islande, road trip

4 jours magiques en Islande

2019-11-16T22:01:37+01:00

4 JOURS MAGIQUES EN ISLANDE

Tous ceux qui partent en Islande en reviennent bouleversés… je n’ai pas échappé à la règle. On peut utiliser tous les superlatifs pour ce pays. Pour tous les voyageurs en quête de dépaysement, de nature, de grands espaces, de no man’s land, l’Islande répondra à votre demande !

Je suis allée là-bas avant l’engouement créé par l’Euro 2016 et je dois dire que je me doutais que j’allais aimer, mais honnêtement pas à ce point. Je n’étais pas encore allée non plus dans un pays nordique. Le choc fut total. Les paysages sont vraiment INCROYABLES. Il y a des couleurs qui semblent n’exister que sur ces terres, l’ambiance est absolument unique (même si elle se rapproche des pays nordiques), on est réellement au bout du monde. Fan de Jules Vernes et de son célèbre “Voyage au centre de la Terre”, je repense alors avec affection au personnage de Hans Bjelke, leur guide islandais pendant l’expédition.

Je vous propose dans cet article l’itinéraire que j’ai suivi sur la côte sud de l’Islande afin de voir les sites incontournables de cette région.

CONSEILS AUX VOYAGEURS
⩥ Emportez votre GPS : il vous sera précieux si vous n’avez pas internet à l’international. Ça évite d’en louer un et c’est une garantie pour ne pas se perdre 🙂

LES ÉTAPES DE MON ITINÉRAIRE


ÉTAPE 1 : Le Cercle D’or
– Geysir
– Gullfoss
– Thingvellir

ÉTAPE 2 : La côte sud
– Seljalandsfoss
– Skogafoss
– Skogar
– Dyrholaey

ÉTAPE 3 : La péninsule de Reykjanes
– Kleifarvatn
– Krisuvik
– Grindavik
– le Blue Lagoon

ÉTAPE 4 : Reykjavik
Je ne parle pas de Reykjavik dans cet article car je n’y ai pas passé assez de temps pour écrire dessus. Toutefois avant de reprendre l’avion, c’est l’occasion pour vous de visiter la capitale !

❄ ÉTAPE 1 : LE CERCLE D’OR


Une fois arrivé à l’aéroport de Reykjavik, il faut alors récupérer sa voiture de location pour se rendre à son logement, installer ses petites affaires… et c’est parti pour l’aventure ! Le Cercle d’or est heureusement à la hauteur de son nom !  Il s’agit en fait de trois lieux formant un petit circuit dans la région de Reykjavík.

GEYSIR

C’est un geyser nommé “Stokkur” qui vous attend. On est mis dans le bain tout de suite en marchant dans une terre sombre et boueuse parsemée de petites fumerolles et de neige. On se retrouve entre touristes attroupés (pas tant que ça je vous rassure) autour d’un trou d’eau bouillonnante. Sans prévenir le geyser explose et ça monte plutôt haut ! C’est impressionnant !
Pas de panique si quand vous vous garez, vous entendez au loin des “wouahouuu” d’exclamation “Oh noooonnn, on a tout loupé !!” Don’t panic ! Le geyser vomit son eau bouillante environ toutes les 5 minutes 🙂

GULLFOSS

Cet endroit est célèbre et il y a de quoi ! J’étais vraiment en folie quand j’ai découvert ces chutes d’eau dont on peut ressentir toute la puissance avant même d’être tout près. On se gare et déjà on entend le vacarme de l’eau qui se jette dans la rivière Hvitá. On s’approche et on a une vue plongeante sur l’ensemble. Déjà le spectacle est là !! Il vous faut descendre un escalier puis suivre un chemin en bois pour atteindre les “chutes d’or” au plus près. Le vacarme de l’eau est assourdissant, on se sent tout petit. Un mot, un seul : SPEC-TA-CU-LAIRE.

THINGVELLIR

C’est un parc naturel d’un grand intérêt géologique et historique. Pour les Islandais, cette vallée est le berceau de la nation : c’est ici que se réunissaient les chefs du pays et que se trouvait le 1er parlement islandais « L’Althing » fondé en l’an 930. L’indépendance de l’Islande a été proclamée à cet endroit précis le 17 juin 1944.

On découvre une plaine sillonnée de failles à ciel ouvert, résultat du chevauchement des plaques tectoniques d’Eurasie et d’Amérique du Nord. C’est vraiment impressionnant, on se sent tout petit ! En remontant le chemin, vous arrivez à un point de vue où l’on dégaine forcément l’appareil photo.

🗺 ITINÉRAIRE
Prendre la route 35 pour rejoindre Geysir puis Gullfoss. Prendre successivement par les routes 37, 365, et 36 pour atteindre Thingvellir.

📍GEYSIR
📍GULLFOSS
📍THINGVELLIR

❄ ÉTAPE 2 : LA CÔTE SUD


 L’Islande va vous retourner le coeur avec ses paysages grandioses. Pour vous rendre aux différents points touristiques, il va falloir conduire. Parfois longtemps. Et c’est précisément grâce à ces trajets que la magie va opérer. Vous êtes comme confortablement installés devant un documentaire Arte avec caméra à 360°. Sauf que ce n’est pas un film. Incroyable ! La route se fait en un rien de temps car on ne sait plus où regarder. Le montagnes sont majestueuses, et l’horizon infini. En hiver son manteau blanc rend cette nature inaccessible et impénétrable.

SELJALANDSFOSS

Seljalandsfoss est une chute d’eau dont la particularité est que l’on peut passer dessous à pied. M’enfin en été à mon avis! Je n’ai pas voulu m’aventurer derrière avec la neige à gogo et donc potentiellement le risque de faire un joli plongeon. Il y a un petit escalier qui permet d’avoir une vue plongeante et d’être plus près. Frisson assuré !

SKOGAFOSS

Bizarrement on ne se lasse pas des chutes d’eau car elles ont quelque chose de mystique. Toutes sont différentes et on n’a pas l’impression de faire cent fois la même chose. Celle de Skogafoss est plus impressionnante car elle est plus large que la précédente.

SKOGAR

Vous y trouverez un musée folklorique à la très riche collection d’objets historiques, ainsi qu’une reconstitution d’anciennes habitations islandaises en tourbe.

DYRHOLAEY

Dyrholaey, c’est l’Etretat islandais. On aperçoit au loin son impressionnante falaise en arche qui se dresse fièrement face à la mer. Attention, il s’agit d’une réserve ornithologique fermée de début mai jusqu’à la fin juin pour la période de nidification.

Deux itinéraires sont possibles :
– prendre la route n°215 pour accéder à une superbe plage de cendre noire et magnifiques orgues basaltiques
– prendre la route n°218 pour monter jusqu’au phare afin d’avoir une vue panoramique du site.

Pour moi le clou du spectacle c’est la plage de sable noire. Sur Internet, j’avais vu avant le départ des photos de cette plage avec un horizon qui n’en finit pas, et j’avais vraiment hâte de fouler son sol. Le hasard a fait que le temps était très couvert quand enfin je m’y suis rendue. Une pluie très fine. L’obscurité de l’hiver malgré qu’il ne soit que 15h. Du vent et des vagues qui dansent furieusement. L’air marin qui fouette le visage. L’excitation d’être là, malgré le froid, dans cette ambiance mystique. La sensation d’être seul au monde. Ce moment est gravé dans ma mémoire.

🗺 ITINÉRAIRE
Prendre la route n°1 en direction de Selfoss pour rejoindre le sud de l’Islande et le village de Vik.

📍SELJALANDSFOSS
📍SKOGAFOSS
📍DYRHOLAEY

❄ ÉTAPE 3 : LA PÉNINSULE DE REYKJANES


La route vous emporte de nouveau, et pour de nouveaux paysages insoupçonnés. Vous pensiez en avoir pris plein les yeux ? Eh bien ce n’est pas fini. Malgré l’hiver qui peint le pays en blanc, certains endroits résistent. Des plaines de lichen, des cratères entourés d’une terre ocre, un village aux maisons rouges et bleues, des champs de lave recouverts de mousse… La luminosité est assez incroyable. Même par mauvais temps, on tombe sous le charme.

KLEIFARVATN

Kleifarvatn est un lac de cratères. La grandeur de la nature laisse sans voix. On est seuls au monde face aux éléments. La terre est noire, et la neige éclatante contraste. L’eau est gelée et dessine alors des courbes sur le lac. Que dire ? Les photos valent toutes les descriptions du monde.

KRISUVIK

Quelques kilomètres plus loin, on arrive à Krisuvik. On peut observer l’activité géothermale du site par la vue de nombreux solfatares, marmites de boues et fumerolles. Un petit chemin piéton vous conduit au travers, vous permettant d’être au plus près. L’odeur d’oeuf pourri (eh oui le soufre c’est pas glamour) n’enlève  rien à l’extrème beauté du lieu. La terre est ocre, les solfatares donnent cette couleur jaune, la neige blanche et le ciel d’un bleu polaire. Le soleil couchant s’est invité lors de notre venue et nous a donné un spectacle extraordinaire. Des couleurs incroyables, parant le site de doré.

GRINDAVIK

The cherry on the cake comme on dit. Pour conclure ce voyage épique, nous nous sommes rendus à Grindavik, un petit village de pêcheur. La lumière des derniers rayons du soleil nous a accompagné et a rendu notre passage dans ce lieu idyllique. Des maisons colorées, des pêcheurs affairés, un coucher de soleil somptueux.

BLUE LAGOON

On ne peut pas aller en Islande sans y faire un tour.
C’est certes un peu cher, mais bon. 
Le Blue Lagoon est un lac artificiel dont les eaux sont aux alentours de 40°. Il a acquis une renommé mondiale pour ses effets curatifs sur les maladies de peaux, notamment grâce à son eau à base de silice. Elle contient également des sels minéraux et algues marines, qui lui donnent une couleur bleue turquoise à l’aspect laiteux.
Nous y sommes allés de nuit… enfin à 16h donc disons sans le soleil ! Je pense vraiment que c’est mieux que le jour car on est plongé dans une atmosphère mystique. Le soleil est absent mais ce n’est pas l’obscurité de la nuit, comme le savent ceux qui se sont rendus dans les pays nordiques en hiver. La vapeur du Blue Lagoon, la silhouette des imposantes montagnes, la couleur turquoise de l’eau, créent cette ambiance si particulière.
⩥ 
Attention aux heures de pointe : je pense que le site perdra tout son charme si vous êtes au milieu de touristes…

Pour plus de renseignements sur le site : rendez-vous sur le site du Blue Lagoon

🗺 ITINÉRAIRE
De Hveragerdi, prenez les routes n°38 et 42 pour longer la partie sud de la péninsule de Reykjanes, où vous trouverez Krysuvik, Kleifarvatn  puis le Blue Lagoon. Après votre baignade, il faut prendre la route n°41 qui rejoint l’aéroport de Keflavik à Reykjavik.

📍ON THE ROAD
📍KLEIFARVATN
📍KRISUVIK
📍GRINDAVIK
📍BLUE LAGOON

🏠 OÙ LOGER
Nous étions à Hveragerdi à Gljúfurbústaðir Holiday Homes dans un adorable chalet en bois au milieu de nulle part. Vous êtes indépendants et c’est assez central pour rayonner dans la région. Le chalet est confortable et toutes les fenêtres encadrant la pièce à vivre vous plongent dans une atmosphère nordique et chaleureuse. J’ai adoré !

🌎 Si vous avez besoin d’aide pour organiser votre voyage en Islande et que vous souhaitez faire un séjour personnalisé et authentique, vous pouvez faire appel à des agences spécialisées dans le sur-mesure comme TraceDirecte.
➡ En faisant une demande de devis sur leur site , vous serez recontacté rapidement par un conseiller local qui vous orientera au mieux pour créer votre voyage ✈

***

Mon voyage en Islande est gravé à jamais dans ma mémoire. Ces quelques jours permettent déjà largement de s’imprégner du pays et de son atmosphère unique. J’espère que cet article vous aidera à planifier votre séjour ! Ou bien à vous remémorer de bons souvenirs pour ceux déjà partis !

Et vous, avez vous eu la chance d’aller en Islande ? N’hésitez pas à nous partager votre expérience en commentaire de cet article 🙂

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Vêtements indispensables pour aller dans un pays froid

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LES VÊTEMENTS INDISPENSABLES POUR ALLER DANS UN PAYS FROID

Chouette, votre séjour en Laponie est bouclé ! Vous n’avez qu’une hâte, vous y rendre pour vivre ce dépaysement fabuleux. Comme je vous comprends !

Et là, c’est le drame. Vous regardez des photos sur Internet histoire de rêver un peu, et vous réalisez que là bas, il fait froid… très froid. Vous vous rendez compte que les locaux sont cagoulés, emmitouflés, gantés, bref harnachés pour affronter ce froid auquel nous ne sommes pas habitués. Et pour cause. Là bas, d’octobre à mars, la température peut varier de quelques degrés au dessus de zéro à… -10, parfois -20. Et quand le vent s’en mêle, je ne vous raconte pas !

Évidemment, nous n’avons pas dans nos armoires les habits adaptés à ce climat, et c’est là que se pose la question fatidique :

Que dois-je emmener dans ma valise pour ne pas finir en glaçon ?

 Dans cet article :

Je décrypte pour vous la célèbre technique de l’oignon

Je vous propose un tour d’horizon des vêtements indispensables

Je vous parle des bons réflexes à avoir en fonction des activités que vous allez faire et des changements de températures

AVANT TOUTE CHOSE : 2 CONSEILS


Déterminer dans quelle mesure votre séjour va être sportif ou non

Il faut adapter les vêtements que vous allez emmener à ce que vous allez faire sur place. Est ce que vous allez 5 jours à Oslo ? Faire du chien de traîneau à Rovaniemi ? Faire du motoneige dans les Lyngen Alp ?

Si vous faites de la randonnée, ou des raquettes dans la neige, votre corps va se réchauffer, et il est primordial de penser à prendre des vêtements chauds mais respirants. Sinon, votre corps sera une vraie cocotte minute, vous allez transpirer et ressentir un effet “sauna”. Quand on transpire, nos vêtements s’humidifient, et quand vous allez cesser l’effort, le froid vous glacera jusqu’aux os. Et là, gare aux mauvaises surprises !

À l’inverse, si vous faites de simples visites dans les rues d’Oslo ou de Stockholm, ou même si vous faites du motoneige dans la toundra, votre effort sera toujours très relatif. La respirabilité peut être mise de côté au profit d’habits plus chauds.

 

Privilégiez la praticité de vos couches de vêtements

Je m’explique. Imaginez vous au volant de votre voiture de location en Islande, le chauffage est activé et vous êtes bien au chaud. Vous arrivez devant une superbe cascade gelée, vous sortez, il fait très froid. Vous profitez du panorama, prenez des photos inoubliables, et retournez à votre véhicule. La situation est la même, quand vous êtes dans les rues glaciales de grandes villes, et que vous décidez d’aller visiter un musée bien chauffé.

Vous m’avez compris : essayer d’avoir des couches faciles à enlever et remettre. Des doudounes à zip que vous pouvez ouvrir ou fermer à loisir sont des petits détails qui peuvent considérablement améliorer votre confort sur place.

POUR LE HAUT : LA TECHNIQUE DE L’OIGNON


Voilà ce que je vous préconise, peu importe votre situation : l’infaillible technique de l’oignon. Il s’agit d’une technique “d’empilage” d’habits qui permettront votre confort tant en cas d’effort qu’en cas d’arrêt, et peu importe les conditions climatiques.

Mais attention, le concept ne réside pas dans le fait de prendre plein de vêtements au pif dans son armoire, de les enfiler sans trop de logique et donc de ressembler au bonhomme michelin ! C’est tout un art, un équilibre entre confort et efficacité.

Je vous conseille de choisir votre équipement sur la base d’un système de 3 couches, qui sera le plus souvent suffisant à garantir votre confort et la chaleur.

 LA PREMIÈRE COUCHE

☞ Cette couche a pour but premier de vous tenir bien au sec.

Si vous êtes au sec, vous n’aurez pas froid (ou moins froid) . Et pour cela, le secret de cette couche, c’est la respirabilité. Cette couche doit certes vous protéger du froid, mais elle doit pour cela (et avant tout) permettre à l’humidité et à la chaleur de s’échapper de votre corps.

Je vous conseille donc de prendre une première couche assez près du corps, pour ne pas dire moulante, à la respirabilité optimale.

 

⚠ Éviter absolument le coton. Pour cela 2 matières sont à préconiser : la laine mérinos et le synthétique.

La laine mérinos a la propriété d’être plus chaude que le synthétique ; elle “crée” de la chaleur alors que le synthétique ne fait que la stocker. La laine est naturellement thermorégulante ; et enfin elle a l’avantage de ne pas trop stocker les odeurs.

Mais vous me connaissez, je ne suis pas du genre à user de produits d’origine animale, sachant la souffrance que la production de ces vêtements induit sur ces bêtes. Alors je vous conseille la matière synthétique par éthique… mais aussi pour ses propriétés !

Déjà, je vous déconseille la laine car en fonction du grammage de la laine et de sa qualité, elle pourrait avoir des difficultés à sécher : tout ce qu’on veut éviter ! En effet, c’est en synthétique que vous trouverez une respirabilité optimale, pour ne pas dire exceptionnelle. De plus, vous allez trouver des vêtements stretch parfaitement ajustés, et pour peu que votre peau soit un tantinet sensible, vous aurez certainement moins d’effet irritant avec le synthétique qu’avec la laine.

 LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je peux vous conseiller la sous-couche Odlo WARM MAILLOT DE CORPS MANCHES LONGUES RAS DE COU
Je l’adore, je l’ai en plusieurs coloris, il est vraiment au top ! C’est une seconde peau hyper moelleuse et qui ne retient pas trop les odeurs.

Si votre séjour peut s’avérer très sportif (sorties en raquette intensives, longues randos en montagne) vous pouvez privilégier une sous couche technique plus fine, moins chaude, destinée au ski de fond ou au running.
Encore un Odlo : EVOLUTION WARM MAILLOT DE CORPS
La respirabilité est exceptionnelle !

Pour trouver ces deux sous-vêtements ➠ lien vers le site par ici

 LA SECONDE COUCHE

☞ La 2ème couche (la couche intermédiaire) sert à vous garder bien au chaud.

Elle doit, pour cela, isoler la chaleur en l’empêchant de sortir hors de vos vêtements. En fait, vous ne pouvez pas prendre n’importe quelle matière.
Il faut qu’elle soit chaude en soi, donc pas trop fine.
Il faut qu’elle ne soit pas trop respirante, pour éviter la déperdition de chaleur, MAIS sans être trop imperméable, car vous perdriez les effets de respirabilité de la première couche.

Voici quelques matières que je vous préconise en fonction des situations :

– pour une situation où vous seriez amenés à faire des activités sportives, comme une sortie en raquette, de la rando, ou si les conditions climatiques sont assez douces, je vous préconise la polaireCette matière a l’avantage de vous prémunir du froid même lors de conditions humides (vous avez transpiré, vous êtes mouillés…), et elle a la propriété de transférer l’humidité vers la couche externe.

– S’il fait très froid, et/ou si vous ne comptez pas faire d’activité sportive, clairement, optez pour un duvet en synthétique (polyester). Vous savez, je vous parle d’une doudoune à manches longues. La doudoune, de part son “molletonnage”, sera moins respirante que la polaire mais vous isolera plus du froid. Je vous déconseille le sport intensif avec une doudoune, qui n’évacue pas rapidement l’humidité de votre corps.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Evidemment, je vous parle de duvet en synthétique. Type polyester ou primaloft. Imaginez d’où peuvent venir les plumes du duvet dit “traditionnel”. Pour recueillir le précieux duvet, on plume à vif des oiseaux plusieurs fois par an. Imaginez la douleur… De plus, le duvet en synthétique offre une bien meilleure respirabilité.

J’utilise la polaire Millet LD GREAT ALPS JKT que j’affectionne particulièrement car très agréable à porter et très chaude ➠ lien vers le site ici
Sinon pour la doudoune, la Haglofs ESSENS MIMIC est très bien ➠ lien vers le site ici

Pour les plus petit budget, il y a bien sûr les polaires QUECHUA de Décathlon qui feront l’affaire ➠ lien vers le site ici

★ Astuce : pour vous assurer qu’il n’y a pas de duvet, lisez la composition !
Vous verrez d’écrit : 100% polyester ou polyamide

 LA TROISIÈME COUCHE

☞ Cette dernière couche sera le rempart contre le monde extérieur.

Elle doit vous protéger des intempéries comme le froid, le vent, l’humidité… Donc, elle doit être coupe-vent et imperméable. Par contre, cette couche doit elle aussi permettre l’évacuation de l’humidité des deux premières couches. Et c’est là toute la subtilité !

Soyons clair : beaucoup d’anoraks de ski de base ou de grosses vestes chaudes feront l’affaire, la plupart du temps, si votre séjour s’arrête à déambuler dans les rues d’Oslo ou d’Helskini. Si vous faites du motoneige, chien de traîneau, ou même si vous vous baladez dans les Fjords de Norvège, sur mer, sur terre… vous pouvez connaître en même temps un froid intense, de la pluie ou de grosses chutes de neige, et un froid glacial. Je vous conseille fortement de prospecter si votre veste est adaptée ou non.

Clairement, le top du top est le gore tex. En fait il ne s’agit pas de la matière de l’anorak en tant que tel, mais de son “enveloppe”, de son revêtement extérieur : il s’agit d’une fine membrane (dont la matière et la méthode de fonctionnement est brevetée). Les pores de cette membrane sont 20 000 fois plus petits qu’une goutte d’eau donc l’eau ne peut pas passer à travers. Par contre, ces pores sont 700 fois plus gros qu’une molécule d’eau : donc la transpiration de notre corps peut s’en échapper.
Evidemment cette technologie a un prix, si vraiment vous n’avez pas les moyens d’investir dans une veste en gore tex, un anorak de ski chaud et imperméable sera le strict minimum.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Toutes les vestes se valent plus ou moins. C’est à vous de choisir la veste dans laquelle vous vous sentez bien, au prix que vous souhaitez et au look qui vous plait aussi 😉

Niveau marque, l’embarras du choix :Salomon, HagölfsMillet

⇣ CE QU’IL FAUT RETENIR POUR LA TECHNIQUE DE L’OIGNON ⇣

✓ Ne lésinez pas sur la première sous couche technique. Polyester obligatoire !

✓ Si vous devez faire des concessions sur le budget, préférez investir dans une bonne sous couche et un bon anorak, et recyclez votre vieille polaire bon marché !

✓ Votre anorak de ski suffira dans la majorité des situations. Attention en cas de conditions extrêmes, soyez sûrs qu’il est suffisamment imperméable et suffisamment respirant, sinon, investissez dans une veste gore tex.

POUR LE BAS


❄ Pour la ville, les balades ou les visites tranquilles : je vous conseille votre jeans ou votre pantalon de ville, tout simplement. Généralement si vous êtes correctement équipés ailleurs, ce sera suffisant !
Pour les activités dans le grand froid, comme le motoneige, chien de traineau, balade en raquette, ski, etc… : pantalon de ski obligatoire ! Celui-ci doit être impérativement coupe vent et imperméable.

Le secret, si vous avez peur d’avoir froid, est d’ajouter à ces 2 pantalons (de ville ou de ski), un collant fin et chaud, en fonction des températures (testé et approuvé !)

↠ En ville, il peut vraiment faire très froid. Car si la température réelle ou ressentie va sous les -5 degrés, votre pantalon va vite montrer ses limites !
↠ En outdoor, même s’il y a grand soleil, le vent est un cauchemar et il peut vraiment faire glacial.

LES CHAUSSURES


Oubliez vos chaussures de ville ou vos baskets.

Il va vous falloir des chaussures imperméables

S’il neige, s’il pleut, cela peut aller de soi. Souvent dans les pays froids, la neige colle au sol car il ne fait pas assez chaud pour qu’elle fonde. C’est bête, mais même s’il n’a pas neigé depuis des jours vous pouvez quand même être confronté à un tapis blanc. Quant au cas des villes, elles disposent de bonnes infrastructures de salage et de déneigement… Et c’est pour cela que vous êtes susceptibles de vous retrouver dans des chaussées pleine de gadoue : la neige est à demi fondue, et rien n’est pire que cela pour vous retrouver les pieds trempés.
Quant à cette fameuse “gadoue”, elle a tendance à geler. Et elle pourrait bien vous faire réapprendre la notion de verglas, celui qui glisse vraiment beaucoup ! C’est donc important d’avoir une bonne adhérence, et donc des crampons prévus à cet effet. Pas besoin de chaussures d’alpinisme, hein, mais simplement des chaussons dotées de semelles suffisamment crantées.
⩥ Vous comprenez pourquoi il n’est pas envisageable de vous promener avec vos chaussures de villes ou une paire de sneakers.

Attention aux modèles de chaussures de type après de ski

Car beaucoup d’entre elles… ne feront pas forcément l’affaire ! Bottes montantes, à l’intérieur bien moumouté… Vous vous dites qu’elles seront forcément fonctionnelles, mais pas forcément. Je pense que n’importe quelle botte d’après-ski sera imperméable. Par contre il y a des points qui risquent de pêcher :

les semelles ne sont pas suffisamment élaborées techniquement, ou ne disposent pas de cramponnage suffisamment important. Leur adhérence sur sol verglacé peut montrer ses limites, vous glisserez (trop) facilement. Si la qualité des chaussures n’est pas top, ce cramponnage peut aussi s’émousser (trop) rapidement si on s’amuse à se promener de rochers en rochers.

pas assez chaudes : avoir un revêtement moumouté, c’est vraiment un petit luxe pour garder ses petons bien au chaud. Mais du coup, entre le revêtement moumouté de l’intérieur, et le revêtement extérieur imperméable, on peut avoir du mal à juger ce qui se passe vraiment ! Si vous essayez vos chaussures en magasin, elles vont forcément vous paraître chaudes. Mais c’est en conditions réelles qu’elles monteront leurs vraies capacités thermiques. Pour marcher des heures dans la neige sans avoir les pieds gelés, c’est l’isolation de la plante des pieds et du revêtement intermédiaire qui va faire toute la différence !

 LES CHAUSSURES QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je vous conseille personnellement de rechercher autour des “bottes de neige”. La plupart du temps moins montantes que les bottes ou chaussures d’après ski, elles sont souvent plus lourdes… mais plus isolantes. Vous pouvez vous tourner vers de grandes marques de sports d’hiver : Millet, Salomon, etc. Généralement, ils ont “peu” de modèles de bottes de neiges. Celles-ci ressemblent à de grosses chaussures de randonnées montantes. Ces modèles sont imperméables, et ont un rapport poid-isolation thermique excellent. Elles ont un look assez sympa, donc on peut les mettre avec un pantalon de ville sans rougir, ainsi qu’avec des vêtements plus épais.

Evidemment, vous pourrez marcher sur tout type de terrain, elles vous garantiront le confort maximum.

Je peux vous conseiller : les bottes de neige Salomon NYTRO GTX ou bien KAÏNA MID GTX ➠ lien du site ici 

LES AUTRES ACCESSOIRES INDISPENSABLES


Des chaussettes

Une bonne paire de chaussettes de ski, voilà ma recommandation. Celles-ci ont de base le bon ratio “conservation chaleur” et “respirabilité” adapté au cas particulier du pied, qui transpire beaucoup naturellement. Polyamide, Acrylique, Laine, Polypropylène, Elasthanne, Coton… Difficile de s’y retrouver dans tous les matériaux disponibles.
Le terme « respirabilité » est souvent source de confusion : il ne s’agit pas, comme on le pense souvent, de la capacité d’un tissu à laisser l’air circuler à travers. Il s’agit de laisser la transpiration s’échapper sous forme de vapeur d’eau, ce qui est primordial lorsque que l’on fournit un effort intense et que l’on ne veut pas être trempé rapidement.

Des gants

Indispensable ! À moins d’aimer les engelures… Je vous recommande d’avoir deux types de gants. J’utilise personnellement cette méthode. 

Des gants fins : en ville, vous pouvez vous contenter d’une paire de gants fins, notamment avec doigts tactiles, pour pouvoir utiliser l’appareil photo ou le téléphone sans avoir les mains congelées.
Des gants de ski : pour le outdoor type ski, on utilise bien sûr les gants de ski imperméables et isolants.
⩥ Si vous faites des activités type motoneige, il peut faire vraiment très froid : dans ce cas là on hésite pas à utiliser ses gants fins comme sous-gants et à mettre les gants de ski par dessus. Encore la technique de l’oignon ni plus ni moins.

 Une écharpe

Évidemment, une écharpe est la bienvenue ! Certains n’en utilisent pas car leur pull est montant donc le col fait office de barrière au froid. Pour les grand frileux comme moi, c’est une autre affaire. Hors de question de partir sans ! Il existe des écharpes en polaire qui sont fines, peu encombrantes et bien isolantes.

Un masque

Il va vous être indispensable pour beaucoup d’activités comme le chien de traîneau, le ski, la motoneige. Non seulement il va vous protéger du froid et éviter à vos yeux de “pleurer”, mais il permet de ne pas être ébloui quand il y a une forte luminosité. La neige est un excellent réflecteur de lumière, et par conséquent même par faible luminosité il devient bien utile ! Le soleil sur la neige, ça peut franchement être gênant, voir aveuglant.

Il existe plusieurs type de masques selon la luminosité : pour temps ensoleillé, couvert, nuageux, nocturne.

Une cagoule

Toujours pour les activités sportives. Elle permet d’isoler votre tête du froid, notamment quand vous êtes confrontés au vent, elle a un effet coup-vent non négligeable. Tout comme pour le masque, on la regrette vite dès lors qu’on prend de la vitesse. Je peux vous dire que j’ai oublié ma cagoule pour faire du chien de traîneau une fois… ben on ne m’y prendra plus ! Le vent vous brûle les joues, le nez, et ça peut réellement devenir douloureux.

Au delà des activités sportives, je n’étais pas mécontente de l’avoir quand le froid était mordant, notamment en Laponie, dès le jour tombé (soit vers 14-15h en hiver!). Elle tient au chaud votre tête, et comme vous le savez, il est primordial pour ne pas avoir froid de couvrir les extrémités du corps. De plus, comme une cagoule est fine et élastique, elle s’enlève et se range facilement dans votre manteau.

Bonnet et bandeau

Pensez à vos pauvres oreilles ! Si la cagoule est pratique pour les activités sportives, elle est tout de suite moi assumable en ville ^^ Le bandeau ou le bonnet sont alors leurs cousins indispensables pour rester au chaud et être présentable. J’ai pour habitude de faire la technique de l’oignon en cas de vent : bandeau puis bonnet puis capuche ! Oui oui c’est très efficace 🙂

 LES ACCESSOIRES QUE JE VOUS RECOMMANDE

J’ai personnellement un cagoule LAFUMA qui existe en version masque ➠ lien du site ici

Pour les masques, la rolls royce est la marque Oakley. Mais vu le prix, je vous conseille plutôt de prendre 2 paires chez Bollé qui est une bonne marque : une pour un temps ensoleillé, une pour un temps couvert ➠ lien du site ici

Besoin d’inspiration ?


🌎 Si vous cherchez de l’inspiration pour votre voyage et que vous souhaitez faire un séjour personnalisé et authentique, vous pouvez faire appel à des agences spécialisées dans le sur-mesure comme Evaneos.

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J’espère que cet article vous aura permis de faire le tri dans la jungle des vêtements d’hiver, et de mieux comprendre ce qu’il est judicieux de prendre ou non pour un voyage comme celui-là. Surtout qu’une fois sur place vous n’aurez plus forcement le choix des modèles… et des prix !

Peut-être avez vous d’ailleurs une anecdote à ce sujet à nous partager en commentaire de cet article 😉

Cet article vous a plu ?

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Vêtements indispensables pour aller dans un pays froid2019-11-21T20:59:15+01:00
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