUSÉE D’HISTOIRE DE LA VILLE

J’avais envie de rester en extérieur avec ce soleil radieux, mais je n’ai pas regretté ce musée. Il se trouve dans la grosse tour que l’on voit en arrivant à la porte Saint Vincent. Il s’agit en fait de la Tour Générale et du donjon du Château de Saint Malo. Le cadre est donc  très sympa : les murs sont en pierre, les poutres au plafond apparentes, on emprunte les escaliers en colimaçon, on s’y croirait ! Et la cerise sur le gâteau : une fois tout en haut, vous avez une vue imprenable sur la ville et la mer ! Vraiment sublime, je vous conseille vivement d’aller au moins dans ce musée qui est vraiment très intéressant. Il y a plusieurs étages, et chacun vous emmène dans un univers : le pays malouin, la “grande pêche”, le 17 et 18ème siècles, époque de l’apogée du port malouin, etc. Ce musée est très riche et permet de se familiariser avec l’Histoire du territoire.
Pour plus d’info, cliquez ici ! Sachez que l’entrée vous donne accès à la Tour Solidor de Saint Sevran.

Saint Malo
Saint Malo Bretagne

AUX ALENTOURS : LA VALLÉE DE LA RANCE


SAINT-SEVRAN

Avant de vous enfoncer dans l’arrière pays, faites donc un petit tour du côté de Saint-Sevran qui est à 5 minutes de Saint Malo. Vous pourrez visiter la Tour Solidor (billet commun avec le musée de l’Histoire de la ville de Saint Malo) qui a été construite au 14ème siècle pour contrôler Saint Malo, puis est devenue par la suite une prison.

Il faut absolument que vous preniez également le temps de vous promener tout autour de la Cité d’Aleth. Un petit chemin très agréable sous les pins longe la côte et offre différents points de vue : le barrage de la Rance, Dinard, Saint Malo. La cité est aussi un témoignage de l’Histoire durant la Guerre de 39-45, et n’hésitez pas à faire la visite guidée du mémorial, qui a l’air vraiment intéressant. Je n’ai malheureusement pas eu le temps, mais j’aurai beaucoup aimé la faire. Pour plus d’infos, cliquez ici

✯ Si vous cherchez où vous poser pour voir le coucher du soleil, rendez-vous à Saint-Sevran !

Saint Malo

BARRAGE ET PONT

Je vous conseille de passer sur le barrage de la Rance reliant Dinard et Saint Malo. Il y a des parkings pour accueillir les visiteurs, car il est en effet possible de se balader sur le pont, pour profiter d’une superbe vue sur l’estuaire et les 2 villes. Des années de recherches ont été nécessaires aux ingénieurs pour créer ce barrage et ainsi créer de l’électricité à partir de l’énergie des marées. Les 24 bulbes de la Rance produisent ainsi l’équivalent de la consommation de la ville de Rennes… impressionnant ! L’Espace découverte EDF de l’usine marémotrice de la Rance organise des visites guidées gratuites qui doivent être très intéressantes ! Pour plus d’infos, cliquez ici !

Plus loin sur la Rance, on croirait voir au loin le pont de San Francisco en miniature, mais il s’agit en réalité du Pont de Saint Hubert. Vous pouvez passer dessus ou bien vous arrêter profiter de la plénitude du lieu et regarder les bateaux passer. J’ai choisi la deuxième option et je peux vous dire qu’on ne voit pas le temps passer.

LE DOMAINE DU MONTMARIN

La Rance est classée par la loi littorale et fait partie intégrante de l’Histoire de Saint Malo. Le 17 et 18ème siècles furent l’époque de l’apogée du port de Saint Malo, et c’est durant cette période que de riches armateurs malouins firent construire de sublimes demeures le long de la Rance. En effet, ces maisons étaient leur refuge pour se retirer du monde des affaires qui battait son plein entre les remparts de la ville.

Le Domaine du Montmarin est une malouinière particulière car elle a été construite sur la rive opposée aux autres malouinières. De plus, un arbre vient “casser” la symétrie du jardin à la française, ce qui contrarie certains puristes. A la fin du 19ème siècle des jardins sont créés puis agrémentés par les propriétaires successifs, ce qui explique le grand jardin botanique très riche que l’on peut visiter aujourd’hui. J’ai beaucoup aimé arpenter les petits chemins du parc et me plonger dans l’histoire de ce domain qui vous familiarise un peu plus avec cette grande époque.

Je vous conseille vivement de faire la visite guidée qui est vraiment intéressante où l’histoire de la malouinière est racontée avec passion par Thibault, le descendant de ces armateurs malouins. Voici leur site internet pour plus d’informations.

↠ Pour visiter l’intérieur d’une malouinière, il y a la malouinière du Puy Sauvage (attention pas ouverte en basse saison)

Saint Malo

LE MUSÉE DU CIDRE

J’ai fait ma pause gastronomique également sur les bords de Rance. Qui ne prend pas de cidre avec sa galette n’a pas vraiment goûté à la gastronomie bretonne. Si vous souhaitez goûter du bon cidre bio, faites une petite halte au Musée du Cidre. Karine et Philippe vous accueillent dans leur vieux corps de ferme restauré pour une dégustation 100% authentique. Pas de procédé industriel ici, le cidre est issu de variétés de pommes cidrières bio. Pas d’adjonction de gaz carbonique, comme dans la majorité des cidres du commerce : ici le pétillant vient directement de la fermentation des pommes !

Vous trouverez du cidre brut, semi-sec, du jus de pomme et du vinaigre de cidre. La qualité est au top, et tout cela est fait dans le respect de l’environnement. Le cidre brut a reçu une médaille d’argent en 2017 et est servi dans l’excellente crêperie La Touline à Saint Malo. Ceci explique cela.

 Pour plus d’informations, voici leur site internet.

LE MOULIN DU PRAT

Si vous avez envie de vous promener en forêt, rendez-vous au Moulin du Prat. Des chemins sont aménagés depuis le parking. Le Moulin du Prat est le dernier moulin de la région et a fait l’objet d’une restauration pour des bénévoles passionnés. Il se servait autrefois de l’énergie des marées pour fonctionner.

 Pour plus d’informations, cliquez ici !

LES ROCHERS SCULPTÉS

Vous pourrez admirer des têtes, des bêtes, de corps sculptés à même la roche le long des falaises.  Ceci est l’oeuvre de l’Abbé Fouré qui était sourd et muet (19ème siècle). Il passa 15 ans à tailler ces 300 sculptures qui s’inspireraient de l’histoire d’une famille de Corsaires du 16ème siècle.
J’avais vu des plaintes concernant le prix (2,50€). Je suppose que le tarif leur permet de s’occuper du site et d’entretenir les oeuvres. Vous pouvez également descendre sur la belle plage, ou bien vous promener sur les petits chemins aménagés. Ce n’est pas indispensable, mais je vous le partage tout de même car le site fait partie de l’histoire du territoire et j’ai apprécié cette découverte.

 Pour plus d’informations, cliquez ici !

Saint Malo Bretagne

OÙ MANGER


🍴LA TOULINE

6 pl poissonnerie
02 99 40 10 98
leur site internet

Véritable coup de coeur ! Je suis rentrée dans ce restaurant au petit bonheur la chance… et ce fut une réussite ! Ici on mange de succulentes galettes (farine bio) et on boit du bon cidre bio (la bouteille de 75cl est celle du Domaine Prié du Musée du Cidre). Vraiment ne passez pas à côté, le restau est petit donc pas beaucoup de places. Il y a une terrasse qui n’est pas au soleil mais ma foi, on s’y sent bien aussi. J’ai testé des galettes salées et sucrées, et vraiment je n’ai pas été déçue une seule fois. Je vous conseille également la salade car elle est vraiment bonne, et ça vous fait un petit complément avec la galette.

🌱 Pour les végétariens, vous avez du choix : Soubise, aux champignons, la Natière, les 3 Pierres, les Patouilles, etc.

❥ Ce que j’ai aimé : les galettes sont excellentes, l’accueil est chaleureux, le cadre est simple mais on s’y sent bien.

OÙ DORMIR


🏠 L’HOTEL OCEANIA SAINT MALO

2 rue Joseph Loth
Chaussée du Sillon
02 99 56 84 84

Pour ce séjour, j’avais envie de me faire un peu plaisir, et j’ai été servie ! Si vous cherchez un logement cocooning tout près de la vieille ville, je vous recommande l’hôtel Océania qui se trouve face au Fort National. Je l’ai trouvé sur le site de réservation Millevista dont le concept est simple : trouver un hôtel avec une superbe vue ! Très pratique pour trouver un établissement de ce type dans la jungle des sites de réservation d’hôtels. Je les ai donc contacté, et je n’ai pas été déçue. La vue est splendide grâce aux balustrades en verre qui donnent l’impression d’être sur un bateau en pleine mer. Pour ne rien gâcher la chambre est belle et le personnel avenant. Le prix est plus élevé que la moyenne, c’est donc pour un weekend plaisir avec une vue exceptionnelle que je vous recommande de chercher votre logement sur Millevista

❥ Ce que j’ai aimé : la vue exceptionnelle, le confort de la chambre, la situation (juste aux portes de la vieille ville).

Saint Malo Bretagne petit bé hôtel Océania

***

Une bien jolie région à découvrir, j’espère que cet article vous donne envie d’y faire un tour pour un prochain weekend. Alors, qu’en est ce que vous passez à l’ouest ?

N’hésitez pas à partager avec nous ce que vous avez aimé à Saint Malo en commentaire de cet article 🙂

Mon séjour à l’hôtel Océania est le fruit d’une collaboration avec Millevista afin que je teste leur concept. Je suis évidemment libre de mes propos.

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Photographier une aurore boréale

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COMMENT PHOTOGRAPHIER UNE AURORE BORÉALE

Tout rêveur-voyageur qui se respecte rêve de voir une aurore boréale. C’est magique, les photos que l’on voit sur internet ou ailleurs sont incroyables. Elles ont un côté tellement mystiques… c’est une chose à faire au moins une fois dans sa vie. Je n’ai pas échappé au virus et je suis partie en Norvège avec le secret espoir d’en voir… Et j’en ai vu !!

Dans cet article je vous explique :

  • quel type d’appareil photo avoir
  • quel réglages faire
  • comment faire sa mise au point
  • quel équipement avoir

TOUT D’ABORD

Qu’est ce qu’une aurore boréale ?

En deux mots, il s’agit d’un phénomène physique lumineux provoqué par l’interaction entre des particules électrisées du vent solaire (électron, protons, ions) et les atomes de l’atmosphère (hydrogène, oxygène, azote…).
Elles sont visibles uniquement la nuit (de 22h jusqu’au milieu de la nuit) car elles sont le résultat d’une déformation du bouclier magnétique de la Terre qui, sous l’action du Soleil, va s’étirer de l’autre côté de la planète (donc côté “nuit” de la Terre). Cela crée un étirement du bouclier qui, en se relâchant, propulse des particules à très grande vitesse en direction de la Terre. La collision avec les atomes crée alors la lumière que l’on peut observer dans le ciel.
Attention désacralisation en bonne et due forme : à l’oeil nu, vous ne verrez pas de vert, mais une traînée blanche dans le ciel ! Eh oui le vert est obtenu avec l’appareil photo !

Les meilleurs endroits où en voir

Il faut se trouver dans les régions proches des pôles magnétiques (zone entre 65 et 75° de latitude). Les  régions où vous aurez le plus de chances d’en voir sont l’Islande, la Laponie, le nord du Canada, le Groenland, l’Alaska et l’Antarctique. Pour ma part, j’ai pu en observer en Norvège dans les Lyngen Alps (à l’est de Tomsø), mais vous pourrez en voir également en Islande et en Laponie Finlandaise. Ce sont les endroits les plus accessibles pour nous, français.
✴ Sachez que la période idéale est aux alentours de décembre à mars.

✦ QUEL TYPE D’APPAREIL PHOTO ?

Pas trop de secret, il vous faudra un réflex numérique (canon 5D, 7D, …) ou bien un hybride (GH4, Sony A7, …) car ces appareils disposent des réglages nécessaires que je vais aborder dans la suite de cet article.

En effet, leurs atouts sont les suivants :

✘  le capteur est sensible aux basses lumières (les capteurs plein format 24/36 et 4/3 sont les plus photosensibles).

✘  les objectifs sont interchangeables

✘  ils permettent d’avoir un très long temps d’exposition (jusqu’à 30s voir plus)


Sachez qu’il est possible de prendre des photos avec un compact mais cela va être très compliqué, et ce sont tous les éléments cités ci-dessus réunis qui vous permettront de prendre de meilleurs photos avec une plus grande aisance et précision.

✦ QUEL OBJECTIF ?

Il n’y a pas d’objectif, et donc de focale, à utiliser spécialement. Cependant, si vous tâtonnez, voici quelques conseils.

✘ Une courte focale basique (24mm en équivalence plein capteur) est idéale car elle vous permet de prendre des paysages avec un grand champ d’action (et donc une grande zone de ciel) et de façon assez neutre (ni trop déformant, ni trop zoomé). Voici le tableau de conversion des focales si besoin.

✘ Si vous prenez une focale encore plus courte, 16 ou 18mm, vous n’allez avoir aucune contrainte particulière par rapport à un 24mm, mais vous allez avoir un effet plus “déformé”. Ça peut être très sympa, si vous voulez créer de la perspective avec des arbres ou arbustes en premier plan, des lignes de fuite très franches, et une énorme zone de ciel.

✘ Si vous commencez à avoir une focale supérieure à 35mm, par exemple un 50mm ou plus, c’est que vous savez ce que vous faites! En effet, la zone du ciel captée par l’appareil photo sera moindre et l’effet plus “aplati”, donc de base, vous partez avec un cadrage et un résultat final potentiellement moins intéressant. Ça peut être sympa si vous avez l’oeil et que vous voulez avoir un cadrage spécifique, avec par exemple des sapins flous en premier plan et l’aurore boréale en fond.

☞ Pour résumer, je vous conseille donc une focale entre 16 et 24 mm (capteur full frame).

✦ LES RÉGLAGES

✘  Avant toute chose, mettez vous en mode manuel

✘  N’oubliez pas d’être en RAW si vous souhaitez retoucher vos photos, sinon restez en JPEG

✘  Dilemme de l’ouverture

La logique voudrait que l’ouverture soit au maximum (f/2 par exemple) pour faire rentrer le plus de lumière possible. Je vous le conseille si vous souhaitez juste prendre l’aurore boréale en photo. Si vous souhaitez avoir en plus un sujet ou un avant plan, il se pose la question de la profondeur de champs. En effet plus l’ouverture est grande, plus il y aura de flou de profondeur de champs. Je vous conseille donc de baisser l’ouverture. Il va vous falloir trouver le bon compromis afin d’avoir un avant plan et un arrière plan net (et donc un bonne dose de patience 😉 )

✘  L’ISO : plus la valeur de l’ISO est élevée, plus la lumière rentrera. Vous pouvez monter à 800, 1600 ou 6400 ISO, mais vous allez très vite avoir un léger grain qui va détruire votre image. En général, dans cette situation, le bon compromis luminance/perte de qualité est de 400 ISO. Mais bien sûr tout cela dépend du modèle de votre appareil.

✘  Le temps d’exposition : l’idée est d’avoir le maximum de temps d’exposition possible afin de capter au mieux la lumière produite par l’aurore boréale. Une vitesse entre 10 et 30 secondes semble adaptée. Au delà, comme l’aurore boréale est en mouvement, vous n’aurez plus de traînées distinctes mais une grande masse verte informe.

✦ LA MISE AU POINT

Naturellement, on se dit : l’aurore boréale est loin dans l’atmosphère. Loin, très loin, et ne parlons même pas des étoiles au fond de la voie lactée qui sont à des années lumières de nous. On pourrait considérer nos sujets comme “à l’infini”. Et bien ce n’est pas si simple. Si vous voulez avoir la photo la plus nette possible, votre mise au point doit être parfaite. Or, la mise au point de l’infini de votre appareil ne correspond pas à la distance des aurores boréales et des étoiles. Généralement, la mise au point se fait un petit chouilla de rien du tout avant l’infini. Ça se joue à un poil de c** , et c’est quasiment impossible de voir sur votre moniteur d’appareil photo si la mise au point est parfaite ou pas.

✘ Si tout cela vous fait peur, pas de panique ! Si vous cherchez à faire des belles photos sans une netteté à toute épreuve, c’est possible : faites le point sur l’infini !


POUR UNE MÉTHODE PRO

Si votre appareil photo est bon et que vous voulez avoir une photo nette et précise, c’est clairement la partie la plus délicate.

☞ soit vous branchez votre ordinateur portable sur votre appareil photo, et vous pouvez voir en temps réel les photos prises et ainsi avoir un retour en grand écran. Ca veut dire que vous maîtrisez un minimum la connectique et les logiciels de votre ordi.

☞ soit il vous faudra faire les réglages en amont. Avant 22h, vous pouvez d’ores et déjà prendre le temps de faire la mise au point sur les étoiles, ce qui vous prendra un peu de temps. Vous allez devoir faire plusieurs tests avec la bague de mise au point, transférer la carte mémoire sur votre ordinateur pour vérifier que c’est net.

Une fois que vous avez une photo qui vous semble à peu près nette, vous pouvez scotcher provisoirement et trèèèès délicatement la bague de mise au point au reste de l’objectif. Ou sinon, mettez une gommette à l’endroit avant l’infini correspondant à la bonne valeur (mais légèrement moins précis…)

✦ L’ÉQUIPEMENT

✘  Lampe frontale : je ne vous apprends rien, prendre une aurore boréale en photo se fait de nuit. Par conséquent il est indispensable de pouvoir s’éclairer pour faire vos réglages sur l’appareil photo. Vous aurez besoin de vos deux mains, donc je vous conseille fortement d’avoir une petite lampe frontale.

✘  Un Trépied : ça parait évident également. Il est nécessaire d’avoir un trépied bien stable car lors du temps de pause, il faut que l’appareil photo soit absolument immobile, sinon votre photo sera ratée.

✘  Une deuxième batterie : avec le froid la batterie se décharge plus vite, et ce serait bête de louper votre aurore boréale pour un simple problème de batterie.

✘  Une télécommande : Ce n’est pas obligatoire mais idéal. Une télécommande pour déclencher la prise de vue est l’assurance de ne pas faire trembler l’appareil photo lorsque vous appuyez sur le bouton. L’alternative est d’utiliser le retardateur.

✘  Des Gants et un bonnet : rien à voir avec le matériel photo, mais vous me remercierez quand au bout de plusieurs minutes vous ne sentirez plus vos doigts et vos oreilles !!

💡 POUR FINIR 2 ASTUCES POUR FAIRE UNE BELLE PHOTO

✦ Donner une échelle de valeur à votre photo : incluez un sujet dans votre photo : une montagne, une personne (qui devra rester immobile et se les geler tout le temps de pause ^^, une maison, un arbre… peu importe, mais donner une échelle à votre photo pour qu’on en saisisse toute la dimension.

✦ Si vous voulez que l’on voit la personne qui pose devant l’aurore boréale, l’astuce est d’allumer un flash très rapidement (c’est à dire 1s), de côté.  Vous pouvez vous aider de celui de votre téléphone portable ou d’une lampe frontale.

***

Plus d’excuses, vous savez tout ! Qu’attendez vous pour partir à la chasse au aurores boréales ??

Et vous, où avez vous pu en photographier ? Partagez nous vos expériences 🙂

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Laponie Finlandaire

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LAPONIE FINLANDAISE : VOYAGE AU
PAYS DU PÈRE NOËL

Vous aimez les pays nordiques ? Pour ma part, j’ai toujours été attirée par les no man’s land aux paysages blancs. Cette atmosphère m’a toujours fait rêver et mon voyage en Islande était une claque phénoménale. Pour mon second voyage en terre glacée, je suis allée en Laponie Finlandaise. J’ai hésité avec la Norvège, mais les tarifs étant plus élevés, j’ai opté pour la Finlande et le village de Ylläsjärvi.
Avant de partir, j’ai fouiné sur Internet pour trouver LES activités à ne pas manquer. J’ai voulu faire la totale et je ne regrette pas ce voyage qui a renforcé mon amour des pays nordiques.

⤖ Je vous détaille dans cet article les activités de plein-air INCONTOURNABLES pour faire un voyage inoubliable au pays du Père-Noël !

OÙ SE RENDRE POUR UN SÉJOUR EN LAPONIE FINLANDAISE


L’aéroport de Kittilä est à une trentaine de minutes Ylläsjärvi.

Plusieurs compagnies y vont : Lufthansa, Finnair, SAS. Autrefois Transavia faisait Paris-Kittilä sans escale, mais ils ont arrêté, donc un escale obligatoire. Mais que cela ne vous décourage pas. Ce qui vous attend au bout de votre vol vaut vraiment la peine 🙂

Pour vous déplacer sur place, il vous faudra bien sûr un véhicule. Nous avons loué une voiture avec Avis et tout c’est bien passé pour nous, donc si vous ne savez pas quoi prendre vous pouvez y aller les yeux fermés. Pour ceux qui se posent la question : les voitures sont équipées de pneus neige donc pas d’inquiétude 🙂

Bien sûr il y a aussi la Norvège mais c’est beaucoup plus cher que la Finlande. Déjà que ce ne sont pas des pays très abordables, donc dans un premier temps, j’ai opté pour la Finlande. Ca permet de se ruiner raisonnablement 🙂

NB : N’oubliez pas que si vous allez dans ces pays en hiver, il n’y a que 3-4h de soleil. Quand j’y suis allée en décembre, le soleil se levait vers 10h et se couchait vers 15h. C’est absolument à prendre en compte pour les activités ! Sachez qu’il ne fait pas nuit-noir mais très obscure : une expérience en soi !

Plusieurs endroits pour votre séjour sont possibles, comme Rovaniemi qui est très populaire, mais il y a aussi la région de Ylläs.

J’ai opté pour 5 jours à Ylläs qui est plus au nord de la Finlande et donc plus près du cercle arctique. Vous avez le choix entre 2 villages : Ylläsjärvi et Äkäslompolo. Ils se trouvent à 10 minutes l’un de l’autre en voiture et se trouvent au pied du Mont Yllästunturi. Vous serez dans tous les cas non loin des différents points d’activités.

LES 5 ACTIVITÉS INCONTOURNABLES


Sachez avant toute chose que les activités sont très chères. Je vous mets le tarif que j’ai payé dans chaque rubrique, mais attention, celui-ci est surement majoré, car les prix évoluent tout le temps… et pas à la baisse. Je vous recommande le site Lapland Safaris qui est très bien fait et vous permet de faire une recherche par activité et par localité.

Aller en Laponie, c’est la promesse de vivre des expériences hors du commun et de faire des activités exceptionnelles. Dès la descente de l’avion, vous êtes embarqués dans cet autre monde blanc et glacé. Tout de suite, vous vous sentez ailleurs. Ne serait-ce que par les panneaux à l’écriture si mystérieuse.

↠ À noter : je décline toute responsabilité pour ton achat compulsif d’un billet pour la Laponie après avoir lu cet article ↞

❄ FAIRE UN SAFARI EN MOTONEIGE


Je vous mets cette activité en premier parce que c’est pour moi le top du top. J’en rêvais et j’ai été servie. Mon copain et moi étions les seuls clients pour le safari ce jour-là… je vous laisse deviner le KIFF absolu ! On avait le sourire jusqu’aux oreilles avant même d’être partis. 

Que diriez-vous de conduire seul votre motoneige à travers la taïga, sur des plateaux enneigés, les vents fouettant votre visage, la neige blanche étincelante pour tout chemin, et de vous arrêter observer les traces de quelques animaux ? La sensation est extraordinaire : on ressent une telle liberté !! On peut filer à toute allure, pas de radars pour vous ralentir, la nature est à vous, et vous vous prenez pour un autochtone le temps du safari.

Comment ça se passe ?

↠ On vous fournit une combinaison à mettre par dessus vos habits (eh oui il ne tiennent pas à ce que vous aillez des engelures, et à mon humble avis, vous non plus).

↠ Un guide vous accompagne durant le safari. Le notre était vraiment sympa. Il nous a parlé du pays, de nature, de son expérience personnelle. Un vrai échange humain, malgré que l’on paie pour faire cette activité.

↠ À mi-chemin, on fait un arrêt dans une maison en bois traditionnelle pour boire et manger une collation. C’est l’occasion unique de faire pipi dans la neige sans culpabiliser : pas le choix, il n’y a pas de tout à l’égout au milieu de la taïga !

📝 OÙ FAIRE CETTE ACTIVITÉ
Vous avez les différents circuits sur le site Lapland Safaris. C’est très bien détaillé.
Pour ma part, j’ai fait celui de 3h et le prix était de 160€/personne à l’époque (oui ça fait mal)

❄ ALLER SKIER


Pourquoi ? L’hiver, le soleil disparaît vers 14-15h donc skier dans cette ambiance est une vraie expérience en soi.

Tous les skieurs seront unanimes, la neige là-bas est incroyable ! Elle est fraîche et très agréable à surfer. C’est différent des stations en France dans l’atmosphère qui y règne, ça ne s’explique pas. Ce n’est pas mieux ou moins bien, c’est juste différent. Moi qui skie presque tous les ans en France, j’ai beaucoup aimé skier dans cette autre ambiance, dans ces montagnes. Il fait sombre car le soleil s’est sauvé, mais ce n’est pas l’obscurité. Tout le long des pistes, il y a tous ces projecteurs. C’est très bien éclairé, comme sur une nationale bardée de lampadaires, et skier de nuit vous procurera des sensations qu’on n’est pas habitués à vivre en France.

Il fait par contre vraiment froid ! Le vent ne pardonne pas et vous brûle la peau. Cagoule hautement conseillée !! Mais quel plaisir de dévaler ces pistes !

📝 OÙ FAIRE CETTE ACTIVITÉ

Entre Ylläsjärvi et Äkäslompolo, se trouve le Mont Yllästunturi. Vous pouvez accéder au domaine skiable par une ville ou l’autre. Tout y est pour louer votre matériel et votre skipass. Allez faire un tour sur le site de la ville de Ylläs pour plus de renseignements.

❄ VISITER LE SNOW VILLAGE


Le Snow village est un univers magique de glace. Il y a le Snow Hôtel, le Snow Restaurant, l’Ice Bar, et pour les plus romantiques une Ice Chapel ! Oui oui, pour la modique somme de 990€ vous pouvez vous marier dans une chapelle de glace. Avis aux fans de la Reine des Neiges ! Ils proposent aussi des “Cabins” qui sont en fait d’adorables chalets typiques en bois franchement ultra canons. Vous pourrez aussi réserver les activités typiques : safari en chiens de traîneau, en motoneige, chasser les aurores boréales, faire une excursions avec des rennes, etc.

Personnellement je suis allée dans le Snow Village pour visiter l’hôtel et voir ses sublimes sculptures et les jeux de lumières. Je n’ai pas été déçue, c’est vraiment très bien fait, et vous pouvez visiter tout l’hôtel librement. À chaque chambre son univers et les sculptures sont impressionnantes ! Vous arrivez à la fin à la chapelle qui est vraiment très belle et mignonne comme tout.

En bonus, vous pouvez vous faire un petit plaisir et manger dans le Snow Restaurant. C’est cher, mais c’est vraiment sympa ! Tout est fait en sculpture de glace à l’image de l’hôtel : la déco aux murs, les bancs, les tables. Il faut donc venir emmitouflés car il fait environ -5° ! ↠ Pensez à réserver car il y a très peu de tables

🎥 Voici leur vidéo si vous avez envie de voir à quoi ça ressemble ! Rien que de voir ces images j’ai envie d’y retourner illico 😍

📝 INFORMATIONS PRATIQUES SUR LE SNOW VILLAGE

Vous retrouverez tout le détail sur leur site web qui est très bien fait.

ADRESSE : Lainiotie 542, Kittilä, Finlande

COMMENT S’Y RENDRE : Depuis Ylläsjärvi, prenez la route 80 en direction de Kittilä. Il faut prendre une route appelée Lainiotie que vous trouverez à votre droite. Plus loin à un croisement, vous devrez tourner à droite à un panneau indiquant l’hôtel “Lainio”.
Comptez 15 minutes de voiture depuis Ylläsjärvi.

TARIF : 10 €/adulte

HORAIRE : ouvert de 10h à 22h

❄ MONTER À CHEVAL POUR FAIRE UN PETIT TÖLT


Pourquoi ? Pour expérimenter le tölt bien sûr !
Le quoi ?? Vous connaissez le pas, le trot et le galop. Notre petit cheval islandais connaît une 4ème allure nommée le tölt. Il s’agit d’une allure à quatre temps qui donne une formidable sensation de stabilité. Mais on est pas en Islande ! Oui bien sûr, mais cette allure s’est exportée dans les pays nordiques comme la Finlande.
↠ Pour plus d’infos, allez sur le site Cheval Islandais

J’ai opté pour Lapin Vaellushevoset et je n’ai pas regretté ! Les propriétaires sont adorables et vous accueillent dans leur très charmante maison (dans laquelle je vivrais bien d’ailleurs !!!). Après une petite collation, il faut s’harnacher. Ils vous donnent des casques et des combinaisons à mettre par dessus vos vêtements. Oui oui par-dessus votre manteau et votre pantalon ! C’est le moment de prendre une photo comique de vous en bibendum  🙂 Croyez-moi ce n’est pas de trop… en hiver il fait GLACIAL quand vous êtes immobiles sur un cheval et que le vent vous assaille dès qu’on fait un petit tölt.

Ils vous emmènent ensuite à l’écurie et vous attribuent un poney. Vous allez dans la carrière dehors et c’est le moment de monter dessus. Les propriétaires vous aident, pas de panique. Et c’est parti !

J’ai vraiment adoré cette activité parce qu’on va au coeur de la forêt, entre les sapins, où la neige a tout recouvert. C’est une immersion dans la nature, hors des sentiers battus. Ce n’est pas une usine à touriste car il s’agit d’une petite entreprise locale. Le couple de finlandais a ses chevaux, son matériel, et vous emmène tous les jours à la découverte des environs.  Les places sont donc limitées, et c’est tant mieux.

Note à ceux qui ne sont jamais montés sur un cheval : vous pouvez tout à fait faire cette activité en tant que débutant en équitation (mon cher et tendre l’a bien fait)

🎥 Voici leur vidéo Youtube qui reflète bien l’esprit

📝 OÙ FAIRE CETTE ACTIVITÉ
Lapin Vaellushevoset : v
ous pouvez faire un tour sur leur site web.
Pour faire votre réservation et avoir toutes les informations pratiques,  ils vous renvoient sur le site : Yllaksen Vaellushevoset 
Vous pouvez leur envoyer un mail si besoin info@yllaksenvaellushevoset.fi

COMMENT S’Y RENDRE : Depuis Ylläsjärvi, il faut prendre la route 9401 en direction d’Äkäslompolo puis la 940. Guettez le panneau indiquant “Lapin Vaellushevoset” sur votre droite. Comptez 20 minutes de voiture depuis Ylläsjärvi.

TARIF : 1h de balade : 40 €/adulte
2h de balade : 60 €/adulte
Deux options :
– 2 heures de balade : 57 €
– 3h30 de balade avec une pause pique-nique dans une tente lapone : 75 €

ADRESSE :
Ylläksen Vaellushevoset Oy
Virpi Pohjolainen
Kuerlinkantie 2, 95970 Äkäslompolo

❄ FAIRE UNE BALADE EN HUSKIES


UPDATE janvier 2020 :

J’avais choisis une petite entreprise locale non loin de Ylläsjärvi appelée Rami’s Huskies. On vous accueille dans un mini village où se trouvent deux tentes en bois typiques et des dizaines de chiens déjà harnachés à différents traîneaux.

Je dois vous avouer que quand j’ai fait cette activité à l’époque (2012) je n’avais pas aimé. Je n’étais à l’époque pas sensible à la cause animale, mais déjà j’avais ressenti un malaise : d’où l’encart suivant où j’avais exprimé mon sentiment vis-à-vis des chiens.

🐺 Cette publication 30 Millions d’amis : « Les huskies victimes du tourisme de masse en Laponie » me conforte dans mon idée… les chiens vivent dans des conditions laborieuses, ceux qui sont trop vieux sont euthanasiés.

Le rythme effréné qu’impose le tourisme rend impossible le respect du bien-être animal.

4400 huskies rien qu’en Laponie sont exploités pour divertir les touristes.

À nous de faire un choix. J’espère que ce sera celui d’un tourisme respectueux des Hommes et des animaux.

 Le prix est exorbitant et en toute honnêteté, je n’ai pas trouvé ça incroyable. Pour 16 km de safari dans le Pallas-Ylläs National Park (durée de 3h) : 120€/adulte !

Bref vous l’aurez compris, si c’était à refaire, je ne ferai pas les activités avec des animaux.

À noter : conduire le traîneau est très physique ! On doit faire balancier avec son corps sans arrêt dans les virages pour ne pas faire chavirer le traîneau. Et il faut souvent appuyer sur le frein avec son pied pour freiner les chiens qui vont souvent trop vite.

⩥ J’ai aussi envie de dire un mot sur les huskies.
Je voulais vous partager mon sentiment car j’avoue avoir été troublée lors de ce voyage. Je n’avais jamais fait de chien de traîneau avant ce jour et donc je n’avais jamais visité un camp de huskies. J’étais impatiente et excitée à l’idée de faire cette activité. Je veux simplement vous partager le pincement au coeur que j’ai eu en découvrant des dizaines de chiens enfermés derrière des grillages, attendant leur “tour” pour avoir enfin la chance de sortir courir dans la neige. Ils aiment courir et se dépenser. Ils doivent être bien frustrés dans cette cage de quelques mètres carrés.

Je ne dis pas que cette activité est “cruelle” pour ces animaux, je veux juste vous dire mon trouble de les voir là, sans autre vie que celle de nous divertir. Bien sûr ces chiens aiment la neige, bien sûr ils aiment les Hommes. J’aime simplement remettre en question ma vision des choses et me poser des questions. N’oubliez jamais de vous poser des questions.

NB : Cette note n’a aucun rapport avec Rami’s huskies, c’est une réflexion générale sur ces chiens, nommés chiens de traîneaux par l’Homme.

❄ ET AUSSI…


BALADE EN RENNES
Aventuriers, baroudeurs, passez votre chemin. Cette activite est destinée aux familles avec jeunes enfants qui adoreront se faire balader par un renne. En ce qui me concerne, je n’ai pas aimé. Tous les rennes tirant les traîneaux sont accrochés les uns aux autres, un peu comme si vous faisiez un manège. Certes un manège dans la nature au milieu des sapins, mais au vu du prix, je trouve que ça ne vaut pas le coup. Et ne parlons pas de l’exploitation de ces pauvres bêtes pour divertir les touristes …

⤖ BALADE EN RAQUETTES
Je n’ai pas testé cette activité mais pour ceux qui aiment, direction le site Lapland Safaris.

⤖ CHASSER LES AURORES BORÉALES
Je n’ai pas eu la chance d’en voir quand je me suis rendue en Laponie Finlandaise. Il y a des safaris qui proposent de vous emmener pour en voir en motoneige ou en raquette par exemple. Mais les chances d’en voir ne sont pas plus grandes. Tout dépend de Dame Nature ! Il existe des applications qui vous aident à trouver les aurores boréales mais honnêtement ce n’est pas très précis.
↠ Sachez que vous aurez plus de chances d’en voir dans d’autres endroits, comme Tromso en Norvège grâce à un micro-climat qui permet d’avoir un ciel plus dégagé.

🏠 OÙ LOGER
Je cherchais désespérement un chalet typique, et à un prix raisonnable. Je suis tombée sur le site Lomarengas qui est une sorte d’Abritel finlandais, et j’ai trouvé plein de chalets super mignons et à bon prix. Comme je m’y suis prise à la dernière minute, la plupart n’était plus disponibles. J’ai choisis le chalet HANNUN MÖKKI qui m’a parfaitement convenu pour mon séjour : typique, cheminée, sauna, cosy, authentique. Attention la salle de bain est en fait un deuxième chalet à côté du principal avec les WC et le sauna. Mais franchement ça ne m’a pas dérangé, c’était même une part de fantaisie du séjour 🙂

↠ La plupart des chalets ont un sauna, car vous le savez surement, c’est une institution là-bas, tout le monde a son sauna.

***

Bon je n’aurai pas croisé le Père Noël finalement ^^ Mais je comprends pourquoi il s’est établi dans la région. Si vous avez envie de grands espaces, de vous sentir propulsés dans un ailleurs, et surtout de vivre toutes ces expériences uniques, n’attendez plus 😉

Et vous, quelle activité vous fait le plus rêver ?

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Je suis allée là-bas avant l’engouement créé par l’Euro 2016 et je dois dire que je me doutais que j’allais aimer, mais honnêtement pas à ce point. Je n’étais pas encore allée non plus dans un pays nordique. Le choc fut total. Les paysages sont vraiment INCROYABLES. Il y a des couleurs qui semblent n’exister que sur ces terres, l’ambiance est absolument unique (même si elle se rapproche des pays nordiques), on est réellement au bout du monde. Fan de Jules Vernes et de son célèbre “Voyage au centre de la Terre”, je repense alors avec affection au personnage de Hans Bjelke, leur guide islandais pendant l’expédition.

Je vous propose dans cet article l’itinéraire que j’ai suivi sur la côte sud de l’Islande afin de voir les sites incontournables de cette région.

CONSEILS AUX VOYAGEURS
⩥ Emportez votre GPS : il vous sera précieux si vous n’avez pas internet à l’international. Ça évite d’en louer un et c’est une garantie pour ne pas se perdre 🙂

LES ÉTAPES DE MON ITINÉRAIRE


ÉTAPE 1 : Le Cercle D’or
– Geysir
– Gullfoss
– Thingvellir

ÉTAPE 2 : La côte sud
– Seljalandsfoss
– Skogafoss
– Skogar
– Dyrholaey

ÉTAPE 3 : La péninsule de Reykjanes
– Kleifarvatn
– Krisuvik
– Grindavik
– le Blue Lagoon

ÉTAPE 4 : Reykjavik
Je ne parle pas de Reykjavik dans cet article car je n’y ai pas passé assez de temps pour écrire dessus. Toutefois avant de reprendre l’avion, c’est l’occasion pour vous de visiter la capitale !

❄ ÉTAPE 1 : LE CERCLE D’OR


Une fois arrivé à l’aéroport de Reykjavik, il faut alors récupérer sa voiture de location pour se rendre à son logement, installer ses petites affaires… et c’est parti pour l’aventure ! Le Cercle d’or est heureusement à la hauteur de son nom !  Il s’agit en fait de trois lieux formant un petit circuit dans la région de Reykjavík.

GEYSIR

C’est un geyser nommé “Stokkur” qui vous attend. On est mis dans le bain tout de suite en marchant dans une terre sombre et boueuse parsemée de petites fumerolles et de neige. On se retrouve entre touristes attroupés (pas tant que ça je vous rassure) autour d’un trou d’eau bouillonnante. Sans prévenir le geyser explose et ça monte plutôt haut ! C’est impressionnant !
Pas de panique si quand vous vous garez, vous entendez au loin des “wouahouuu” d’exclamation “Oh noooonnn, on a tout loupé !!” Don’t panic ! Le geyser vomit son eau bouillante environ toutes les 5 minutes 🙂

GULLFOSS

Cet endroit est célèbre et il y a de quoi ! J’étais vraiment en folie quand j’ai découvert ces chutes d’eau dont on peut ressentir toute la puissance avant même d’être tout près. On se gare et déjà on entend le vacarme de l’eau qui se jette dans la rivière Hvitá. On s’approche et on a une vue plongeante sur l’ensemble. Déjà le spectacle est là !! Il vous faut descendre un escalier puis suivre un chemin en bois pour atteindre les “chutes d’or” au plus près. Le vacarme de l’eau est assourdissant, on se sent tout petit. Un mot, un seul : SPEC-TA-CU-LAIRE.

THINGVELLIR

C’est un parc naturel d’un grand intérêt géologique et historique. Pour les Islandais, cette vallée est le berceau de la nation : c’est ici que se réunissaient les chefs du pays et que se trouvait le 1er parlement islandais « L’Althing » fondé en l’an 930. L’indépendance de l’Islande a été proclamée à cet endroit précis le 17 juin 1944.

On découvre une plaine sillonnée de failles à ciel ouvert, résultat du chevauchement des plaques tectoniques d’Eurasie et d’Amérique du Nord. C’est vraiment impressionnant, on se sent tout petit ! En remontant le chemin, vous arrivez à un point de vue où l’on dégaine forcément l’appareil photo.

🗺 ITINÉRAIRE
Prendre la route 35 pour rejoindre Geysir puis Gullfoss. Prendre successivement par les routes 37, 365, et 36 pour atteindre Thingvellir.

📍GEYSIR
📍GULLFOSS
📍THINGVELLIR

❄ ÉTAPE 2 : LA CÔTE SUD


 L’Islande va vous retourner le coeur avec ses paysages grandioses. Pour vous rendre aux différents points touristiques, il va falloir conduire. Parfois longtemps. Et c’est précisément grâce à ces trajets que la magie va opérer. Vous êtes comme confortablement installés devant un documentaire Arte avec caméra à 360°. Sauf que ce n’est pas un film. Incroyable ! La route se fait en un rien de temps car on ne sait plus où regarder. Le montagnes sont majestueuses, et l’horizon infini. En hiver son manteau blanc rend cette nature inaccessible et impénétrable.

SELJALANDSFOSS

Seljalandsfoss est une chute d’eau dont la particularité est que l’on peut passer dessous à pied. M’enfin en été à mon avis! Je n’ai pas voulu m’aventurer derrière avec la neige à gogo et donc potentiellement le risque de faire un joli plongeon. Il y a un petit escalier qui permet d’avoir une vue plongeante et d’être plus près. Frisson assuré !

SKOGAFOSS

Bizarrement on ne se lasse pas des chutes d’eau car elles ont quelque chose de mystique. Toutes sont différentes et on n’a pas l’impression de faire cent fois la même chose. Celle de Skogafoss est plus impressionnante car elle est plus large que la précédente.

SKOGAR

Vous y trouverez un musée folklorique à la très riche collection d’objets historiques, ainsi qu’une reconstitution d’anciennes habitations islandaises en tourbe.

DYRHOLAEY

Dyrholaey, c’est l’Etretat islandais. On aperçoit au loin son impressionnante falaise en arche qui se dresse fièrement face à la mer. Attention, il s’agit d’une réserve ornithologique fermée de début mai jusqu’à la fin juin pour la période de nidification.

Deux itinéraires sont possibles :
– prendre la route n°215 pour accéder à une superbe plage de cendre noire et magnifiques orgues basaltiques
– prendre la route n°218 pour monter jusqu’au phare afin d’avoir une vue panoramique du site.

Pour moi le clou du spectacle c’est la plage de sable noire. Sur Internet, j’avais vu avant le départ des photos de cette plage avec un horizon qui n’en finit pas, et j’avais vraiment hâte de fouler son sol. Le hasard a fait que le temps était très couvert quand enfin je m’y suis rendue. Une pluie très fine. L’obscurité de l’hiver malgré qu’il ne soit que 15h. Du vent et des vagues qui dansent furieusement. L’air marin qui fouette le visage. L’excitation d’être là, malgré le froid, dans cette ambiance mystique. La sensation d’être seul au monde. Ce moment est gravé dans ma mémoire.

🗺 ITINÉRAIRE
Prendre la route n°1 en direction de Selfoss pour rejoindre le sud de l’Islande et le village de Vik.

📍SELJALANDSFOSS
📍SKOGAFOSS
📍DYRHOLAEY

❄ ÉTAPE 3 : LA PÉNINSULE DE REYKJANES


La route vous emporte de nouveau, et pour de nouveaux paysages insoupçonnés. Vous pensiez en avoir pris plein les yeux ? Eh bien ce n’est pas fini. Malgré l’hiver qui peint le pays en blanc, certains endroits résistent. Des plaines de lichen, des cratères entourés d’une terre ocre, un village aux maisons rouges et bleues, des champs de lave recouverts de mousse… La luminosité est assez incroyable. Même par mauvais temps, on tombe sous le charme.

KLEIFARVATN

Kleifarvatn est un lac de cratères. La grandeur de la nature laisse sans voix. On est seuls au monde face aux éléments. La terre est noire, et la neige éclatante contraste. L’eau est gelée et dessine alors des courbes sur le lac. Que dire ? Les photos valent toutes les descriptions du monde.

KRISUVIK

Quelques kilomètres plus loin, on arrive à Krisuvik. On peut observer l’activité géothermale du site par la vue de nombreux solfatares, marmites de boues et fumerolles. Un petit chemin piéton vous conduit au travers, vous permettant d’être au plus près. L’odeur d’oeuf pourri (eh oui le soufre c’est pas glamour) n’enlève  rien à l’extrème beauté du lieu. La terre est ocre, les solfatares donnent cette couleur jaune, la neige blanche et le ciel d’un bleu polaire. Le soleil couchant s’est invité lors de notre venue et nous a donné un spectacle extraordinaire. Des couleurs incroyables, parant le site de doré.

GRINDAVIK

The cherry on the cake comme on dit. Pour conclure ce voyage épique, nous nous sommes rendus à Grindavik, un petit village de pêcheur. La lumière des derniers rayons du soleil nous a accompagné et a rendu notre passage dans ce lieu idyllique. Des maisons colorées, des pêcheurs affairés, un coucher de soleil somptueux.

BLUE LAGOON

On ne peut pas aller en Islande sans y faire un tour.
C’est certes un peu cher, mais bon. 
Le Blue Lagoon est un lac artificiel dont les eaux sont aux alentours de 40°. Il a acquis une renommé mondiale pour ses effets curatifs sur les maladies de peaux, notamment grâce à son eau à base de silice. Elle contient également des sels minéraux et algues marines, qui lui donnent une couleur bleue turquoise à l’aspect laiteux.
Nous y sommes allés de nuit… enfin à 16h donc disons sans le soleil ! Je pense vraiment que c’est mieux que le jour car on est plongé dans une atmosphère mystique. Le soleil est absent mais ce n’est pas l’obscurité de la nuit, comme le savent ceux qui se sont rendus dans les pays nordiques en hiver. La vapeur du Blue Lagoon, la silhouette des imposantes montagnes, la couleur turquoise de l’eau, créent cette ambiance si particulière.
⩥ 
Attention aux heures de pointe : je pense que le site perdra tout son charme si vous êtes au milieu de touristes…

Pour plus de renseignements sur le site : rendez-vous sur le site du Blue Lagoon

🗺 ITINÉRAIRE
De Hveragerdi, prenez les routes n°38 et 42 pour longer la partie sud de la péninsule de Reykjanes, où vous trouverez Krysuvik, Kleifarvatn  puis le Blue Lagoon. Après votre baignade, il faut prendre la route n°41 qui rejoint l’aéroport de Keflavik à Reykjavik.

📍ON THE ROAD
📍KLEIFARVATN
📍KRISUVIK
📍GRINDAVIK
📍BLUE LAGOON

🏠 OÙ LOGER
Nous étions à Hveragerdi à Gljúfurbústaðir Holiday Homes dans un adorable chalet en bois au milieu de nulle part. Vous êtes indépendants et c’est assez central pour rayonner dans la région. Le chalet est confortable et toutes les fenêtres encadrant la pièce à vivre vous plongent dans une atmosphère nordique et chaleureuse. J’ai adoré !

🌎 Si vous avez besoin d’aide pour organiser votre voyage en Islande et que vous souhaitez faire un séjour personnalisé et authentique, vous pouvez faire appel à des agences spécialisées dans le sur-mesure comme TraceDirecte.
➡ En faisant une demande de devis sur leur site , vous serez recontacté rapidement par un conseiller local qui vous orientera au mieux pour créer votre voyage ✈

***

Mon voyage en Islande est gravé à jamais dans ma mémoire. Ces quelques jours permettent déjà largement de s’imprégner du pays et de son atmosphère unique. J’espère que cet article vous aidera à planifier votre séjour ! Ou bien à vous remémorer de bons souvenirs pour ceux déjà partis !

Et vous, avez vous eu la chance d’aller en Islande ? N’hésitez pas à nous partager votre expérience en commentaire de cet article 🙂

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Chouette, votre séjour en Laponie est bouclé ! Vous n’avez qu’une hâte, vous y rendre pour vivre ce dépaysement fabuleux. Comme je vous comprends !

Et là, c’est le drame. Vous regardez des photos sur Internet histoire de rêver un peu, et vous réalisez que là bas, il fait froid… très froid. Vous vous rendez compte que les locaux sont cagoulés, emmitouflés, gantés, bref harnachés pour affronter ce froid auquel nous ne sommes pas habitués. Et pour cause. Là bas, d’octobre à mars, la température peut varier de quelques degrés au dessus de zéro à… -10, parfois -20. Et quand le vent s’en mêle, je ne vous raconte pas !

Évidemment, nous n’avons pas dans nos armoires les habits adaptés à ce climat, et c’est là que se pose la question fatidique :

Que dois-je emmener dans ma valise pour ne pas finir en glaçon ?

 Dans cet article :

Je décrypte pour vous la célèbre technique de l’oignon

Je vous propose un tour d’horizon des vêtements indispensables

Je vous parle des bons réflexes à avoir en fonction des activités que vous allez faire et des changements de températures

AVANT TOUTE CHOSE : 2 CONSEILS


Déterminer dans quelle mesure votre séjour va être sportif ou non

Il faut adapter les vêtements que vous allez emmener à ce que vous allez faire sur place. Est ce que vous allez 5 jours à Oslo ? Faire du chien de traîneau à Rovaniemi ? Faire du motoneige dans les Lyngen Alp ?

Si vous faites de la randonnée, ou des raquettes dans la neige, votre corps va se réchauffer, et il est primordial de penser à prendre des vêtements chauds mais respirants. Sinon, votre corps sera une vraie cocotte minute, vous allez transpirer et ressentir un effet “sauna”. Quand on transpire, nos vêtements s’humidifient, et quand vous allez cesser l’effort, le froid vous glacera jusqu’aux os. Et là, gare aux mauvaises surprises !

À l’inverse, si vous faites de simples visites dans les rues d’Oslo ou de Stockholm, ou même si vous faites du motoneige dans la toundra, votre effort sera toujours très relatif. La respirabilité peut être mise de côté au profit d’habits plus chauds.

 

Privilégiez la praticité de vos couches de vêtements

Je m’explique. Imaginez vous au volant de votre voiture de location en Islande, le chauffage est activé et vous êtes bien au chaud. Vous arrivez devant une superbe cascade gelée, vous sortez, il fait très froid. Vous profitez du panorama, prenez des photos inoubliables, et retournez à votre véhicule. La situation est la même, quand vous êtes dans les rues glaciales de grandes villes, et que vous décidez d’aller visiter un musée bien chauffé.

Vous m’avez compris : essayer d’avoir des couches faciles à enlever et remettre. Des doudounes à zip que vous pouvez ouvrir ou fermer à loisir sont des petits détails qui peuvent considérablement améliorer votre confort sur place.

POUR LE HAUT : LA TECHNIQUE DE L’OIGNON


Voilà ce que je vous préconise, peu importe votre situation : l’infaillible technique de l’oignon. Il s’agit d’une technique “d’empilage” d’habits qui permettront votre confort tant en cas d’effort qu’en cas d’arrêt, et peu importe les conditions climatiques.

Mais attention, le concept ne réside pas dans le fait de prendre plein de vêtements au pif dans son armoire, de les enfiler sans trop de logique et donc de ressembler au bonhomme michelin ! C’est tout un art, un équilibre entre confort et efficacité.

Je vous conseille de choisir votre équipement sur la base d’un système de 3 couches, qui sera le plus souvent suffisant à garantir votre confort et la chaleur.

 LA PREMIÈRE COUCHE

☞ Cette couche a pour but premier de vous tenir bien au sec.

Si vous êtes au sec, vous n’aurez pas froid (ou moins froid) . Et pour cela, le secret de cette couche, c’est la respirabilité. Cette couche doit certes vous protéger du froid, mais elle doit pour cela (et avant tout) permettre à l’humidité et à la chaleur de s’échapper de votre corps.

Je vous conseille donc de prendre une première couche assez près du corps, pour ne pas dire moulante, à la respirabilité optimale.

 

⚠ Éviter absolument le coton. Pour cela 2 matières sont à préconiser : la laine mérinos et le synthétique.

La laine mérinos a la propriété d’être plus chaude que le synthétique ; elle “crée” de la chaleur alors que le synthétique ne fait que la stocker. La laine est naturellement thermorégulante ; et enfin elle a l’avantage de ne pas trop stocker les odeurs.

Mais vous me connaissez, je ne suis pas du genre à user de produits d’origine animale, sachant la souffrance que la production de ces vêtements induit sur ces bêtes. Alors je vous conseille la matière synthétique par éthique… mais aussi pour ses propriétés !

Déjà, je vous déconseille la laine car en fonction du grammage de la laine et de sa qualité, elle pourrait avoir des difficultés à sécher : tout ce qu’on veut éviter ! En effet, c’est en synthétique que vous trouverez une respirabilité optimale, pour ne pas dire exceptionnelle. De plus, vous allez trouver des vêtements stretch parfaitement ajustés, et pour peu que votre peau soit un tantinet sensible, vous aurez certainement moins d’effet irritant avec le synthétique qu’avec la laine.

 LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je peux vous conseiller la sous-couche Odlo WARM MAILLOT DE CORPS MANCHES LONGUES RAS DE COU
Je l’adore, je l’ai en plusieurs coloris, il est vraiment au top ! C’est une seconde peau hyper moelleuse et qui ne retient pas trop les odeurs.

Si votre séjour peut s’avérer très sportif (sorties en raquette intensives, longues randos en montagne) vous pouvez privilégier une sous couche technique plus fine, moins chaude, destinée au ski de fond ou au running.
Encore un Odlo : EVOLUTION WARM MAILLOT DE CORPS
La respirabilité est exceptionnelle !

Pour trouver ces deux sous-vêtements ➠ lien vers le site par ici

 LA SECONDE COUCHE

☞ La 2ème couche (la couche intermédiaire) sert à vous garder bien au chaud.

Elle doit, pour cela, isoler la chaleur en l’empêchant de sortir hors de vos vêtements. En fait, vous ne pouvez pas prendre n’importe quelle matière.
Il faut qu’elle soit chaude en soi, donc pas trop fine.
Il faut qu’elle ne soit pas trop respirante, pour éviter la déperdition de chaleur, MAIS sans être trop imperméable, car vous perdriez les effets de respirabilité de la première couche.

Voici quelques matières que je vous préconise en fonction des situations :

– pour une situation où vous seriez amenés à faire des activités sportives, comme une sortie en raquette, de la rando, ou si les conditions climatiques sont assez douces, je vous préconise la polaireCette matière a l’avantage de vous prémunir du froid même lors de conditions humides (vous avez transpiré, vous êtes mouillés…), et elle a la propriété de transférer l’humidité vers la couche externe.

– S’il fait très froid, et/ou si vous ne comptez pas faire d’activité sportive, clairement, optez pour un duvet en synthétique (polyester). Vous savez, je vous parle d’une doudoune à manches longues. La doudoune, de part son “molletonnage”, sera moins respirante que la polaire mais vous isolera plus du froid. Je vous déconseille le sport intensif avec une doudoune, qui n’évacue pas rapidement l’humidité de votre corps.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Evidemment, je vous parle de duvet en synthétique. Type polyester ou primaloft. Imaginez d’où peuvent venir les plumes du duvet dit “traditionnel”. Pour recueillir le précieux duvet, on plume à vif des oiseaux plusieurs fois par an. Imaginez la douleur… De plus, le duvet en synthétique offre une bien meilleure respirabilité.

J’utilise la polaire Millet LD GREAT ALPS JKT que j’affectionne particulièrement car très agréable à porter et très chaude ➠ lien vers le site ici
Sinon pour la doudoune, la Haglofs ESSENS MIMIC est très bien ➠ lien vers le site ici

Pour les plus petit budget, il y a bien sûr les polaires QUECHUA de Décathlon qui feront l’affaire ➠ lien vers le site ici

★ Astuce : pour vous assurer qu’il n’y a pas de duvet, lisez la composition !
Vous verrez d’écrit : 100% polyester ou polyamide

 LA TROISIÈME COUCHE

☞ Cette dernière couche sera le rempart contre le monde extérieur.

Elle doit vous protéger des intempéries comme le froid, le vent, l’humidité… Donc, elle doit être coupe-vent et imperméable. Par contre, cette couche doit elle aussi permettre l’évacuation de l’humidité des deux premières couches. Et c’est là toute la subtilité !

Soyons clair : beaucoup d’anoraks de ski de base ou de grosses vestes chaudes feront l’affaire, la plupart du temps, si votre séjour s’arrête à déambuler dans les rues d’Oslo ou d’Helskini. Si vous faites du motoneige, chien de traîneau, ou même si vous vous baladez dans les Fjords de Norvège, sur mer, sur terre… vous pouvez connaître en même temps un froid intense, de la pluie ou de grosses chutes de neige, et un froid glacial. Je vous conseille fortement de prospecter si votre veste est adaptée ou non.

Clairement, le top du top est le gore tex. En fait il ne s’agit pas de la matière de l’anorak en tant que tel, mais de son “enveloppe”, de son revêtement extérieur : il s’agit d’une fine membrane (dont la matière et la méthode de fonctionnement est brevetée). Les pores de cette membrane sont 20 000 fois plus petits qu’une goutte d’eau donc l’eau ne peut pas passer à travers. Par contre, ces pores sont 700 fois plus gros qu’une molécule d’eau : donc la transpiration de notre corps peut s’en échapper.
Evidemment cette technologie a un prix, si vraiment vous n’avez pas les moyens d’investir dans une veste en gore tex, un anorak de ski chaud et imperméable sera le strict minimum.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Toutes les vestes se valent plus ou moins. C’est à vous de choisir la veste dans laquelle vous vous sentez bien, au prix que vous souhaitez et au look qui vous plait aussi 😉

Niveau marque, l’embarras du choix :Salomon, HagölfsMillet

⇣ CE QU’IL FAUT RETENIR POUR LA TECHNIQUE DE L’OIGNON ⇣

✓ Ne lésinez pas sur la première sous couche technique. Polyester obligatoire !

✓ Si vous devez faire des concessions sur le budget, préférez investir dans une bonne sous couche et un bon anorak, et recyclez votre vieille polaire bon marché !

✓ Votre anorak de ski suffira dans la majorité des situations. Attention en cas de conditions extrêmes, soyez sûrs qu’il est suffisamment imperméable et suffisamment respirant, sinon, investissez dans une veste gore tex.

POUR LE BAS


❄ Pour la ville, les balades ou les visites tranquilles : je vous conseille votre jeans ou votre pantalon de ville, tout simplement. Généralement si vous êtes correctement équipés ailleurs, ce sera suffisant !
Pour les activités dans le grand froid, comme le motoneige, chien de traineau, balade en raquette, ski, etc… : pantalon de ski obligatoire ! Celui-ci doit être impérativement coupe vent et imperméable.

Le secret, si vous avez peur d’avoir froid, est d’ajouter à ces 2 pantalons (de ville ou de ski), un collant fin et chaud, en fonction des températures (testé et approuvé !)

↠ En ville, il peut vraiment faire très froid. Car si la température réelle ou ressentie va sous les -5 degrés, votre pantalon va vite montrer ses limites !
↠ En outdoor, même s’il y a grand soleil, le vent est un cauchemar et il peut vraiment faire glacial.

LES CHAUSSURES


Oubliez vos chaussures de ville ou vos baskets.

Il va vous falloir des chaussures imperméables

S’il neige, s’il pleut, cela peut aller de soi. Souvent dans les pays froids, la neige colle au sol car il ne fait pas assez chaud pour qu’elle fonde. C’est bête, mais même s’il n’a pas neigé depuis des jours vous pouvez quand même être confronté à un tapis blanc. Quant au cas des villes, elles disposent de bonnes infrastructures de salage et de déneigement… Et c’est pour cela que vous êtes susceptibles de vous retrouver dans des chaussées pleine de gadoue : la neige est à demi fondue, et rien n’est pire que cela pour vous retrouver les pieds trempés.
Quant à cette fameuse “gadoue”, elle a tendance à geler. Et elle pourrait bien vous faire réapprendre la notion de verglas, celui qui glisse vraiment beaucoup ! C’est donc important d’avoir une bonne adhérence, et donc des crampons prévus à cet effet. Pas besoin de chaussures d’alpinisme, hein, mais simplement des chaussons dotées de semelles suffisamment crantées.
⩥ Vous comprenez pourquoi il n’est pas envisageable de vous promener avec vos chaussures de villes ou une paire de sneakers.

Attention aux modèles de chaussures de type après de ski

Car beaucoup d’entre elles… ne feront pas forcément l’affaire ! Bottes montantes, à l’intérieur bien moumouté… Vous vous dites qu’elles seront forcément fonctionnelles, mais pas forcément. Je pense que n’importe quelle botte d’après-ski sera imperméable. Par contre il y a des points qui risquent de pêcher :

les semelles ne sont pas suffisamment élaborées techniquement, ou ne disposent pas de cramponnage suffisamment important. Leur adhérence sur sol verglacé peut montrer ses limites, vous glisserez (trop) facilement. Si la qualité des chaussures n’est pas top, ce cramponnage peut aussi s’émousser (trop) rapidement si on s’amuse à se promener de rochers en rochers.

pas assez chaudes : avoir un revêtement moumouté, c’est vraiment un petit luxe pour garder ses petons bien au chaud. Mais du coup, entre le revêtement moumouté de l’intérieur, et le revêtement extérieur imperméable, on peut avoir du mal à juger ce qui se passe vraiment ! Si vous essayez vos chaussures en magasin, elles vont forcément vous paraître chaudes. Mais c’est en conditions réelles qu’elles monteront leurs vraies capacités thermiques. Pour marcher des heures dans la neige sans avoir les pieds gelés, c’est l’isolation de la plante des pieds et du revêtement intermédiaire qui va faire toute la différence !

 LES CHAUSSURES QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je vous conseille personnellement de rechercher autour des “bottes de neige”. La plupart du temps moins montantes que les bottes ou chaussures d’après ski, elles sont souvent plus lourdes… mais plus isolantes. Vous pouvez vous tourner vers de grandes marques de sports d’hiver : Millet, Salomon, etc. Généralement, ils ont “peu” de modèles de bottes de neiges. Celles-ci ressemblent à de grosses chaussures de randonnées montantes. Ces modèles sont imperméables, et ont un rapport poid-isolation thermique excellent. Elles ont un look assez sympa, donc on peut les mettre avec un pantalon de ville sans rougir, ainsi qu’avec des vêtements plus épais.

Evidemment, vous pourrez marcher sur tout type de terrain, elles vous garantiront le confort maximum.

Je peux vous conseiller : les bottes de neige Salomon NYTRO GTX ou bien KAÏNA MID GTX ➠ lien du site ici 

LES AUTRES ACCESSOIRES INDISPENSABLES


Des chaussettes

Une bonne paire de chaussettes de ski, voilà ma recommandation. Celles-ci ont de base le bon ratio “conservation chaleur” et “respirabilité” adapté au cas particulier du pied, qui transpire beaucoup naturellement. Polyamide, Acrylique, Laine, Polypropylène, Elasthanne, Coton… Difficile de s’y retrouver dans tous les matériaux disponibles.
Le terme « respirabilité » est souvent source de confusion : il ne s’agit pas, comme on le pense souvent, de la capacité d’un tissu à laisser l’air circuler à travers. Il s’agit de laisser la transpiration s’échapper sous forme de vapeur d’eau, ce qui est primordial lorsque que l’on fournit un effort intense et que l’on ne veut pas être trempé rapidement.

Des gants

Indispensable ! À moins d’aimer les engelures… Je vous recommande d’avoir deux types de gants. J’utilise personnellement cette méthode. 

Des gants fins : en ville, vous pouvez vous contenter d’une paire de gants fins, notamment avec doigts tactiles, pour pouvoir utiliser l’appareil photo ou le téléphone sans avoir les mains congelées.
Des gants de ski : pour le outdoor type ski, on utilise bien sûr les gants de ski imperméables et isolants.
⩥ Si vous faites des activités type motoneige, il peut faire vraiment très froid : dans ce cas là on hésite pas à utiliser ses gants fins comme sous-gants et à mettre les gants de ski par dessus. Encore la technique de l’oignon ni plus ni moins.

 Une écharpe

Évidemment, une écharpe est la bienvenue ! Certains n’en utilisent pas car leur pull est montant donc le col fait office de barrière au froid. Pour les grand frileux comme moi, c’est une autre affaire. Hors de question de partir sans ! Il existe des écharpes en polaire qui sont fines, peu encombrantes et bien isolantes.

Un masque

Il va vous être indispensable pour beaucoup d’activités comme le chien de traîneau, le ski, la motoneige. Non seulement il va vous protéger du froid et éviter à vos yeux de “pleurer”, mais il permet de ne pas être ébloui quand il y a une forte luminosité. La neige est un excellent réflecteur de lumière, et par conséquent même par faible luminosité il devient bien utile ! Le soleil sur la neige, ça peut franchement être gênant, voir aveuglant.

Il existe plusieurs type de masques selon la luminosité : pour temps ensoleillé, couvert, nuageux, nocturne.

Une cagoule

Toujours pour les activités sportives. Elle permet d’isoler votre tête du froid, notamment quand vous êtes confrontés au vent, elle a un effet coup-vent non négligeable. Tout comme pour le masque, on la regrette vite dès lors qu’on prend de la vitesse. Je peux vous dire que j’ai oublié ma cagoule pour faire du chien de traîneau une fois… ben on ne m’y prendra plus ! Le vent vous brûle les joues, le nez, et ça peut réellement devenir douloureux.

Au delà des activités sportives, je n’étais pas mécontente de l’avoir quand le froid était mordant, notamment en Laponie, dès le jour tombé (soit vers 14-15h en hiver!). Elle tient au chaud votre tête, et comme vous le savez, il est primordial pour ne pas avoir froid de couvrir les extrémités du corps. De plus, comme une cagoule est fine et élastique, elle s’enlève et se range facilement dans votre manteau.

Bonnet et bandeau

Pensez à vos pauvres oreilles ! Si la cagoule est pratique pour les activités sportives, elle est tout de suite moi assumable en ville ^^ Le bandeau ou le bonnet sont alors leurs cousins indispensables pour rester au chaud et être présentable. J’ai pour habitude de faire la technique de l’oignon en cas de vent : bandeau puis bonnet puis capuche ! Oui oui c’est très efficace 🙂

 LES ACCESSOIRES QUE JE VOUS RECOMMANDE

J’ai personnellement un cagoule LAFUMA qui existe en version masque ➠ lien du site ici

Pour les masques, la rolls royce est la marque Oakley. Mais vu le prix, je vous conseille plutôt de prendre 2 paires chez Bollé qui est une bonne marque : une pour un temps ensoleillé, une pour un temps couvert ➠ lien du site ici

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***

J’espère que cet article vous aura permis de faire le tri dans la jungle des vêtements d’hiver, et de mieux comprendre ce qu’il est judicieux de prendre ou non pour un voyage comme celui-là. Surtout qu’une fois sur place vous n’aurez plus forcement le choix des modèles… et des prix !

Peut-être avez vous d’ailleurs une anecdote à ce sujet à nous partager en commentaire de cet article 😉

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Randonnées en Corse

2018-08-18T00:34:04+02:00

3 RANDONNÉES COUP DE COEUR EN CORSE

Randonner en Corse est à mon sens incontournable. Il y a beaucoup de circuits balisés et la diversité incroyable des paysages est une vraie bonne raison de se lancer. En pleine montagne, ou au bord de mer ; sur un chemin tranquille à l’ombre des châtaigniers, ou sur des pentes rocailleuses sous un soleil de plomb, à vous de voir. C’est peut être encore en randonnant qu’on s’imprègne le mieux de la Corse et de son ambiance si particulière, de ses odeurs de châtaigne, de myrte, de thym et de romarin. Il y en a pour tous les niveaux, et de toutes les durées.

Je n’ai pas la prétention ici de vous faire un liste exhaustive des randonnées en Corse, mais je vous propose de découvrir les 3 randonnées que j’ai faites déjà plusieurs fois et que je tiens à vous partager car elles sont toutes différentes, permettent de pénétrer au coeur de cette île et d’en prendre plein les mirettes.

 Evisa

✓ facile car beaucoup de plat et les montées sont petites

◈ 2h aller retour

Il s’agit d’une randonnée tout à fait simple à travers la châtaigneraie corse. La châtaigne est un produit phare de l’île, donc rien de mieux que de sillonner ses sentiers pour s’imprégner de son Histoire. 

Pas de risque d’insolation, on est au coeur de la forêt et donc d’arbres majestueux. C’est très familiale et pédagogique (des panneaux vous donnent des explications sur certains lieux). De temps en temps un panorama, une rivière qui chante, des rochers massifs, des cochons sauvages … et au bout, des piscines naturelles. Elles sont prises d’assaut car accessibles par la route, mais en descendant le cours d’eau vous trouverez une place au calme. Après un repos bien mérité, vous pouvez repartir dans l’autre sens pour rejoindre votre point de départ. On ne s’en lasse pas. J’ai vraiment adoré cette petite rando qui vous plonge dans le coeur de la Corse.

▲ à l’ouest de Piana, en direction de la plage d’Arone

✓ plutôt difficile car ça descend longtemps dès le début, puis du plat, et enfin une montée finale qui s’apparente à de l’escalade.

◈ 4h aller retour

Quelle claque ! Fantastique est le mot qui me vient spontanément. Vous voilà plongés dans le maquis et ses odeurs magiques, la terre est ocre et à votre gauche la mer turquoise. Le sentier vous mène inexorablement au pied d’une petite montagne sur laquelle trône la Tour de Turghiu. On peut monter tout en haut en passant pour un escalier taillé dans la roche. Le décor est tout simplement sublime, un panorama comme ça, on est estomaqué de l’avoir sous le nez, et les douleurs de l’ultime montée sont vites oubliées. La route est longue mais superbe et quelques petits points d’ombres sont heureusement là pour faire une halte. Je l’ai refait récemment et l’émotion est intacte. Epique.

TROU DE LA BOMBE


 Col de la Vaccia, au sud de Zicavo (il y a un parking, vous ne pouvez pas le louper)

✓ relativement plat avec quelques montées raides

◈ 2h aller retour

La randonnée du Trou de la Bombe est une superbe balade qui vous conduit dans la forêt à travers laquelle perce le soleil pour laisser place à des éclairages mystiques. Un peu raide mais l’arrivée est à la hauteur des espérances. Une vue splendide sur les montagnes encadrées par des rochers impressionnants et des pins gigantesques. Vous pourrez alors observer un énorme trou dans la roche qui fait bien penser à une bombe qui aurait explosé ici même.

Vous aurez peut être la chance comme moi de croiser des cervidés. Ils sont sauvages et donc on ne peut les voir que de loin, mais leur fuite à notre rencontre est comme une danse à travers les fougères. Top !

***

Besoin de nature comblé avec ces randonnées ! La Corse m’aura aidé à appréhender puis apprécier cette activité qui ne m’attirait pas spécialement plus jeune. J’ai découvert la symbiose et le dépassement de soi avec ce sport. Randonneurs aguerris, je sais déjà qu’une fois en Corse vous enfilerez vos chaussures de randonnée. Quant à ceux qui pensent que la randonnée n’est pas faite pour eux, ou qui pensent détester marcher des heures… laissez vous tenter ! Vous allez découvrir la Corse et vous découvrir également.

Et vous, avez vous déjà randonné en Corse ? Partagez nous vos expériences !

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ROAD TRIP SUR L’ILE DE BEAUTÉ

– CATEGORIE ROAD TRIP –

La Corse… qui ne rêve pas d’aller un jour sur la bien nommée île de Beauté. Impossible de ne pas tomber sous son charme et d’en revenir indemne. La Corse est une vraie perle en méditerranée et sa nature grandiose vous retourne le coeur. Entre une mer turquoise aux eaux cristallines cachant une flore de toute beauté, et les montagnes majestueuses habillées de maquis, nul besoin d’aller à l’autre bout du monde pour trouver un ailleurs magique.

Je vous propose mon tour de la Corse, loin d’être exhaustif mais qui vous donnera un aperçu des lieux à visiter, et surtout envie de vous rendre dans ce paradis terrestre. Là-bas beaucoup de choses sont protégées et classées, et vous allez vite comprendre pourquoi…

TOUT D’ABORD


La Corse est la quatrième plus grande île de la méditerranée après la Sicile, la Sardaigne et Chypre. C’est une terre préservée avant tout avec un maquis représentant 40% du territoire et une forêt couvrant près du tiers. Le Mont Cinto, le plus haut de Corse,  culmine à 2 706 mètres, et il n’est pas le seul à dépasser les 2 000 mètres d’altitude, ce qui fait de la Corse un pays escarpé où la nature vous emporte. Le Parc Naturel Régional de Corse s’efforce de protéger ce patrimoine naturel cher à son coeur. Il représente environ un tiers de l’île en superficie, protégeant aussi bien le littoral comme le Golfe de Porto, ou bien l’intérieur des terres comme les Aiguilles de Bavella.


La gastronomie corse est à l’image de l’île : unique et incroyable ! Elle participe largement au mythe corse et à l’authenticité de sa culture. Tout est en lien étroit avec la nature et les richesses propres à l’île.

⇢ LES PLATS

Soupe Corse : j’adore ! A base de gros haricots blancs et d’herbes, elle tient bien au corps, donc attention si pensiez en faire votre entrée !

Viande : La charcuterie est une institution en Corse : coppa, lonzu, figatelli

Poissons : les moules sont une spécialité, tout comme les huîtres. Testez une truite sauvage si vous en avez l’occasion !

LES DESSERTS

Fromages : vous verrez toujours à la carte le célèbre brocciu. Ils le cuisinent dans tous les sens : beignets, omelettes, tartes, etc. N’oubliez pas de tester le fiadone ! Côté salé, je vous recommande l’A Filetta.

Gâteaux à la châtaigne : emblématique de l’île, la farine de châtaigne est beaucoup utilisée pour la pâtisserie.

LES GOURMANDISES

Canistrelli : petits gâteaux secs existant en plusieurs parfum.

Miel : qui dit Corse dit aussi miel. Pourquoi ? Parce que l’île regorge d’une flore très variée, notamment le fameux maquis. Vous trouverez souvent le long de la route des petites pancartes vous indiquant un point de vente local. Laissez vous tenter !


Les chants corses sont une tradition orale très spécifique à l’île. Généralement le groupe est composé de quelques hommes composant les voix basses et secondes, formant le coeur, et d’un homme seul à la voix plus haute, agrémentant la mélodie principale. Reconnaissable dès les premières notes, ces chants vous embarquent immédiatement dans un monde parallèle tant ces polyphonies sont mystiques à écouter. Ils jouent avec vos tripes et l’émotion est instantanée. Il est impératif que vous en fassiez l’expérience !! Voici quelques noms de groupes connus :

I Muvrini : le plus connu

Jean-Paul Poletti et les Choeurs de Sartène

A Filetta : le chanteur principal a contribué à la musique de film comme “Himalaya” de Jacques Weber

 Pour vous mettre dans le bain, voici une petite vidéo du groupe « L’Alba » et leur titre « Sta mane » : voir la vidéo


Une des manières de protéger son patrimoine est de sensibiliser le public à cette cause, et pour ce faire, la Corse est devenu le pays des activités de plein air par excellence. Parapente, équitation, jet ski, canyoning, etc… il y en a pour tous les goûts. Mais la randonnée et la plongée sont les deux plus emblématiques de l’île.

⇢ Plongée : Si vous n’avez jamais plongé, c’est l’occasion de faire un baptême mémorable. Pour les confirmés,  vous n’avez que l’embarras du choix. La faune et la flore sont un enchantement, et quelques spots offrent même des épaves à découvrir. C’est ici que j’ai appris à plonger et honnêtement les conditions sont idéales pour appréhender ce sport qui peut être dangereux si mal encadré.

⇢ Randonnée : Pour ceux qui n’ont pas le pied marin, la Corse est également un terrain de jeu formidable pour la randonnée. Des dizaines de randonnées sont proposées sur tout le territoire et pour tous les niveaux. On ne présente plus le GR20, véritable institution qui attire des milliers de personnes chaque année. Débutant à Calenzana, il serpente vers le sud jusqu’à Conca, soit environ 200 km. Une sacrée aventure qui demande en moyenne 15 jours de marche mais vous marquera à jamais. Pour ma part, c’est en Corse que je me suis initiée à ce sport qui ne m’attirait pas au départ !

➸ Consultez mon article sur mes 3 randonnées coup de coeur en cliquant ici


Certains s’y rendent par les airs (la compagnie EasyJet vous emmène à Ajaccio, Bastia et Figari), mais pour ma part, c’est une expédition en voiture puis en bateau qui me conduit sur l’île. Tout dépend de ce que vous voulez faire sur place, mais à moins de vouloir rester dans votre ville d’arrivée, il vaut mieux être motorisé. On croise beaucoup de motards, et pour cause, c’est un vrai bonheur de partir à l’assaut de ces routes sinueuses. Qu’on se le dise, la Corse est escarpée et ses routes sont étroites. Un labyrinthe d’aventures!

Pour traverser la Méditerranée par la mer, deux compagnies maritimes vous y conduisent : Corsica ferries et la toute nouvelle Corsica Linea.

Pour organiser mon voyage, j’ai retenu plusieurs lieux en Corse me permettant de graviter dans la région. Nous avons choisi de débarquer à Bastia car nous étions en Italie juste avant.

Sommaire

CAP CORSE


Après avoir débarqué à Bastia, direction le Cap Corse. Tout au nord de la Corse, on dit que c’est “l’île de l’île”. Moins de monde qu’ailleurs, et c’est pour le moins étonnant car c’est de toute beauté. La montagne imposante se jette dans le grand bleu, et on se sent tout petit tant les falaises sont abruptes et la nature sauvage.

Au nord, la réserve naturelle de l’îlot Capense vous offre une petite plage rocheuse et, si l’on s’y attarde, un beau  coucher de soleil.

⛱ La route qui longe la côte ouest est incroyable. Quelques petites plages aux eaux bien turquoise vous attendent. Si vous avez amené votre casse croûte, les spots ne manquent pas pour pique-niquer face à la mer !

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DÉSERT DES AGRIATES


Situé entre Ile Rousse et Saint Florent, le Désert des Agriates s’étend sur 40 km de côtes préservées aux terres inhabitées. Un célèbre sentier, le sentier des Douaniers, longe cette côte, si le coeur vous en dit. Sinon, vous pouvez vous y rendre depuis Saint Florent en bateau navette. 2 plages au choix : Malfalco Ghignu et Saleccia. Il vous dépose sur un embarcadère pour une journée mémorable.

⛱ Superbe escapade que de se rendre sur une de ces plages. Cette petite balade est franchement sympathique. Voir la Corse de la mer est une expérience en soi et que ce soit pour une sortie en mer où une activité nautique, je vous recommande vivement de ne pas louper ça !

⚠ attention il n’y a rien d’autre que la nature là-bas ! Une fois sur place pas question de pouvoir s’acheter son coca ou un sandwich. Pensez à bien ramener de l’eau et de quoi picorer. Et oui il n’y a que vous, le soleil et la mer… et 100 autres personnes. C’est magnifique, l’eau est chaud et belle, mais forcément comme on dépose tout le monde au même endroit… il y a du peuple !

Pour encadrer cette sortie, c’est l’occasion de découvrir deux villes portuaires bien mignonnes : Ile Rousse et Saint Florent.
Ile Rousse est très charmante et dispose d’une large place très vivante, prisée des touristes comme des locaux. S’y juxtaposent, 2 rues principales pleines de bonnes tables.
Saint Florent est certes moins charmant que Ile Rousse, mais conserve une ambiance détendue et familiale, qui à elle seule justifie une halte.

… plusieurs petits villages très mignons valent le détour. Je vous conseille de prendre la D71 pour serpenter dans les montagnes et faire une halte. Tout le monde vous parlera de Sant’Antonino, un peu pris d’assaut par les touristes, qui a le label “Plus beaux villages de France”.

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CALVI


Ah Calvi… Je suis fan de cette ville. Oui Calvi est magique et je crois qu’elle fait partie de mes villes préférées. Son imposante citadelle est majestueuse et se promener dans ses ruelles vous donne la sensation d’être dans un film médiéval. Au top ! 

La ville basse est  très sympa aussi, même s’il est dur de déceler les restau “attrape-touristes” parmi toutes ces tables qui se juxtaposent sur la marina. Quand on a trouvé le bon, comme il est agréable de siroter une boisson face à la baie ! La ruelle parallèle au port est parsemée de petites boutiques où on ne se lasse pas d’aller et venir… impossible de repartir les mains vides !

BON PLAN : Dans les terres, Calenzana est le point de départ du GR20. C’est aussi ici que se trouve une incroyable table corse : « A Stazzona ». Le cadre est idyllique et la cuisine fabuleuse. Vous prenez place sur une terrasse arborée à l’arrière du restaurant. Vous avez les montagnes comme cadre pour un repas très authentique.

COUP DE COEUR : pour la boutique Corsica Beauty, 100% made in Corse qui propose des produits bio naturels, non testés sur les animaux, de plusieurs marques corses. La boutique est très agréable avec son décor zen.

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GOLFE DE PORTO


Une bien jolie route vous attend pour rejoindre Porto. C’est aussi une ville que j’affectionne car elle est bien différente de Calvi. Il s’agit d’un golfe tout en longueur au fond duquel se dresse magnifiquement sa Tour génoise carrée. On aime tout de suite l’ambiance et ce n’est pas pour rien que le golfe est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

La ville est séparée en deux par un cours d’eau. D’un côté la Tour, les restaurants, les hôtels, et de l’autre la plage de galet accessible par un pont piéton.

C’est ici que j’ai vu un des plus beaux coucher de soleil. Quand le ciel se pare de rouge et d’orange, enveloppant la Tour dans une couverture mystique, on croirait assister à une scène de science fiction. Vraiment très romantique !

★ ASTUCE : Pour les restaurants, venez tôt et n’hésitez pas à réserver !

Elle se visite contre quelques deniers et ça vaut le coup. La vue d’en haut sur le Golfe et la mer m’ont enchanté.

Au nord de Porto se trouve une vallée protégée où se trouvent de nombreuses piscines naturelles. En Corse vous avez la mer, mais dans les terres on se rafraîchit dans les cours d’eau qui parfois forment de vraies petites piscines. C’est juste génial de se baigner au coeur de la nature avec comme décor les arbres, les rochers, une montagne grandiose, et parfois même… des biquettes !

A la sortie de Porto, vous emprunterez une route mythique de la Corse, celle qui vous mène au coeur des magnifiques Calanques. On entend d’ici les chants polyphoniques, et ses rochers granitiques abruptes vous plongent tournant après tournant dans un labyrinthe sublime. Les sculptures rouges sur fond bleu façonnées par les éléments vous laissent rêveur…

Le point rouge est évident à deviner : elles sont victimes de leur succès est beaucoup de monde s’arrête de manière anarchique sur cette petite route escarpée que l’on voudrait garder pour soi. Le mieux est de venir à des heures stratégiques, ou bien de ne pas s’attarder. Par chance cette beauté là se retrouve ailleurs sur l’île au hasard d’une route où l’on est en tête à tête avec la montagne.

⛱ Je vous conseille la plage d’Arone, ne serait ce que pour la route qui y mène (D824) avec ses somptueux points de vue.

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CORTE


Inévitable… le centre de la Corse. Les corses ont longtemps été des montagnards, fuyant la côte synonyme de maladie et d’envahisseurs, ils restèrent cachés dans leurs maquis bien longtemps, avant de finalement s’approprier le littoral. Aujourd’hui la tendance s’est inversée et les nombreux villages corses de montagne témoignent de ce passé.

Village où Pascal Paoli élit demeure 14 ans, la citadelle est la capitale historique et culturelle de la Corse. La ville haute est mignonne et fait un joli point de chute pour rayonner dans la région. Vous pourrez siroter un cap corse sur la place Paoli avant de vous attaquer à la citadelle. Ne manquez pas le belvédère qui offre un superbe point de vue sur la ville et les montagnes. Pour vous instruire un peu sur l’histoire de l’île, vous pouvez passer au musée d’Anthropologie de la Corse.

Si vous vous arrêtez à Corte, vous ne devez pas passer à côté des Gorges de la Restonica. De multiples piscines naturelles se sont créées sur plusieurs kilomètres à partir du lac Melo, pour notre plus grand plaisir ! Cette halte fraîcheur offre une escapade nature au top : la nature est magnifique, on est happé par le cliqueti de l’eau, les rochers nous appellent à nous allonger et à profiter de l’instant présent.

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AJACCIO


Ajaccio n’est la plupart du temps qu’une étape avant de prendre le bateau pour le Continent. Toutefois je vous conseille de prendre 1 jour voire 2 pour visiter la vieille ville qui a une atmosphère particulière. Je m’y suis personnellement attachée à force de m’y rendre. Notamment pour ses boutiques dans la rue piétonne principale, où vous pourrez acheter des bijoux, des produits locaux, des souvenirs en tout genre ; pour son marché sur la place Foch où on peut déguster des produits typiques ; pour son port où l’on peut se promener tout en regarder les bateaux, rien de tel pour une balade digestive. A chaque fois que je vais en Corse, je réserve toujours une journée de flânerie dans ses ruelles avant de quitter cette île merveilleuse.

C’est un peu bruyant et pas mal le bazar, surtout quand vous circulez en voiture, je vous l’accorde, mais c’est ce qui fait son charme méditerranéen ! Pour circuler ce n’est pas toujours évident et je vous conseille de vous garer sur le parking du port qui se trouve juste à proximité de la rue piétonne principale. Il y a toujours de la place (le soir, venez assez tôt) et vous achetez votre tranquillité. En vacances, on a pas forcément envie de se stresser en voiture !

J’adore emprunter cette rue. Parallèle au cours Napoléon, difficile de passer à côté. Pas d’embrouille, c’est tout droit, des boutiques de partout, il y en a pour tous les goûts. Si vous êtes à la recherche d’une flânerie tranquille, venez l’après-midi. Pour ceux qui préfèrent l’animation, venez plutôt le soir à partir de 18h. Toutefois,  je vous conseille de faire les 2, pour vous plonger dans les deux ambiances, qui ont chacune leur intérêt. Un soir j’ai eu la chance d’assister à des chants polyphoniques corses donnés par 3 jeunes sur le parvis d’une petite église… je vous laisse imaginer les frissons.

Cette grande place piétonne est très agréable, et lorsque je m’y suis rendue la dernière fois il y a avait une dégustation de vins locaux organisée autour de petits stands avec une ambiance bon enfant. Je vous invite à vous perdre dans les ruelles de l’autre côté.

★ ASTUCE : C’est d’ici que part le petit train d’Ajaccio vers les Îles Sanguinaires

Situé au coeur de la vieille ville, que l’on soit passionné d’Histoire ou non, on est curieux de visiter cette maison où est né Napoléon Bonaparte.

⛱ Le long de la D111 à l’ouest de la ville se trouve une multitude de petites plages rocheuses ou sableuses, et donc de restaurants et de logements. Certains y passent leur séjour ajaccien. Attention aux restaurants qui sont souvent bien trop chers pour la qualité qu’ils proposent, et dont l’accueil est parfois plus que limite. Difficile de trouver un petit bout de rocher tranquille ! Mais ma foi si ce n’est que pour une journée, on peut y trouver son bonheur en cherchant bien. Les familles venant plutôt à partir de 16h, vous serez plus à même de trouver où poser votre serviette sur l’heure du déjeuner.

➸ Pour s’y rendre : en voiture par la D111 ou bien avec le petit train.
Connu pour son coucher de soleil, vous pouvez monter en haut du chemin qui mène sur les hauteurs de la Parata. La vue est belle évidemment, toutefois le coucher de soleil n’est pas forcément plus spectaculaire qu’ailleurs, et le monde gâche un peu le plaisir. Pour ma part, je préfère trouver un endroit tranquille loin de la foule. Mais si vous êtes en weekend à Ajaccio ou bien que vous n’êtes pas motorisés, c’est un bel endroit pour observer la mer engloutir le soleil.

Si aimez les animaux et les protéger, vous serez ravis de vous promener dans la réserve A Cupulatta à l’est d’Ajaccio (environ 30 minutes de route). Vous pourrez observer pas mal d’espèces que le parc s’efforce de préserver.

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L’ALTA ROCCA


Impossible de ne pas passer dans ces montagnes emblématiques de la Corse. Lorsque l’on vient de Sartène, la D69 qui vous conduit au Col de la Vaccia est de toute beauté. 

C’est l’occasion de faire halte dans les petits villages, et de voir des panoramas magiques. Je me suis notamment arrêtée à Sainte Lucie de Tallano qui est très mignon, et où l’on peut acheter de l’huile d’olive locale.

Chouette promenade à travers les arbres sans difficulté. J’ai pris un audioguide pour pouvoir bien comprendre ce que je voyais, et j’ai trouvé cette visite vraiment sympa. À la clef, les ruines d’une forteresse énigmatique sur fond de musique corse.

Au sud de l’Alta Rocca, la belle ville de Sartène. Prospère Mérimé qualifia la ville de “la plus corse des villes corses” car très typique de l’île, perchée sur ses collines. Vous pourrez écoutez les polyphonies corses de Jean Paul Poletti et le choeur de Sartène.

Pour y parvenir, vous devrez vous enfoncer dans les montagnes sur une route sinueuse peuplée de pins, de cèdres, de sapins… un régal pour les yeux… et le nez ! C’est comme un appel à ce qui arrive. On est hypnotisé, on trépigne d’arriver. Quand enfin au loin, on aperçoit des pics rouges déchirants le ciel. Les Aiguilles de Bavella offre un spectacle mémorable. On serpente jusqu’à elles et on ne peut résister à un arrêt sauvage pour les prendre en photo ! Quand vous arrivez au col, vous trouverez un grand parking d’où partent des randonnées. Il y a de quoi se restaurer également.

A voir : le belvédère derrière la Statue de la Vierge

En Corse vous trouverez de très bons vins un peu partout sur le territoire.

MES COUPS DE COEUR :

Fiumiccicole : situé sur la route de Levie entre Sartène et Propriano. Si je devais personnellement vous conseiller de ramener du vin sur le continent, ce serait bien celui-ci. En 20 ans, ce domaine a su créer et consolider sa renommée, de par la qualité de ses vins, en récoltant plusieurs médailles au concours agricole. Si leur rosé est très primé, je vous conseille surtout le vin rouge, en particulier celui de la cuvée Vassilia. Il s’agit d’un vin rouge doté d’une forte personnalité, et très constant en terme de qualité au fil des années. C’est un vin de garde, donc, à consommer en général 5 à 8 ans après la date de mise en bouteille.
Accueil moyen.

Clos d’Alzeto : situé non loin d’Ajaccio en allant vers Sartène. Voici mon 2ème coup de coeur. Pour ce domaine, je n’ai pas de vin en particulier à vous conseiller, tant ils diffèrent entre le vin rouge, le vin blanc, le rosé, et les années… Mais l’accueil est très cordial, et on vous fera déguster des vins avec plaisir, tout en vous donnant de bons conseils. De plus, vous pourrez acheter de l’huile d’olive du domaine (qui dispose d’une oliveraie), et aussi un whisky corse, qui est assez jeune mais franchement intéressant.

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BONIFACIO


Sa riche Histoire, voyant défiler Grecs, Romains, Génois, Français, a fait de Bonifacio une forteresse imposante avec ses 2,5 km de remparts de 8 mètres de haut. La N196 qui va de Sartène à Bonifacio est superbe. On sent que l’on change de décor. La mer se devine petit à petit au loin, les falaises se dessinent : magnifique ! 

Bonifacio est composée d’une ville basse (la marina) et d’une ville haute (la vieille ville). Bonifacio est prise d’assaut l’été. Très dur de se garer ! vous trouverez 3 parkings payants en bas de la vieille ville, je vous conseille de vous y arrêter, si vous ne voulez pas perdre de temps et profiter de votre journée. Autre conseil : venez le plus tôt possible !

La ville basse est une marina où s’entassent les bars et restaurants. À mon sens la ville haute dispose de plus de charme et de meilleures table ! Vous y accédez par un escalier relativement raide, où vous pourrez, à la fin de celui-ci, admirer la magnifique baie de Bonifacio sur un belvédère.

Serpenter dans les ruelles est un vrai plaisir, on sent l’authenticité même si elle est un peu écornée par le tourisme de masse. Tout plein de charme, et flâner est très agréable. Des petites boutiques, plein de restau (pensez à réserver en haute saison !)

Pas moins de… 187 marches ! Mais l’expérience vaut le détour. Magnifique vue sur les falaises et la mer depuis cet escalier creusé à même la roche et un petit sentier plein de charme.

Selon la légende cet escalier aurait été construit en une nuit par les soldats du Roi d’Aragon d’Espagne qui souhaitait assiéger la ville. D’autres hypothèses plus sérieuses tendent à dire qu’il s’agirait d’une brèche naturelle dans la roche, datant du néolithique, aménagée en escalier par des moines habitant la presqu’île de Bonifacio, afin d’accéder à une nappe d’eau douce en contrebas, dans une grotte appelée aujourd’hui la grotte de Saint Barthélémy.

Sur le port, vous trouverez les cabanons des multiples compagnies qui proposent des excursions maritimes autour des falaises, calanques et grottes. J’ai opté pour une excursion aux Îles Lavezzi même si le tarif est élevé. Cette réserve naturelle est un archipel d’îles granitiques modelées par les vents marins, leur donnant un aspect sauvage et… paradisiaque. Plein de petites criques au sable blanc ou presque où l’on peut poser sa serviette.

Attention, l’espace est très protégé et très réglementé. Il vous est interdit de sortir des sentiers, car la flore de cet ilot est unique et très fragile. De plus, monter sur les rochers est formellement interdit, sous peine de perturber la nidification des oiseaux de l’île (et de vous prendre une amende salée !)…

Des bateaux vous déposent sur l’île, et viennent vous y rechercher à heures fixes. Donc forcément il va falloir se battre un peu pour son petit bout de paradis. Mon impression est plutôt mitigée au final car c’est blindé, ce qui gâche le plaisir. Bizarrement il y avait moins de monde en fin d’après midi… alors que nous nous sommes bêtement pointés à 14h, pensant que le soleil dissuaderait les touristes. Belle erreur. C’est tout de même à voir, notamment parce que le bateau qui vous ramène vous fait une petite visite des calanques avec explications du capitaine. Et ça vaut le détour… même si vous êtes entassés.

A une trentaine de minutes en voiture de Bonifacio, se trouve une grande plage de toute beauté. Évidemment pas mal de monde, mais on arrive tout de même à trouver son carré de plage sans trop coller les voisins. C’est en fait une baie magnifique, où il n’est pas rare de croiser… des vaches ! Et oui tout le monde apprécie les beaux paysages littoraux.

Attention, comme la plupart du temps en Corse, le parking est payant.

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***

La Corse est une île aux mille surprises où l’on peut se reconnecter à la nature, et je suis certaine que tous ceux qui y vont n’en reviennent pas indemnes ! J’espère vous avoir donné envie de découvrir cette petite perle, ou bien d’y retourner 😉

Et vous, quels sont vos endroits préférés en Corse ? Partagez nous vos coups de coeur !

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