Ajaccio

2019-10-14T16:19:19+02:00

VISITER AJACCIO

Ajaccio n’est la plupart du temps qu’une étape avant de prendre le bateau pour le continent. Toutefois je vous conseille de prendre 1 jour voir 2 pour prendre le temps de visiter la vieille ville qui a une atmosphère particulière. Je m’y suis personnellement attachée à force de m’y rendre. Notamment pour ses boutiques dans la rue piétonne principale, où vous pourrez acheter des bijoux, des produits corses, des souvenirs en tout genre ; pour son marché sur la place Foch où on peut déguster des produits typiques ; pour son port où l’on peut se promener tout en regardant les bateaux, rien de tel pour une balade digestive. À chaque fois que je vais en Corse, je réserve toujours une journée de flânerie dans ses ruelles avant de quitter cette île merveilleuse.

Que visiter à Ajaccio :

  • rue piétonne principale
  • musée Fesch
  • bibliothèque municipale
  • place Foche
  • musée Napoléon Bonaparte
  • plage
  • tour de la Parata

➜ C’est un peu bruyant et pas mal le bazar, surtout quand vous circulez en voiture, je vous l’accorde, mais c’est ce qui fait son charme méditerranéen ! Pour circuler ce n’est pas toujours évident et je vous conseille de vous garer sur le parking du port qui se trouve juste à proximité de la rue piétonne principale. Il y a toujours de la place (le soir, venez assez tôt) et vous achetez votre tranquillité. En vacances, on a pas forcément envie de se stresser en voiture !

RUE PIÉTONNE PRINCIPALE

J’adore emprunter cette rue qui est parallèle au cours Napoléon. Difficile de passer à côté. Pas d’embrouille, c’est tout droit, des boutiques de partout, il y en a pour tous les goûts. Le made in china côtoie l’artisanat, à vous de fouiner pour trouver votre bonheur. C’est ce qui fait le charme aussi de cette rue. Si vous êtes à la recherche d’une flânerie tranquille, venez l’après-midi. Pour ceux qui préfèrent l’animation, venez plutôt le soir à partir de 18h. Toutefois, je vous conseille de faire les 2, pour vous plonger dans les deux ambiances, qui ont chacune leur intérêt. Un soir j’ai eu la chance d’assister à des chants polyphoniques corses donnés par 3 jeunes sur le parvis d’une petite église… je vous laisse imaginer les frissons.

MUSÉE FESCH

C’est LE musée de la ville. On y trouve essentiellement de la peinture italienne allant des primitifs italiens aux peintures du 18ème, et quelques sculptures. Seuls les amateurs de peinture apprécieront, sinon l’ennui pourrait se faire sentir. La collection est impressionnante pour la ville. On y croise du Botticelli, un Pisano, un Véronèse, un buste de Napoléon et de quelques membres de sa famille. On y accède par une belle cour où trône une statue du Cardinal Fesch. Il y a 2 niveaux plus le rez-de-chaussée à visiter.

Tarif 2018 : 8€/pers.

★ le billet donne accès à la Chapelle Impériale qui est accolée au Musée Fesch : beau bâtiment datant du 19ème siècle dans lequel se trouve les tombeaux de la famille Bonaparte.

✦ PAUSE SHOPPING 
Cachée à côté de la Chapelle Petit Saint-Roch, en face du musée Fesch, la boutique Naturellement Corse est une petite boutique que j’affectionne. On y trouve des bijoux, des produits cosmétiques (dont certains slow cosmétique comme Réalia ou Indemne), des bougies, des savons, de huiles essentielles de chez Vitalba ↝ voir mon article sur Vitalba.

BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE

À ne manquer sous aucun prétexte ! Cette toute petite bibliothèque est en fait une immense pièce unique aux murs recouverts de livres anciens. Les fans de la Belle et la Bête s’y croiront ! La table massive au centre donne envie de s’y asseoir et de rester un long moment à admirer les lieux. C’est un bien bel endroit qui vaut le coup d’oeil, d’autant plus que l’entrée est gratuite.

PLACE FOCH

Cette grande place piétonne entourée de palmiers est agréable. On y admire la fontaine des Quatre Lions surmontée d’une statue en marbre de Bonaparte. Lorsque je m’y suis rendue la dernière fois il y a avait une dégustation de vins locaux organisée autour de petits stands avec une ambiance bon enfant. C’est ici que se tient le marché tous les matins et au bout se trouve le port de plaisance.

✔ C’est d’ici que part le petit train d’Ajaccio vers les Îles Sanguinaires. Il y a un petit stand pour acheter les billets et prendre des renseignements.

MAISON DE NAPOLÉON BONAPARTE

Située au coeur de la vieille ville, que l’on soit passionné d’Histoire ou non, fan de Napoléon ou non, on est curieux de visiter cette maison où est né Napoléon Bonaparte. On vous donne un audioguide qui est plutôt sympa et permet de bien comprendre les différentes pièces et l’histoire de cette maison. Ce qu’on voit aujourd’hui est en réalité la maison façonnée par Napoléon III, car il ne reste rien du cadre dans lequel grandit Napoléon.
J’ai beaucoup apprécié cette visite, et notamment l’arbre généalogique tout à la fin au rez-de-chaussée. On a droit à une mèche de cheveux de l’Empereur et quelques objets personnels de la famille, ce qui permet de rendre vivant ce lieu particulier.
Bref je vous recommande de faire cette visite car qu’on aime ou pas Napoléon, c’est toujours passionnant de se plonger dans un petit bout de vie des grands personnages de l’Histoire.

Tarif 2018 : 7€/pers.

↝ Je vous invite ensuite à vous perdre dans les ruelles du quartier qui sont très mignonnes et vous plongent dans le vrai Ajaccio.

PLAGES : OÙ FAIRE TREMPETTE ?

⛱ Le long de la D111 à l’ouest de la ville se trouve une multitude de petites plages rocheuses ou sableuses, et donc de restaurants et de logements. Certains y passent leur séjour ajaccien. Attention aux restaurants qui sont souvent bien trop chers pour la qualité qu’ils proposent, et dont l’accueil est parfois plus que limite. Difficile de trouver un petit bout de rocher tranquille ! Mais ma foi si ce n’est que pour une journée, on peut y trouver son bonheur en cherchant bien. Les familles venant plutôt à partir de 16h, vous serez plus à même de trouver où poser votre serviette sur l’heure du déjeuner.

⛱  Si vous voulez rester en centre ville, il existe plusieurs petites plages accessibles : la plage du Trottel ou bien la plage Saint-François (cf carte au début de cette article)

TOUR DE LA PARATA

C’est ici que l’on peut admirer un beau coucher soleil sur les célèbres îles Sanguinaires. Un petit chemin vous mène sur les hauteurs de la Parata. La vue est belle évidemment, toutefois le coucher de soleil n’est pas forcément plus spectaculaire qu’ailleurs, et le monde gâche un peu le plaisir. Pour ma part, je préfère trouver un endroit tranquille loin de la foule. Mais si vous êtes en weekend à Ajaccio ou bien que vous n’êtes pas motorisés, c’est un bel endroit pour observer la mer engloutir le soleil.

➸ Pour s’y rendre : en voiture par la D111 ou bien avec le petit train.

OÙ MANGER

J’ai découvert par hasard une super petite adresse non loin de la place Foch. La Brasserie l’instant permet de manger en terrasse, sous des tonnelles. Le cadre est charmant et l’accueil amical. On y mange bien et pour un prix correct. La cuisine n’est pas forcément raffinée mais ça a le mérite d’être simple et efficace.

📍1 Rue Emmanuel Arène, 20000 Ajaccio

❥ adresse vegan-friendly

***

Je ne peux que vous inciter à passer du temps à découvrir cette capitale au premier abord pas forcément séduisante, mais qui a un charme certain. Ne soyez pas effrayés par le joyeux bazar des voitures : c’est une ville agréable à arpenter à pied !

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Escapade dans les Cyclades du nord

2019-10-19T11:31:55+02:00

ESCAPADE DANS LES CYCLADES DU NORD

On connaît tous les mythes grecs, leurs dieux, leurs héros. Une fois ces îles visitées, on comprend mieux pourquoi tant de légendes existent sur la Grèce. Il y règne ici une atmosphère comme nulle part ailleurs. Ses paysages sont mythiques, sa mer chaude est turquoise, la gastronomie est divine, les locaux accueillants. Tout porte à croire qu’Apollon ou  Aphrodite ont élu domicile sur l’une de ces îles merveilleuses.

 

TOUT D’ABORD


Un de mes plaisirs à l’étranger est d’apprendre la langue du pays. Ne parlant pas le grec, j’ai toutefois appris quelques phrases basiques. Saluer ou remercier en grec fait souvent très plaisir aux locaux que vous croisez, qui ne sont pas habitués à cette attention. Voici ma petite sélection :

Bonjour et au revoir : yássas
Bonne nuit : kalinikhta
Oui : né
Non : ochi
Merci : èfkharisto
S’il-vous-plaît : parakalo


ASTUCES :

Radio : la chaîne de radio 100.3 est top, très hétéroclite et moderne, nous sommes restés branchés dessus tous les jours !

Météo : Peut être ne le savez vous pas, mais en été dans les Cyclades, souffle tout le long de l’été un vent du nord, nommé meltem ou meltemi. Ce vent a l’avantage d’agir comme une immense source d’air conditionné dans toutes les îles grecques, ce qui rend les températures bien plus supportables. Par contre, attendez-vous certains jours à subir de sacrées rafales de vent, la navigation peut se révéler un peu dangereuse pour les novices, et certains jours, si le vent est vraiment très fort, des départs de catamarans peuvent se trouver retardés ou même annulés (mais c’est heureusement assez rare, les compagnies de ferry ou catamarans grecques sont plutôt fiables !)

Voici un site ou vous pouvez voir en temps réel la météo et les prédictions de la force du vent dans les Cyclades : http://www.poseidon.hcmr.gr

Plusieurs compagnies : Aegan Airlines ou Olympic Air. Mais pour ma part j’ai utilisé EasyJet et Transavia. Ces low-cost font parfaitement l’affaire et sont directs vers Mykonos ou Santorin. Attention toutefois, les liaisons ne se font qu’en haute saison.

D’ÎLE EN ÎLE

Il existe plusieurs compagnies qui font les liaisons inter-îles (Seajet, Hellenic Seaways, Blue Star Ferries, etc). Sachez qu’il y a 2 types de ferry : les hydroglisseurs (plus rapides mais plus chers) et les ferries classiques (plus lents mais tellement moins chers!). Pour préparer mon voyage j’ai utilisé A Ferry qui vous propose les différents bateaux selon les liaisons.

UNE FOIS SUR L’ÎLE

Vous avez le choix. Du moins cher au plus cher : bus, scooter, quad ou voiture. Vous pouvez louer quelques jours avant votre arrivée en contactant une agence par mail, ou bien venir les mains dans les poches (attention aux périodes d’affluence!).

Pour faire son choix, il faut prendre en compte la singularité de l’île et la météo du moment. Dans les Cyclades, il y a parfois beaucoup de vent, les îles n’ont pas toutes la même taille, et tout le monde n’est pas un as du scooter. Celui-ci n’est pas le meilleur choix si vous n’êtes pas à l’aise avec.  J’ai personnellement opté pour le quad qui est plus sécurisant, moins fatiguant, et, entre nous, ultra ludique !! Pour bronzer, le quad c’est le pied 😉 Il ne sont pas chers (environ 20 à 30€ la journée selon l’île) et faciles à prendre en main.

C’est sans nul doute le pays où j’ai le mieux mangé. Les plats sont simples en apparence mais tellement divins ! C’est comme partout, il faut bien choisir son restau, mais si vous avez fait bonne pioche, le rapport qualité prix est juste incroyable. Les plats tournent autour de 8€ et on s’en sort bien souvent à 30 voir 20€ avec plusieurs petites portions à partager et boisson, tout çà pour deux personnes ! Manger sur le pouce n’a jamais été aussi facile !

Il vous faudra goûter une salade grecque (avec du local cheese s’il-vous-plaît et non pas la feta qui est importée du continent) et les plats à base d’aubergine qui sont délicieux (notamment l’imam).

/Pour info/ Pour les végétariens, la Grèce est un paradis. Ils font naturellement beaucoup de plats à base de légumes.

QUELQUES PETITES CHOSES À SAVOIR…

… concernant les restaurants. L’eau et le pain sont payants. On vous pose la bouteille sur la table sans rien vous demander (quand on ne vous l’ouvre pas directement), n’imaginez pas que c’est gratuit. Ici l’eau n’est pas toujours potable (elle est souvent acheminée par cargo pour approvisionner les îles) et il n’est pas d’usage de servir des carafes d’eau. Concernant le pain, même combat. Il est apporté avec les couverts et facturé soit au panier, soit par personne.

Le tout est d’être très vigilant à son addition : ils vous comptent souvent les deux, même si vous n’y avez pas touché. Ce n’est pas tellement une question de prix mais plutôt de principe. À vous de protester ou non 😉

Pour en savoir plus sur les plats typiques, vous pouvez consulter mon article « Top 7 des plats cycladiques« 

On organise son road-trip dans les Cyclades surtout en fonction des possibilités en bateau. Donc regardez ce qui est possible en premier lieu afin de choisir votre itinéraire. Je me suis concentrée sur les Cyclades du Nord pour ce voyage, et donc je suis arrivée et repartie de Mykonos.

Sommaire

Mykonos  Andros  Tinos  Syros  Sérifos  Sifnos  Paros

MYKONOS


Et bien NON, Mykonos n’est pas que pour les fêtards ! Les guide exagèrent ! C’est aussi très romantique, et déambuler dans son labyrinthe de ruelles est très agréable. Certes il y a des lieux dans le centre ville pour faire la fête toute la nuit, et des plages dédiées aux rencontres et à l’exhibition, sur fond de gros son. Mais on peut tout à fait profiter de cette île en toute quiétude (même si les rues sont bondées a certaines heures de la journée). Déjà, sachez que si les fêtards se couchent tard (à vrai dire très tôt), la ville est à vous le matin quand les fêtard dorment encore, et l’après-midi quand les plages sont prises d’assaut. Ensuite, certains hôtels permettent de profiter du centre sans être embêté par l’agitation ou les nuisances sonores. M’as-tu-vu ? Oui un peu… mais ça reste très décontracté. Personne ne vous dévisage bêtement. Il y a à découvrir à Mykonos et ce serait bien idiot de passer à côté à cause de sa réputation sulfureuse. 

Le centre ville n’est pas loin de ce petit aéroport. Trois possibilités :

↬ Vous avez demandé à votre hôtel de venir vous chercher (certains le font)
↬ Vous prenez le bus : la gare routière de Chora est au coeur du centre ville donc bien pratique !
↬ Vous prenez un taxi : j’ai toujours payé le même prix : 10€. C’est cher c’est clair, mais au final c’est le prix de la tranquillité.

LES MOULINS : L’emblème de l’île. Ils trônent face aux vents. Sympa pour la photo typique grecque 😀

LA PETITE VENISE : on appelle sûrement ce quartier comme ça pour ses habitations aux couleurs vives qui ont les pieds dans l’eau, mais la comparaison s’arrête là. En contre-bas des moulins, vous ne pouvez pas le louper.

SIROTER EN TERRASSE :

Un café grec : ne les vexez pas, commandez un café grec et non pas turc ! Attention rien à voir avec un expresso. La technique est de le boire très lentement. Il faut savoir que le café n’est pas filtré et donc que le marc est au fond de la tasse !

Un Ouzo : c’est leur pastis local, quoique différent au goût pour les connaisseurs 😉

FAIRE DU SHOPPING…

… ou même flâner dans ce labyrinthe mystique ou milles boutiques design se disputent l’attention de badauds. C’est vraiment très ludique de serpenter dans ces ruelles d’un blanc éclatant pour tomber sur une des nombreuses églises, ou sur… un chat endormi.

⛱ Vous pouvez prendre le bus depuis la gare routière du centre ville, ça évite la location de véhicule si on veut juste faire du farniente un après-midi. Là encore selon ce que vous cherchez il ne faut pas se tromper. Pour la fête on opte pour Paradise Beach ou Super Paradise. Sinon on préfère celle d’Agios Ioannis ou Ornos.

Qui dit Grèce, dit sites archéologiques. A Délos, vous allez être servis !

Il s’agit d’une petite île inhabitée de moins de 7km² qui fut une des plus importantes cités de l’antiquité. L’île est le lieu « présumé » de la naissance d’Apollon, et le caractère sacré de l’île interdisait toute naissance ou tout décès sur son sol. C’est pour cela que les mourants et les femmes enceintes étaient déportés sur l’île voisine de Rhénée ! Après avoir brillé pendant des centaines d’années, de par le commerce, l’île ne survécut pas aux différentes guerres et aux attaques de pirates répétées.

On achète son billet sur le port près des embarcadères, et on embarque sur un bateau. Environ 30 minutes plus tard, vous y voilà. On est pas déçu, il y a des ruines en bon état et la balade à travers l’île est vraiment plaisante (attention il n’y a pas d’ombre !) : on peut observer des temples, des villas, des colonnes, des mosaïques… On s’y croirait !

🍴 « POPOLO » : à l’écart de la foule, c’est un super petit café aux prix raisonnables pour boire un café frappé ou un espresso. On commande à l’intérieur et on vous amène tout à votre table.

🍴 « SOUFLAKI STORY » : en plein centre, vous ne pourrez pas le manquer. On dirait le fast-food attitré de la ville, mais la déco est design et les prix abordables pour Mykonos. Ce sont de bonnes portions donc on mange sur le pouce mais on est rassasié. Sur place ou à emporter, je prenais le « veggie lovers » (qui est végé) et la salade grecque.

🍴 “OLLA MYKONOS” : petit adresse gastronomique mais abordable. Il font vraiment de supers plats aux saveurs très travaillées. C’est créatif, surprenant gustativement, et les produits sont de qualité. À tester !

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ANDROS


Andros est l’île la plus au nord des Cyclades. Pour être honnête, cette île est moins enchanteresse que les autres, mais certains endroits sont très beaux tout de même.

La capitale est mignonne et s’y promener est agréable. Une rue principale vous conduit à une place où se trouve plusieurs restaurants. Vous pouvez continuer votre exploration en passant sous une voûte, et ainsi être plus tranquille pour vous promener jusqu’au front de mer où des ruines résistent au temps. Une plage assez sympa à partir de la place principale (en descendant les escaliers) vous attendant, si le coeur vous en dit.

Petite ville balnéaire qui constitue un bon point de chute. Le port est mignon, quelques bons restau et une petite plage pour se détendre. Le mieux est de prendre la première entrée en arrivant de Gravio : la vue est superbe et vous arriverez sur un parking gratuit.

⛱ Celle de Pidima tis Grias est ma préféré. Pas évidente à trouver… mais elle vaut le détour. Un gros rocher se dresse au milieu des eaux, telle une sculpture de Poséidon.

⚠ Attention : elle est orientée est, donc il ne faut pas venir après 16h car plus de soleil sur la plage !

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TINOS


Tinos se trouve au sud d’Andros à 1h30 de ferry. C’est une île très agréable à conduire et les distances ne sont pas longues ce qui permet de prendre son temps pour découvrir et même faire une halte imprévue. Ses petits villages sont vraiment très charmants et ses paysages sublimes.

On arrive à Tinos Town, la capitale de l’île. L’intérêt principale de cette ville est son imposante église orthodoxe Panagia Evanghélistria, qui se trouve en haut de la rue principale. N’hésitez pas à rentrer dans ce lieu de dévotion, où l’on ressent la grande ferveur des grecs. Tinos est la capitale de l’orthodoxie, accueillant chaque année des milliers de pèlerins grecs. Un intriguant tapis rouge longeant la route est utilisé certains d’entre eux (soyons honnêtes : vous verrez exclusivement des femmes et non les hommes !) qui remontent ainsi toute la rue à quatre pattes pour “expier leurs péchés”. J’ai pu voir un père poussant une poussette à côté de sa femme en jeans débardeur faire ce rituel.

Dans les ruelles beaucoup de petites boutiques orthodoxes (des bougies, des icônes, des chapelets, …). On prend plaisir à flâner un après midi dans cette ville mais pas plus, on a vite fait le tour. D’autant plus quand on sait ce qu’il vous attend dans l’île.

C’est animé le midi et le soir, mais comme partout, presque tout est fermé l’après midi, et il n’y a guère mieux à faire que de flâner dans les ruelles.

Nous avons loué notre voiture à Vadilis où ils ne sont pas forcément très avenants, mais vous avez votre voiture rapidement, c’est fiable et pas très cher.

PLANITIS

⛱ Si le vent est faible, vous pouvez vous rendre à Panormos et plus précisément à la plage de Kavalourko. Elle vaut vraiment le détour avec son eau cristalline et ses rochers verts et ocres, et est peu fréquentée en fin d’après midi. Pour peu que comme moi vous aimez vous caler sur un rocher isolé, vous vous sentirez seul au monde.
À noter, nous ne le savions pas : il s’agit d’une plage majoritairement nudiste

On y accède à partir de la plage de Panormos. Soit vous vous garez dans la ville et vous marchez (environ 20 minutes qui passent bien), soit vous trouvez la petite route bien cachée derrière les maisons près de la plage (n’hésitez pas à aller sur la plage en voiture !), vous pourrez vous garer près de la première plage où se trouve la majorité des gens. Il vous faudra la traverser et prendre le petit sentier qui mène de l’autre côté des rochers.

PYRGOS

Village absolument charmant où on se perd dans ses ruelles typiques. La spécificité de ce village est l’omniprésence du marbre : l’île a longtemps été spécialisée dans l’exploitation et la sculpture de ce minéral. A ce propos, il y a un musée des métiers du Marbre (Museum of Marble Crafts) si vous voulez en savoir plus. On croise des locaux, des chats, puis on arrive sur une place fleurie toute mignonne où se trouvent plusieurs cafés.
qui avait l’air très bien, mais il était malheureusement fermé à mon passage.

ISTERNA

COUP DE COEUR : Si vous voulez vous offrir une pause gourmande avec un panorama à couper le souffle, direction 🍴“EXO MERIA”, un restaurant à la vue incroyable sur la baie d’Ormos. Vous pouvez manger ou juste siroter une boisson, mais un conseil, venez en fin de journée et laissez vous hypnotiser par le coucher du soleil derrière les montagnes.

MONASTÈRE DE KECHROVOUNIO

Tenue correcte exigée… pour les femmes mais surtout pour les hommes ! N’espérez pas entrer avec un bermuda et des tongs : c’est pantalon long et chaussures fermées, point barre. Pas de prêt de vêtements.

Je pense que le monastère est une visite très intéressante, mais ne tentez pas de rentrer si vous n’êtes pas “en règle” ! Très mauvais accueil assuré 😉

KTIKADOS

COUP DE COEUR : La halte gastronomique incontournable de cette île est sans conteste le petit restaurant familiale 🍴“AGNADI” dans le charmant village de Ktikados. J’appelle ça “restaurant” car il faut bien le nommer, mais c’est bien plus que ça. Vous êtes installés sur la petite terrasse qui compte 4 tables. Les plats faits par la dame sont des plats simples et traditionnels absolument divins. Zucchini balls, eggplants, imam… Pour ne rien gâcher, la vue est belle, on est abrité du vent et les hôtes sont d’une grande gentillesse. Moi qui n’aime pas le café grec, j’en ai pris les 3 fois où nous avons mangé là-bas. Ils vous offrent même un petit dessert si vous êtes gentils 🙂 (des fruits confits à tomber par terre !)

Cette petite table est un coup de coeur absolu, tant pour la nourriture que pour ses hôtes. On retournerait à Tinos presque juste pour leur faire un coucou.

🏠 OÙ DORMIR

Nous avons décidé de nous faire un petit plaisir pour le logement, étant donné que le reste du temps nous prenons des chambres aux alentours des 40€. Nous avons logé à « Crossroads Inn » dans la commune de Tripotamos. D’une part la situation est idéale pour explorer toute l’île, d’autre part c’est un petit cocon où l’on se sent comme chez soi. Le tarif est certes plus élevé que la moyenne dans les Cyclades mais l’hôtel le vaut largement. Le logement est absolument parfait. Tout y est : c’est authentique, calme, paisible, grand, décoré avec goût. Sofia est vraiment très sympathique et en plus elle vous offre avec la plus grande sincérité les clefs d’un séjour réussi. En plus d’être bien installé, elle vous explique à votre arrivée les différents endroits gastronomiques incontournables. Et ça, ça vaut tous les guides du monde. Elle aime son île et vous sert sur un plateau les petites adresses que vous n’auriez pas forcément dénichées.

❥ Ce que j’ai aimé : la sérénité des lieux, l’emplacement, le confort

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SYROS


Le ferry vous débarque à Ermoupolis. Cette ville est très étendue et s’en est même surprenant car Syros n’est pas une île très grande. Il s’agit de la capitale administrative des Cyclades, et d’un port très actif de transit, ce qui explique sa densité.

En bas, le long du port, vous avez la ville moderne où vous trouverez les commerces et les musées. Et sur les hauteurs vous pourrez apercevoir deux collines où trônent au sommet une église catholique sur l’une, et une église orthodoxe sur l’autre.

Si vous y restez peu de temps tout comme moi, je vous conseille de filer à Ano Syros. Il s’agit de la vieille ville qui entoure l’église catholique. Les plus téméraires iront à pied (je dirais une bonne grosse heure minimum pour atteindre le sommet), sinon vous pouvez prendre un taxi du port (nous avons demandé à une des agences de location de nous en commander un) pour qu’il vous emmène en haut (5€). C’est un vrai plaisir de serpenter dans ces petites ruelles colorées, c’est plein de charme.

Une fois en bas, vous pouvez finir la journée dans la ville moderne à déambuler dans les rues, loucher sur les souvenirs, caresser un chat en manque d’affection, à vous de choisir. A moins de rechercher le calme absolu, Ermoupolis, n’échappe pas à la règle, l’animation ne pointe pas le bout de son nez avant 18h.

Le nord de l’île est la partie sauvage. Quelques petits villages ponctuent votre route. Pour les aventuriers, une rando s’impose : celle qui mène aux différentes plages. Il faut garer sa voiture à la fin de la route de Kambos, puis se lancer sur la petite route escarpée à flanc de montagne pour environ 1h de marche. Ce n’est pas très pentu, c’est même presque tout droit pendant un bon tiers. La vue est splendide. D’un côté Tinos et Andros au loin, de l’autre les dernières montagnes de Syros qui se chevauchent élégamment. Nous n’avons croisé que deux personnes et la plage où nous sommes allés était déserte : le pied. J’ai testé celle de Marmari, qui est belle malgré quelques détritus… L’eau est propre et fraîche, et c’est un vrai plaisir de se baigner après avoir marché sous un soleil de plomb. Des petites biquettes sont même là pour vous tenir compagnie.
⚠  Attention tout de même, c’est très mal balisé.

🍴 Après cet après-midi sauvage loin du monde, nous avons dîner à San Michalis. Il y a deux restaurants. Nous avons choisis le deuxième « PLAKOSTROTO », le plus loin (enfin il est à 500m du premier !) qui est plus mignon et plus abrité du vent. Vous pouvez assister à un coucher de soleil tout en dégustant de bons petits plats (en vous faisant harceler par des chats 🙂 ).

N’ayant qu’un jour devant nous, nous avons fait le tour de l’île en voiture et nous nous sommes arrêtés à quelques endroits qui nous semblaient sympas.

La route du sud qui remonte à Ermoupolis et qui passe par Megas Gialos est très agréable. Nous ne nous sommes pas arrêtés faute de temps, mais de superbes falaises vers Achladi (Vari Bay) méritent sûrement une pause.

KINI

⛱ Petite station balnéaire à l’ouest de Syros qui a une plage sympa et quelques restau.

FINIKAS

⛱ A sud-ouest, Finikas a de très belles plages, notamment Posidonia. L’eau est cristalline et on peut se poser sous des parasols en feuilles de palmier. Très sympa !

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SERIFOS


Sur cette île au passé minier, vous pourrez voir les vestiges de l’exploitation dans le sud, comme des maisons fantômes et des machines en tout genre. C’est assez impressionnant car cela date quand même de la Première Guerre Mondiale ! On apprend dans les guides qu’en 1916, les miniers se révoltèrent contre le propriétaire afin d’obtenir plus de sécurité et un meilleur salaire. L’incident provoqua la mort de plusieurs mineurs et deux policiers furent lapidés. C’est pourquoi on trouve l’année 1916 taguée sur des murs.

CHORA

Petit labyrinthe aux maisons typiquement cycladiques. Petites églises au sommet, rues étroites, la place de la mairie, ce village est charmant. On fait tout de même vite le tour. N’oubliez pas de vous retourner si vous prenez ensuite la route vers Panagia : le village perché sur la montagne est très photogénique !
🍴 Sur le port plein de restau qui se valent tous plus ou moins. Sinon rendez-vous à “METALLEIO”. On ne tombe pas forcément dessus car il se trouve dans une rue parallèle à l’avenue principale. On mange sur une petite terrasse en hauteur. Le restaurateur est adorable et les plats sont très fins !

À L’EST

La route qui va de Livada à Panagia par la côte est vraiment belle. La mer, les montagnes et leurs terrasses offrent un superbe spectacle, notamment en fin de journée.

SIKAMIA

⛱ La route en lacet qui y descend est très belle et offre un avant goût de la plage. Elle est très agréable : grande, sable fin, soleil tout l’après midi. Il y avait très peu de monde quand nous y sommes allés.

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SIFNOS


S’il y a une île où il ne faut pas louper l’occasion de faire du quad c’est bien Sifnos. Tout comme Milos, Sérifos ou Ios, cette île s’y prête très bien. On serpente entre les montagnes qui offrent un beau spectacle et on ressent mieux l’île.

Kamarès est un port très agréable où il fait bon séjourner. Il y a plus de monde que sur les autres îles, mais pas tant que ça, donc on ne se sent pas à l’étroit. Les petits restau qui longent la mer sont plein de charme et on a l’embarras du choix. Des petites boutiques de souvenirs vous narguent, et comme il n’y en a pas beaucoup, on se laisse tenter.

La ville est très mignonne et très cycladique. On trouve des petites échoppes de poteries, spécialité de l’île. C’est un bon endroit pour se poser afin d’explorer l’île.

Pas mal de français toutefois, si certains crispent les orteils en entendant leur langue maternelle au détour d’une ruelle 😉

🍴 Beaucoup de restaurants, station balnéaire oblige. J’ai deux adresses à vous conseiller. « SIRMA » à la fin de la route, donne sur la plage. Vous mangez donc les doigts de pieds dans le sable. L’accueil est prévenant et souriant, et l’on y mange bien. Plus gastronomique mais vraiment incontournable, « L’ABSINTHE » et sa terrasse panoramique. Ce n’est pas tant la vue mais la qualité des plats qui nous a fait revenir plusieurs fois. Plus cher mais c’est très maîtrisé et surprenant dans les goûts. Au top ! (attention ouvert uniquement le soir, pensez à réserver!)

Ce monastère est perché à 400m au flanc d’une des superbes montagnes encadrant Kamarès. Vous pouvez vous y rendre par la route et c’est très facile à trouver. Les derniers mètres de la route vous y conduisant sont toutefois vraiment pentus, et nous avons préféré garer le quad devant l’entrée de la station d’émetteur radio (vous ne pouvez pas la louper) qui se trouve juste au commencement de celle-ci. La vue panoramique sur Kamarès et un bout de la côte nord est vraiment sublime : 360° dans la vue assuré.

Rien que pour la vue sur la baie Agios Georgios, ça vaut le coup de s’y rendre. On ressent à fond ce côté terre-mer tout en traversant des villages authentiques, en croisant des biquettes… au top !

Une fois monté tout en haut puis redescendu tout en bas, on arrive dans le petit port d’Heronissos où se trouve une petite plage. C’est vraiment petit mignon, et si comme moi vous avez oublié votre maillot, il y a des petits bancs pour se poser et juste profiter de la sérénité qui règne. Ce n’est pas incontournable mais si vous avez le temps, il ne faut pas s’en priver !

⛱ Je me suis rendue dans cette baie un peu par hasard. Aucun guide n’en parle (du moins pas ceux que j’ai consultés) et sa route chaotique n’est pas engageante.

En effet, il faut s’armer de patience pour descendre toute la côte au vu des nombreux cailloux et bosses qui vous incitent à faire demi-tour. Quelle jolie surprise que cette belle baie aux eaux turquoise ! On croirait une piscine géante. Forcément il n’y a pas beaucoup de monde vu la route qui y mène. Vous avez le choix avec 2 petites tavernes et donc 2 endroits où profiter d’un petit transat sous un parasol de roseau. Personnellement je ne suis pas fan des parasols et le sable me va très bien, mais ici on se laisse tenter et on apprécie ! L’endroit n’est pas non plus paradisiaque mais je m’y suis sentie très bien. N’est ce pas l’essentiel ? 🙂

Hasard de calendrier, je suis allée à Sifnos durant le festival annuel de la gastronomie des Cyclades. Toute l’île accueille des représentants des autres îles autour des spécialités locales. Il y a une trentaine de stands et chacun propose une dégustation gratuite. C’est l’événement le plus important de l’année. L’ambiance est festive et il y a tous les âges. Bref une petite surprise agréable de mon séjour.

Artémanos ce n’est pas très grand mais c’est tout mignon. Il y a quelques cafés et petits restau qui donnent envie de se caler 1h ou 2. Des chats aussi… mais ça c’est comme partout dans les Cyclades 😀 A vrai dire, ça a été surtout pour moi l’occasion de goûter à des pâtisseries, spécialités de Sifnos : amigdalota et finikia

❥ COUP DE COEUR : Je suis passée devant une boulangerie et l’odeur incroyable m’a donné envie d’acheter quelque chose. Grand bien m’a pris. C’est un régal (bon c’est bourratif et calorique mais qu’est ce que c’est bon!). Entre nous il y avait les mêmes produits sur la place principale pour les touristes, mais c’est tellement plus plaisant d’acheter ça comme si l’espace d’un instant vous étiez grecs et que vous vous rendiez à votre boulangerie du village. J’adore !

> comment vous y rendre : quand vous arrivez dans le village, vous arrivez sur la place principale. Au bout, vous avez une rue à droite qui monte et une rue à gauche qui descend. Prenez la rue à gauche. Vous descendez 20 mètres et vous y êtes. Vous ne pouvez pas la louper ! Si vous ne la voyez pas, votre nez trouvera pour vous : vous serez happé par l’odeur affriolante ! La madame n’est pas très sympathique mais à sa décharge elle doit en avoir marre des touristes. Nous lui avons parlé un peu et elle est devenue plus abordable.

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PAROS


Paros est la troisième plus grosse île des Cyclades et est incontournable pour graviter sur une autre île. Ce n’est pas ma préférée mais sa capitale Parikia est vraiment sympa. N’oubliez pas de jeter un coup d’oeil à Antiparos qui se trouve à côté. On y reste généralement qu’une journée mais ça vaut le coup.

Petite ville où il fait bon flâner. Des boutiques bien sûr qui vous tenteront sûrement autant que moi. L’ambiance est agréable dans ces ruelles fleuries aux murs blancs malgré le monde qui déambule.
🍴 Si vous voulez vous faire un petit plaisir gastronomique, vous pouvez tenter le restaurant “LEVANTIS” qui est vraiment succulent (mais cher!). On mange sous un toit de feuilles très cosy et élégant. Peu de tables donc arriver tôt ou réserver. L’accueil n’est pas forcément toujours au rendez-vous mais l’assiette vous le fait vite oublier.

Pour le coup c’est pas ma “tasse de thé”. Très m’as-tu-vu mais pas comme à Mykonos. Ici c’est plutôt désagréable. Après c’est un sentiment personnel.

Le port quant à lui est très mignon, il est agréable de se promener et de flâner dans les rues blanches. Vous verrez certainement des poulpes en train de sécher au soleil…

Clairement, je vous conseille de vous y rendre durant l’après-midi, où vous éviterez l’affluence pour profiter du charme des ruelles. Une fois le soir venu, à vous de voir si le charme continue d’opérer, et si vous voulez y rester dîner.

Je n’ai pas pû m’en empêcher, en tant qu’amoureuse des animaux et de la nature (oui c’est cliché mais tandis !). Ce n’est pas vraiment une vallée mais plutôt un petit parc très arboré où vous pourrez observer des papillons, nommés Écailles Chinées, qui se trouvent en grande concentration à cet endroit précis.
L’écaille chinée est un papillon nocturne, aux ailes inférieures rose vif. Ici, vous en trouverez donc plein, ouvrez l’oeil, ils sont en train de dormir sur les feuilles des arbres. C’est certes frustrant de ne pas les voir en vol, mais il ne faut pas secouer les branches pour les faire s’envoler… C’est leur petit oasis, et les déranger pourrait les inciter à migrer.

Comment s’y rendre ?

Si vous voulez y aller sans véhicule (et louer quelque chose sur place), vous avez des bateaux qui partent du port de Parikia (25 minutes de trajet).

Si vous disposez déjà de votre propre véhicule : depuis Parikia vous avez des panneaux qui vous conduisent à l’embarcadère de Pounda (7km de trajet). Il y a des bateaux-navettes toutes les 30 minutes et on achète son billet à bord. La traversée est super rapide : seulement 10 minutes !

Le centre ville est vraiment adorable avec ses rues typiques. Pleins de petites échoppes, cafés.

🍴 On ne sait quel restaurant choisir. Attention aux déceptions… Nous avons fait de bien mauvaises expériences dans un restaurant et une pâtisserie. Je peux vous conseiller “KALOKERI” où nous avons fait un brunch, qui se trouve dans la rue principale et ressemble à un petit jardin avec musique classique en fond. C’est très mignon et les serveurs étaient très agréables. Un peu cher mais ses boissons au watermelon et ses omelettes végé nous ont ravies.

Dans le centre de l’île, vous pouvez visiter une grotte qui vous emmène dans les entrailles de la terre. Environ 400 marches et de belles stalagmites et stalactites à observer, ainsi que des inscriptions pluri-centenaires aux murs (qui m’ont laissé septique).

Sur la côte jusqu’au sudplein de petites plages aux eaux bien turquoise. À vous de choisir la vôtre !

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***

Les îles grecques c’est vraiment le rêve ! Je ne me lasse pas d’y retourner, tout y est : soleil, eau turquoise et chaude, gastronomie savoureuse, les locaux accueillants… c’est la vraie dolce vita, et tout cela à prix tout doux.

Et vous, quelles sont vos îles grecques préférées ?

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ESCAPADE AU COEUR DU PAYS DE FAYENCE

Si vous souhaitez vous évader et faire une pause nature dans le sud de la France, quittez la côte et enfoncez-vous dans l’arrière pays varois. Entre ses forêts, ses gorges, ses petits villages accrochés à la montagne, le Pays de Fayence a de quoi surprendre. Ses montagnes vous offriront des points de vue grandioses, et ses villages sont une invitation à une promenade hors du temps. Vous devriez, comme moi, apprécier tous ces paysages différents et enchanteurs que compte le territoire. Un vrai bol de nature et d’authenticité !

J’ai passé 4 jours là-bas, voguant de montagnes en villages, et je dois dire que ce n’était pas assez long ! Je pense qu’une semaine pour découvrir le coin est idéale. Vous aurez ainsi le temps de flâner dans les villages pour découvrir la spécificité de chacun, vous perdre dans la nature qui offre plusieurs spots pour ceux qui aiment les activités de plein-air, prendre le temps de faire les marchés, bref profiter pleinement de ce que le Pays de Fayence a à offrir !

Il y a 9 villages perchés en tout au Pays de Fayence : Seillans, Mons, Fayence, Tourrettes, Callian, Bagnols-en-Forêt, Saint-Paul-en-Forêt, Montauroux et Tanneron. Je me suis rendue dans les 5 premiers, faute de temps, et je dois dire que j’ai été séduite par la personnalité de chacun. Tous sont différents, tous ont une âme. Déambuler entre leurs ruelles et s’y perdre est meilleur moyen de les découvrir.

SEILLANS

✦ classé un des “Plus Beaux Villages de France”

Ce village accroché à la montagne est plein de charme. On arrive sur une placette où se dispute… un tournoi de pétanque. Normal ! Puis on se perd dans ses ruelles tortueuses au sol pavé, où il n’est pas rare de croiser un chat qui se prélasse. C’est un vrai labyrinthe et l’on se croirait plongé dans une autre époque avec les restes de son château médiéval, porches rustiques et sa porte Sarrasine datant du 13ème siècle. Vous croiserez notamment en chemin… un dragon ou bien, moins mystique, un poisson géant ! Ces deux sculptures sont l’oeuvre de l’artiste Ivan IVANOFF qui a vécu à Seillans. Leur particularité, que peu de personnes connaissent, est de chanter : munissez-vous d’un bout de bois et passez-le sur la sculpture !

Pour les amateurs, ou les curieux, des petites galeries d’art, comme “L’atelier de Mira” sur la place du Thouron, vous ouvrent leurs portes. C’est d’ailleurs dans ce village que le peintre surréaliste Max Ernst a vécu vers la fin de sa vie. Rendez-vous à l’office du tourisme pour admirer des oeuvres de l’artiste.

❥ Ce que j’ai aimé : son ambiance médiévale hors du temps, déambuler dans son labyrinthe de ruelles

MONS

✦ Le plus haut village du Pays de Fayence

Pour arriver à Mons, il faut prendre la route à travers des paysages enchanteurs. J’ai vraiment adoré celle depuis Seillans qui vous offre un spectacle grandiose une fois pris un peu de hauteur. Nous sommes à présent à 800 mètres d’altitude. Le paysage change, l’ambiance aussi.

La visite débute depuis la place principale, qui d’entrée de jeu, vous offre un panorama incroyable. Les montagnes en dentelle laissent apercevoir la mer au loin. Le vert des forêts qui tranche avec le bleu du ciel… superbe ! Par temps clair, certains disent qu’on peut apercevoir la Corse… Le village est tout en longueur et tout mignon. D’un côté, à flanc de falaise, se trouve l’ancien château, aujourd’hui reconverti en école communale. De l’autre, le village. En se promenant, on trouve sur notre chemin des enseignes en fer forgé représentant les anciens métiers : lavandière, crieur de rue, tailleur de pierre, dentellière… et des fontaines qui chantent. Le nom des rues confère au village encore plus de charme : traverse des siffleurs, impasse de la chapelière, placette du cordier…

La route pour repartir au coeur du Pays de Fayence est une fois encore changeante et superbe. On ne fait pas 2 fois le même trajet, la flore est vraiment très riche !

❥ Ce que j’ai aimé : le point de vue sublime sur le Pays de Fayence

FAYENCE

✦ Un des plus importants centre de vol à voile d’Europe

Au coeur du Pays de Fayence, c’est un village où il fait bon flâner et découvrir son patrimoine : porche de l’hôtel de ville, la chapelle Saint-Roch datant du 16ème siècle, le Four du Mitan (ancien four à pain également du 16ème siècle), et la porte Sarrasine. J’ai surtout aimé grimper tout en haut, jusqu’à la Tour de l’Horloge, depuis laquelle vous avez une magnifique vue à 360° sur les alentours. Vraiment superbe ! C’était aussi l’occasion pour moi de goûter à l’animation d’un marché provençal, avec ses légumes, ses artistes, ses produits locaux, et surtout à l’ambiance qui s’en dégage.
Je vous recommande un crochet à la chapelle Notre-Dame-en-Cyprès, en contre-bas du village, qui est une très belle chapelle romane du 11ème siècle au milieu des vignes et des cyprès. Vous aurez aussi une bien jolie vue sur Fayence et les environs. Si vous passez en mai, ne loupez pas la récolte des roses le matin !

❥ Ce que j’ai aimé : l’ambiance du marché sur la place du village, le panorama depuis la Tour de l’Horloge

TOURRETTES

✦ Un vrai musée à ciel ouvert

Pour une belle vue panoramique sur Tourrettes, rendez-vous au Château du Puy. Des petits bancs vous invitent à vous asseoir pour admirer le village.
C’est tout un concept : une ville musée dans laquelle pas moins de 80 oeuvres sont exposées dans les ruelles ! J’adore ! Plein d’artistes vous ouvrent leurs ateliers : sculpteurs, peintres, bijoutiers, il y en a de toute sorte. J’ai adoré l’explosion de couleurs et l’ambiance créative qui se dégage. Un peu à l’écart, le Lavoir du Boudoura qui fut le témoin privilégié des ragots des femmes de l’époque. La place du Terrail est vraiment adorable et la terrasse ombragée du Café des Arts est une vraie invitation à siroter un verre paisiblement. La place de la mairie est franchement pas mal non plus pour se poser face aux paysages alentours et le Château du Puy.

❥ Ce que j’ai aimé : découvrir une nouvelle oeuvre à chaque coin de rue, admirer les ateliers d’art en tout genre

CALLIAN

✦ Village médiéval

J’ai tout de suite aimé Callian en découvrant la ville de l’extérieur. Je trouve ce village très esthétique de loin avec son château perché dominant ses maisons et la vallée. Les ruelles sont bien tortueuses comme je les aime et donnent cette ambiance très médiévale. Des petits escaliers, une petite église, des vieilles portes, il y a quelque chose de mystérieux et hors du temps qui m’a vraiment séduite ! En haut, vous avez donc le château (qui ne se visite pas) et sa très belle tour de l’Horloge. N’oubliez surtout pas de toucher le groin du cochon porte-bonheur ! Il s’agit d’une sculpture de Henry Brifaut, un artiste belge qui fit le pari fou de rénover le château au 20ème siècle. Il réalisa des centaines d’oeuvres dont celle-ci qui ne sont malheureusement pas visibles, puisqu’à l’intérieur du château.
Pour les fana de cinéma, sachez qu’Anthony Burgess, auteur d’”Orange mécanique”, porté à l’écran par Stanley Kubrick, a vécu quelques temps 6 rue des Muets.
Autre info “people”, au cimetière de la ville sont enterrés Christian Dior et Soeur Emmanuelle.

❥ Ce que j’ai aimé : l’ambiance médiévale à chaque coin de rue

Ce qui m’a séduite au Pays de Fayence, c’est la diversité de ses paysages et de sa nature. Les forêts ne sont pas les mêmes que vous soyez à l’est ou à l’ouest. On trouve des gorges impressionnantes mais aussi un grand lac aux eaux turquoises.
Vraiment, j’ai adoré la richesse des paysages.

LES GORGES DE LA SIAGNE

Le site est classé Natura 2000 car il est l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales du fait de son environnement particulier. C’est donc un espace fragile et protégé. La Siagne est, vous vous en doutez, la rivière qui se fraie un chemin entre les montagnes.

On a déjà un avant-goût sur la route allant de Callian à Mons où l’on peut apercevoir un énorme rocher blanc se dresser au dessus des gorges. On serpente dans la montagne, à travers une très belle forêt, avec en fond une montagne brute aux reliefs étonnants.

Je me suis arrêtée au Pont de Mons pour profiter de la rivière. Le cadre est tout mignon. C’est une petite pause fraîcheur bien agréable où vous êtes à peu près seul hors saison. Par contre, n‘y allez pas en été, ça doit être blindé !

✦ Une rando de 1h permet d’accéder au Pont de Tuves, mais je n’ai pas eu l’occasion de la tester. Elle est faisable en été car à l’abri sous les arbres.

LE LAC DE SAINT-CASSIEN

Le Lac de Saint-Cassien est un espace naturel aquatique de 420 hectares et permet donc des activités de plein-air tel que le canoë, le pédalo, la randonnée ou l’aviron notamment, grâce à sa configuration en longueur. Il abrite également une remarquable réserve biologique, le réserve de Fondurane où vivent de nombreuses espèces animales, notamment des oiseaux (182 espèces observées), des couleuvres à collier, des grenouilles rieuses, des fouines, des muscardins, des hérons, hirondelles de roche, etc. Les eaux étant peu profondes, le site grouille de vie.

☞ Vous pouvez télécharger l’application “Baladazur” et sélectionner le parcours « Cap nature de Fondurane ». Cette application permet d’avoir des informations sur le biotope, la faune et la flore. Des balises sur le parcours vous guideront.

✦ J’ai eu la chance de faire une visite de la réserve de Fondurane avec la guide naturaliste Marjorie Ughetto. C’était vraiment une super expérience ! Marjorie est une vraie experte et est très intéressante. Elle vous conduit à travers la nature en vous révélant les secrets de la faune et de la flore. J’ai vraiment adoré parce que ça permet de réellement comprendre l’environnement que l’on observe. Pour les amoureux de la nature et des animaux comme moi, c’est un vrai plaisir.
☞ Voici son site Autres Regards si vous souhaitez faire l’expérience.

✦ Pour découvrir le site, vous pouvez parcourir le GR49 qui longe le Lac de Saint-Cassien, à pied ou bien à vélo. J’ai testé une partie du parcours en vélo électrique avec Moov Bike. C’était une première pour moi et je dois dire que c’est plutôt agréable en montée ! Aucun besoin d’être sportif, le vélo possède plusieurs vitesses et c’est à vous d’adapter en fonction du terrain. Pour les sportifs, il n’y a pas vraiment d’intérêt, mais je trouve l’initiative très bien pour rendre le vélo accessible à tous !

LES GORGES DU BLAVET

Au sud de Bagnols-en-Forêt se trouve un site magnifique où on en prend plein les yeux. Le Blavet est le nom de la rivière coulant dans ces gorges qui se dressent fièrement en surplombant la vallée. Je ne m’attendais pas à une telle surprise ! La roche est rouge et ses pics en dentelle ont des airs de calanques corses. La vue s’étend jusqu’au rocher de Roquebrune et Saint Raphaël. Leur couleur rouge est due à sa composition : il s’agit d’une roche volcanique, la rhyolite. Autant vous dire que le site est franchement superbe et qu’on en prend plein les mirettes ! Ces gorges sont un site majeur de l’escalade dans le Var, et quand on les voit on comprend pourquoi certains veulent s’y frotter !

✦ Petite balade pour un point de vue à couper le souffle : sur la D47, appelée route du Muy, en direction de Bagnols-en-Forêt, vous apercevrez à votre droite un petit panneau indiquant “Gorges du Blavet” conduisant sur un petit chemin. Il s’agit d’un parking d’où vous pourrez partir en suivant le sentier. Vous ne pouvez pas vous tromper il est bien visible. Au bout de 15 minutes, un panorama magique vous attend. Le sentier à travers la forêt est très agréable et est très simple. On chemine entre les pins (mmmmh ces odeurs!) sans aucune difficulté. Ce serait bête de passer à côté !

✦ Autre point de vue : sur le bord de route de la D47, tout simplement, se trouvent des airs permettant de faire une halte avec un cadre superbe.

***

Le Pays de Fayence a été une belle découverte pour moi ! Entre ses villages et sa nature, il y a plein de choses à voir. J’ai adoré cette ambiance typiquement provençale et explorer ce territoire aux routes sinueuses qui mérite vraiment le détour. Si vous cherchez une destination slowtravel pour vous ressourcer, vous savez où aller !

Avez vous déjà été dans l’arrière-pays varois ? N’hésitez pas à partager avec nous vos coups de coeur en commentaire de cet article !

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Photographier une aurore boréale

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COMMENT PHOTOGRAPHIER UNE AURORE BORÉALE

Tout rêveur-voyageur qui se respecte rêve de voir une aurore boréale. C’est magique, les photos que l’on voit sur internet ou ailleurs sont incroyables. Elles ont un côté tellement mystiques… c’est une chose à faire au moins une fois dans sa vie. Je n’ai pas échappé au virus et je suis partie en Norvège avec le secret espoir d’en voir… Et j’en ai vu !!

Dans cet article je vous explique :

  • quel type d’appareil photo avoir
  • quel réglages faire
  • comment faire sa mise au point
  • quel équipement avoir

TOUT D’ABORD

Qu’est ce qu’une aurore boréale ?

En deux mots, il s’agit d’un phénomène physique lumineux provoqué par l’interaction entre des particules électrisées du vent solaire (électron, protons, ions) et les atomes de l’atmosphère (hydrogène, oxygène, azote…).
Elles sont visibles uniquement la nuit (de 22h jusqu’au milieu de la nuit) car elles sont le résultat d’une déformation du bouclier magnétique de la Terre qui, sous l’action du Soleil, va s’étirer de l’autre côté de la planète (donc côté “nuit” de la Terre). Cela crée un étirement du bouclier qui, en se relâchant, propulse des particules à très grande vitesse en direction de la Terre. La collision avec les atomes crée alors la lumière que l’on peut observer dans le ciel.
Attention désacralisation en bonne et due forme : à l’oeil nu, vous ne verrez pas de vert, mais une traînée blanche dans le ciel ! Eh oui le vert est obtenu avec l’appareil photo !

Les meilleurs endroits où en voir

Il faut se trouver dans les régions proches des pôles magnétiques (zone entre 65 et 75° de latitude). Les  régions où vous aurez le plus de chances d’en voir sont l’Islande, la Laponie, le nord du Canada, le Groenland, l’Alaska et l’Antarctique. Pour ma part, j’ai pu en observer en Norvège dans les Lyngen Alps (à l’est de Tomsø), mais vous pourrez en voir également en Islande et en Laponie Finlandaise. Ce sont les endroits les plus accessibles pour nous, français.
✴ Sachez que la période idéale est aux alentours de décembre à mars.

✦ QUEL TYPE D’APPAREIL PHOTO ?

Pas trop de secret, il vous faudra un réflex numérique (canon 5D, 7D, …) ou bien un hybride (GH4, Sony A7, …) car ces appareils disposent des réglages nécessaires que je vais aborder dans la suite de cet article.

En effet, leurs atouts sont les suivants :

✘  le capteur est sensible aux basses lumières (les capteurs plein format 24/36 et 4/3 sont les plus photosensibles).

✘  les objectifs sont interchangeables

✘  ils permettent d’avoir un très long temps d’exposition (jusqu’à 30s voir plus)


Sachez qu’il est possible de prendre des photos avec un compact mais cela va être très compliqué, et ce sont tous les éléments cités ci-dessus réunis qui vous permettront de prendre de meilleurs photos avec une plus grande aisance et précision.

✦ QUEL OBJECTIF ?

Il n’y a pas d’objectif, et donc de focale, à utiliser spécialement. Cependant, si vous tâtonnez, voici quelques conseils.

✘ Une courte focale basique (24mm en équivalence plein capteur) est idéale car elle vous permet de prendre des paysages avec un grand champ d’action (et donc une grande zone de ciel) et de façon assez neutre (ni trop déformant, ni trop zoomé). Voici le tableau de conversion des focales si besoin.

✘ Si vous prenez une focale encore plus courte, 16 ou 18mm, vous n’allez avoir aucune contrainte particulière par rapport à un 24mm, mais vous allez avoir un effet plus “déformé”. Ça peut être très sympa, si vous voulez créer de la perspective avec des arbres ou arbustes en premier plan, des lignes de fuite très franches, et une énorme zone de ciel.

✘ Si vous commencez à avoir une focale supérieure à 35mm, par exemple un 50mm ou plus, c’est que vous savez ce que vous faites! En effet, la zone du ciel captée par l’appareil photo sera moindre et l’effet plus “aplati”, donc de base, vous partez avec un cadrage et un résultat final potentiellement moins intéressant. Ça peut être sympa si vous avez l’oeil et que vous voulez avoir un cadrage spécifique, avec par exemple des sapins flous en premier plan et l’aurore boréale en fond.

☞ Pour résumer, je vous conseille donc une focale entre 16 et 24 mm (capteur full frame).

✦ LES RÉGLAGES

✘  Avant toute chose, mettez vous en mode manuel

✘  N’oubliez pas d’être en RAW si vous souhaitez retoucher vos photos, sinon restez en JPEG

✘  Dilemme de l’ouverture

La logique voudrait que l’ouverture soit au maximum (f/2 par exemple) pour faire rentrer le plus de lumière possible. Je vous le conseille si vous souhaitez juste prendre l’aurore boréale en photo. Si vous souhaitez avoir en plus un sujet ou un avant plan, il se pose la question de la profondeur de champs. En effet plus l’ouverture est grande, plus il y aura de flou de profondeur de champs. Je vous conseille donc de baisser l’ouverture. Il va vous falloir trouver le bon compromis afin d’avoir un avant plan et un arrière plan net (et donc un bonne dose de patience 😉 )

✘  L’ISO : plus la valeur de l’ISO est élevée, plus la lumière rentrera. Vous pouvez monter à 800, 1600 ou 6400 ISO, mais vous allez très vite avoir un léger grain qui va détruire votre image. En général, dans cette situation, le bon compromis luminance/perte de qualité est de 400 ISO. Mais bien sûr tout cela dépend du modèle de votre appareil.

✘  Le temps d’exposition : l’idée est d’avoir le maximum de temps d’exposition possible afin de capter au mieux la lumière produite par l’aurore boréale. Une vitesse entre 10 et 30 secondes semble adaptée. Au delà, comme l’aurore boréale est en mouvement, vous n’aurez plus de traînées distinctes mais une grande masse verte informe.

✦ LA MISE AU POINT

Naturellement, on se dit : l’aurore boréale est loin dans l’atmosphère. Loin, très loin, et ne parlons même pas des étoiles au fond de la voie lactée qui sont à des années lumières de nous. On pourrait considérer nos sujets comme “à l’infini”. Et bien ce n’est pas si simple. Si vous voulez avoir la photo la plus nette possible, votre mise au point doit être parfaite. Or, la mise au point de l’infini de votre appareil ne correspond pas à la distance des aurores boréales et des étoiles. Généralement, la mise au point se fait un petit chouilla de rien du tout avant l’infini. Ça se joue à un poil de c** , et c’est quasiment impossible de voir sur votre moniteur d’appareil photo si la mise au point est parfaite ou pas.

✘ Si tout cela vous fait peur, pas de panique ! Si vous cherchez à faire des belles photos sans une netteté à toute épreuve, c’est possible : faites le point sur l’infini !


POUR UNE MÉTHODE PRO

Si votre appareil photo est bon et que vous voulez avoir une photo nette et précise, c’est clairement la partie la plus délicate.

☞ soit vous branchez votre ordinateur portable sur votre appareil photo, et vous pouvez voir en temps réel les photos prises et ainsi avoir un retour en grand écran. Ca veut dire que vous maîtrisez un minimum la connectique et les logiciels de votre ordi.

☞ soit il vous faudra faire les réglages en amont. Avant 22h, vous pouvez d’ores et déjà prendre le temps de faire la mise au point sur les étoiles, ce qui vous prendra un peu de temps. Vous allez devoir faire plusieurs tests avec la bague de mise au point, transférer la carte mémoire sur votre ordinateur pour vérifier que c’est net.

Une fois que vous avez une photo qui vous semble à peu près nette, vous pouvez scotcher provisoirement et trèèèès délicatement la bague de mise au point au reste de l’objectif. Ou sinon, mettez une gommette à l’endroit avant l’infini correspondant à la bonne valeur (mais légèrement moins précis…)

✦ L’ÉQUIPEMENT

✘  Lampe frontale : je ne vous apprends rien, prendre une aurore boréale en photo se fait de nuit. Par conséquent il est indispensable de pouvoir s’éclairer pour faire vos réglages sur l’appareil photo. Vous aurez besoin de vos deux mains, donc je vous conseille fortement d’avoir une petite lampe frontale.

✘  Un Trépied : ça parait évident également. Il est nécessaire d’avoir un trépied bien stable car lors du temps de pause, il faut que l’appareil photo soit absolument immobile, sinon votre photo sera ratée.

✘  Une deuxième batterie : avec le froid la batterie se décharge plus vite, et ce serait bête de louper votre aurore boréale pour un simple problème de batterie.

✘  Une télécommande : Ce n’est pas obligatoire mais idéal. Une télécommande pour déclencher la prise de vue est l’assurance de ne pas faire trembler l’appareil photo lorsque vous appuyez sur le bouton. L’alternative est d’utiliser le retardateur.

✘  Des Gants et un bonnet : rien à voir avec le matériel photo, mais vous me remercierez quand au bout de plusieurs minutes vous ne sentirez plus vos doigts et vos oreilles !!

💡 POUR FINIR 2 ASTUCES POUR FAIRE UNE BELLE PHOTO

✦ Donner une échelle de valeur à votre photo : incluez un sujet dans votre photo : une montagne, une personne (qui devra rester immobile et se les geler tout le temps de pause ^^, une maison, un arbre… peu importe, mais donner une échelle à votre photo pour qu’on en saisisse toute la dimension.

✦ Si vous voulez que l’on voit la personne qui pose devant l’aurore boréale, l’astuce est d’allumer un flash très rapidement (c’est à dire 1s), de côté.  Vous pouvez vous aider de celui de votre téléphone portable ou d’une lampe frontale.

***

Plus d’excuses, vous savez tout ! Qu’attendez vous pour partir à la chasse au aurores boréales ??

Et vous, où avez vous pu en photographier ? Partagez nous vos expériences 🙂

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Tous ceux qui partent en Islande en reviennent bouleversés… je n’ai pas échappé à la règle. On peut utiliser tous les superlatifs pour ce pays. Pour tous les voyageurs en quête de dépaysement, de nature, de grands espaces, de no man’s land, l’Islande répondra à votre demande !

Je suis allée là-bas avant l’engouement créé par l’Euro 2016 et je dois dire que je me doutais que j’allais aimer, mais honnêtement pas à ce point. Je n’étais pas encore allée non plus dans un pays nordique. Le choc fut total. Les paysages sont vraiment INCROYABLES. Il y a des couleurs qui semblent n’exister que sur ces terres, l’ambiance est absolument unique (même si elle se rapproche des pays nordiques), on est réellement au bout du monde. Fan de Jules Vernes et de son célèbre “Voyage au centre de la Terre”, je repense alors avec affection au personnage de Hans Bjelke, leur guide islandais pendant l’expédition.

Je vous propose dans cet article l’itinéraire que j’ai suivi sur la côte sud de l’Islande afin de voir les sites incontournables de cette région.

CONSEILS AUX VOYAGEURS
⩥ Emportez votre GPS : il vous sera précieux si vous n’avez pas internet à l’international. Ça évite d’en louer un et c’est une garantie pour ne pas se perdre 🙂

LES ÉTAPES DE MON ITINÉRAIRE


ÉTAPE 1 : Le Cercle D’or
– Geysir
– Gullfoss
– Thingvellir

ÉTAPE 2 : La côte sud
– Seljalandsfoss
– Skogafoss
– Skogar
– Dyrholaey

ÉTAPE 3 : La péninsule de Reykjanes
– Kleifarvatn
– Krisuvik
– Grindavik
– le Blue Lagoon

ÉTAPE 4 : Reykjavik
Je ne parle pas de Reykjavik dans cet article car je n’y ai pas passé assez de temps pour écrire dessus. Toutefois avant de reprendre l’avion, c’est l’occasion pour vous de visiter la capitale !

❄ ÉTAPE 1 : LE CERCLE D’OR


Une fois arrivé à l’aéroport de Reykjavik, il faut alors récupérer sa voiture de location pour se rendre à son logement, installer ses petites affaires… et c’est parti pour l’aventure ! Le Cercle d’or est heureusement à la hauteur de son nom !  Il s’agit en fait de trois lieux formant un petit circuit dans la région de Reykjavík.

GEYSIR

C’est un geyser nommé “Stokkur” qui vous attend. On est mis dans le bain tout de suite en marchant dans une terre sombre et boueuse parsemée de petites fumerolles et de neige. On se retrouve entre touristes attroupés (pas tant que ça je vous rassure) autour d’un trou d’eau bouillonnante. Sans prévenir le geyser explose et ça monte plutôt haut ! C’est impressionnant !
Pas de panique si quand vous vous garez, vous entendez au loin des “wouahouuu” d’exclamation “Oh noooonnn, on a tout loupé !!” Don’t panic ! Le geyser vomit son eau bouillante environ toutes les 5 minutes 🙂

GULLFOSS

Cet endroit est célèbre et il y a de quoi ! J’étais vraiment en folie quand j’ai découvert ces chutes d’eau dont on peut ressentir toute la puissance avant même d’être tout près. On se gare et déjà on entend le vacarme de l’eau qui se jette dans la rivière Hvitá. On s’approche et on a une vue plongeante sur l’ensemble. Déjà le spectacle est là !! Il vous faut descendre un escalier puis suivre un chemin en bois pour atteindre les “chutes d’or” au plus près. Le vacarme de l’eau est assourdissant, on se sent tout petit. Un mot, un seul : SPEC-TA-CU-LAIRE.

THINGVELLIR

C’est un parc naturel d’un grand intérêt géologique et historique. Pour les Islandais, cette vallée est le berceau de la nation : c’est ici que se réunissaient les chefs du pays et que se trouvait le 1er parlement islandais « L’Althing » fondé en l’an 930. L’indépendance de l’Islande a été proclamée à cet endroit précis le 17 juin 1944.

On découvre une plaine sillonnée de failles à ciel ouvert, résultat du chevauchement des plaques tectoniques d’Eurasie et d’Amérique du Nord. C’est vraiment impressionnant, on se sent tout petit ! En remontant le chemin, vous arrivez à un point de vue où l’on dégaine forcément l’appareil photo.

🗺 ITINÉRAIRE
Prendre la route 35 pour rejoindre Geysir puis Gullfoss. Prendre successivement par les routes 37, 365, et 36 pour atteindre Thingvellir.

📍GEYSIR
📍GULLFOSS
📍THINGVELLIR

❄ ÉTAPE 2 : LA CÔTE SUD


 L’Islande va vous retourner le coeur avec ses paysages grandioses. Pour vous rendre aux différents points touristiques, il va falloir conduire. Parfois longtemps. Et c’est précisément grâce à ces trajets que la magie va opérer. Vous êtes comme confortablement installés devant un documentaire Arte avec caméra à 360°. Sauf que ce n’est pas un film. Incroyable ! La route se fait en un rien de temps car on ne sait plus où regarder. Le montagnes sont majestueuses, et l’horizon infini. En hiver son manteau blanc rend cette nature inaccessible et impénétrable.

SELJALANDSFOSS

Seljalandsfoss est une chute d’eau dont la particularité est que l’on peut passer dessous à pied. M’enfin en été à mon avis! Je n’ai pas voulu m’aventurer derrière avec la neige à gogo et donc potentiellement le risque de faire un joli plongeon. Il y a un petit escalier qui permet d’avoir une vue plongeante et d’être plus près. Frisson assuré !

SKOGAFOSS

Bizarrement on ne se lasse pas des chutes d’eau car elles ont quelque chose de mystique. Toutes sont différentes et on n’a pas l’impression de faire cent fois la même chose. Celle de Skogafoss est plus impressionnante car elle est plus large que la précédente.

SKOGAR

Vous y trouverez un musée folklorique à la très riche collection d’objets historiques, ainsi qu’une reconstitution d’anciennes habitations islandaises en tourbe.

DYRHOLAEY

Dyrholaey, c’est l’Etretat islandais. On aperçoit au loin son impressionnante falaise en arche qui se dresse fièrement face à la mer. Attention, il s’agit d’une réserve ornithologique fermée de début mai jusqu’à la fin juin pour la période de nidification.

Deux itinéraires sont possibles :
– prendre la route n°215 pour accéder à une superbe plage de cendre noire et magnifiques orgues basaltiques
– prendre la route n°218 pour monter jusqu’au phare afin d’avoir une vue panoramique du site.

Pour moi le clou du spectacle c’est la plage de sable noire. Sur Internet, j’avais vu avant le départ des photos de cette plage avec un horizon qui n’en finit pas, et j’avais vraiment hâte de fouler son sol. Le hasard a fait que le temps était très couvert quand enfin je m’y suis rendue. Une pluie très fine. L’obscurité de l’hiver malgré qu’il ne soit que 15h. Du vent et des vagues qui dansent furieusement. L’air marin qui fouette le visage. L’excitation d’être là, malgré le froid, dans cette ambiance mystique. La sensation d’être seul au monde. Ce moment est gravé dans ma mémoire.

🗺 ITINÉRAIRE
Prendre la route n°1 en direction de Selfoss pour rejoindre le sud de l’Islande et le village de Vik.

📍SELJALANDSFOSS
📍SKOGAFOSS
📍DYRHOLAEY

❄ ÉTAPE 3 : LA PÉNINSULE DE REYKJANES


La route vous emporte de nouveau, et pour de nouveaux paysages insoupçonnés. Vous pensiez en avoir pris plein les yeux ? Eh bien ce n’est pas fini. Malgré l’hiver qui peint le pays en blanc, certains endroits résistent. Des plaines de lichen, des cratères entourés d’une terre ocre, un village aux maisons rouges et bleues, des champs de lave recouverts de mousse… La luminosité est assez incroyable. Même par mauvais temps, on tombe sous le charme.

KLEIFARVATN

Kleifarvatn est un lac de cratères. La grandeur de la nature laisse sans voix. On est seuls au monde face aux éléments. La terre est noire, et la neige éclatante contraste. L’eau est gelée et dessine alors des courbes sur le lac. Que dire ? Les photos valent toutes les descriptions du monde.

KRISUVIK

Quelques kilomètres plus loin, on arrive à Krisuvik. On peut observer l’activité géothermale du site par la vue de nombreux solfatares, marmites de boues et fumerolles. Un petit chemin piéton vous conduit au travers, vous permettant d’être au plus près. L’odeur d’oeuf pourri (eh oui le soufre c’est pas glamour) n’enlève  rien à l’extrème beauté du lieu. La terre est ocre, les solfatares donnent cette couleur jaune, la neige blanche et le ciel d’un bleu polaire. Le soleil couchant s’est invité lors de notre venue et nous a donné un spectacle extraordinaire. Des couleurs incroyables, parant le site de doré.

GRINDAVIK

The cherry on the cake comme on dit. Pour conclure ce voyage épique, nous nous sommes rendus à Grindavik, un petit village de pêcheur. La lumière des derniers rayons du soleil nous a accompagné et a rendu notre passage dans ce lieu idyllique. Des maisons colorées, des pêcheurs affairés, un coucher de soleil somptueux.

BLUE LAGOON

On ne peut pas aller en Islande sans y faire un tour.
C’est certes un peu cher, mais bon. 
Le Blue Lagoon est un lac artificiel dont les eaux sont aux alentours de 40°. Il a acquis une renommé mondiale pour ses effets curatifs sur les maladies de peaux, notamment grâce à son eau à base de silice. Elle contient également des sels minéraux et algues marines, qui lui donnent une couleur bleue turquoise à l’aspect laiteux.
Nous y sommes allés de nuit… enfin à 16h donc disons sans le soleil ! Je pense vraiment que c’est mieux que le jour car on est plongé dans une atmosphère mystique. Le soleil est absent mais ce n’est pas l’obscurité de la nuit, comme le savent ceux qui se sont rendus dans les pays nordiques en hiver. La vapeur du Blue Lagoon, la silhouette des imposantes montagnes, la couleur turquoise de l’eau, créent cette ambiance si particulière.
⩥ 
Attention aux heures de pointe : je pense que le site perdra tout son charme si vous êtes au milieu de touristes…

Pour plus de renseignements sur le site : rendez-vous sur le site du Blue Lagoon

🗺 ITINÉRAIRE
De Hveragerdi, prenez les routes n°38 et 42 pour longer la partie sud de la péninsule de Reykjanes, où vous trouverez Krysuvik, Kleifarvatn  puis le Blue Lagoon. Après votre baignade, il faut prendre la route n°41 qui rejoint l’aéroport de Keflavik à Reykjavik.

📍ON THE ROAD
📍KLEIFARVATN
📍KRISUVIK
📍GRINDAVIK
📍BLUE LAGOON

🏠 OÙ LOGER
Nous étions à Hveragerdi à Gljúfurbústaðir Holiday Homes dans un adorable chalet en bois au milieu de nulle part. Vous êtes indépendants et c’est assez central pour rayonner dans la région. Le chalet est confortable et toutes les fenêtres encadrant la pièce à vivre vous plongent dans une atmosphère nordique et chaleureuse. J’ai adoré !

🌎 Si vous avez besoin d’aide pour organiser votre voyage en Islande et que vous souhaitez faire un séjour personnalisé et authentique, vous pouvez faire appel à des agences spécialisées dans le sur-mesure comme TraceDirecte.
➡ En faisant une demande de devis sur leur site , vous serez recontacté rapidement par un conseiller local qui vous orientera au mieux pour créer votre voyage ✈

***

Mon voyage en Islande est gravé à jamais dans ma mémoire. Ces quelques jours permettent déjà largement de s’imprégner du pays et de son atmosphère unique. J’espère que cet article vous aidera à planifier votre séjour ! Ou bien à vous remémorer de bons souvenirs pour ceux déjà partis !

Et vous, avez vous eu la chance d’aller en Islande ? N’hésitez pas à nous partager votre expérience en commentaire de cet article 🙂

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LES VÊTEMENTS INDISPENSABLES POUR ALLER DANS UN PAYS FROID

Chouette, votre séjour en Laponie est bouclé ! Vous n’avez qu’une hâte, vous y rendre pour vivre ce dépaysement fabuleux. Comme je vous comprends !

Et là, c’est le drame. Vous regardez des photos sur Internet histoire de rêver un peu, et vous réalisez que là bas, il fait froid… très froid. Vous vous rendez compte que les locaux sont cagoulés, emmitouflés, gantés, bref harnachés pour affronter ce froid auquel nous ne sommes pas habitués. Et pour cause. Là bas, d’octobre à mars, la température peut varier de quelques degrés au dessus de zéro à… -10, parfois -20. Et quand le vent s’en mêle, je ne vous raconte pas !

Évidemment, nous n’avons pas dans nos armoires les habits adaptés à ce climat, et c’est là que se pose la question fatidique :

Que dois-je emmener dans ma valise pour ne pas finir en glaçon ?

 Dans cet article :

Je décrypte pour vous la célèbre technique de l’oignon

Je vous propose un tour d’horizon des vêtements indispensables

Je vous parle des bons réflexes à avoir en fonction des activités que vous allez faire et des changements de températures

AVANT TOUTE CHOSE : 2 CONSEILS


Déterminer dans quelle mesure votre séjour va être sportif ou non

Il faut adapter les vêtements que vous allez emmener à ce que vous allez faire sur place. Est ce que vous allez 5 jours à Oslo ? Faire du chien de traîneau à Rovaniemi ? Faire du motoneige dans les Lyngen Alp ?

Si vous faites de la randonnée, ou des raquettes dans la neige, votre corps va se réchauffer, et il est primordial de penser à prendre des vêtements chauds mais respirants. Sinon, votre corps sera une vraie cocotte minute, vous allez transpirer et ressentir un effet “sauna”. Quand on transpire, nos vêtements s’humidifient, et quand vous allez cesser l’effort, le froid vous glacera jusqu’aux os. Et là, gare aux mauvaises surprises !

À l’inverse, si vous faites de simples visites dans les rues d’Oslo ou de Stockholm, ou même si vous faites du motoneige dans la toundra, votre effort sera toujours très relatif. La respirabilité peut être mise de côté au profit d’habits plus chauds.

 

Privilégiez la praticité de vos couches de vêtements

Je m’explique. Imaginez vous au volant de votre voiture de location en Islande, le chauffage est activé et vous êtes bien au chaud. Vous arrivez devant une superbe cascade gelée, vous sortez, il fait très froid. Vous profitez du panorama, prenez des photos inoubliables, et retournez à votre véhicule. La situation est la même, quand vous êtes dans les rues glaciales de grandes villes, et que vous décidez d’aller visiter un musée bien chauffé.

Vous m’avez compris : essayer d’avoir des couches faciles à enlever et remettre. Des doudounes à zip que vous pouvez ouvrir ou fermer à loisir sont des petits détails qui peuvent considérablement améliorer votre confort sur place.

POUR LE HAUT : LA TECHNIQUE DE L’OIGNON


Voilà ce que je vous préconise, peu importe votre situation : l’infaillible technique de l’oignon. Il s’agit d’une technique “d’empilage” d’habits qui permettront votre confort tant en cas d’effort qu’en cas d’arrêt, et peu importe les conditions climatiques.

Mais attention, le concept ne réside pas dans le fait de prendre plein de vêtements au pif dans son armoire, de les enfiler sans trop de logique et donc de ressembler au bonhomme michelin ! C’est tout un art, un équilibre entre confort et efficacité.

Je vous conseille de choisir votre équipement sur la base d’un système de 3 couches, qui sera le plus souvent suffisant à garantir votre confort et la chaleur.

 LA PREMIÈRE COUCHE

☞ Cette couche a pour but premier de vous tenir bien au sec.

Si vous êtes au sec, vous n’aurez pas froid (ou moins froid) . Et pour cela, le secret de cette couche, c’est la respirabilité. Cette couche doit certes vous protéger du froid, mais elle doit pour cela (et avant tout) permettre à l’humidité et à la chaleur de s’échapper de votre corps.

Je vous conseille donc de prendre une première couche assez près du corps, pour ne pas dire moulante, à la respirabilité optimale.

 

⚠ Éviter absolument le coton. Pour cela 2 matières sont à préconiser : la laine mérinos et le synthétique.

La laine mérinos a la propriété d’être plus chaude que le synthétique ; elle “crée” de la chaleur alors que le synthétique ne fait que la stocker. La laine est naturellement thermorégulante ; et enfin elle a l’avantage de ne pas trop stocker les odeurs.

Mais vous me connaissez, je ne suis pas du genre à user de produits d’origine animale, sachant la souffrance que la production de ces vêtements induit sur ces bêtes. Alors je vous conseille la matière synthétique par éthique… mais aussi pour ses propriétés !

Déjà, je vous déconseille la laine car en fonction du grammage de la laine et de sa qualité, elle pourrait avoir des difficultés à sécher : tout ce qu’on veut éviter ! En effet, c’est en synthétique que vous trouverez une respirabilité optimale, pour ne pas dire exceptionnelle. De plus, vous allez trouver des vêtements stretch parfaitement ajustés, et pour peu que votre peau soit un tantinet sensible, vous aurez certainement moins d’effet irritant avec le synthétique qu’avec la laine.

 LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je peux vous conseiller la sous-couche Odlo WARM MAILLOT DE CORPS MANCHES LONGUES RAS DE COU
Je l’adore, je l’ai en plusieurs coloris, il est vraiment au top ! C’est une seconde peau hyper moelleuse et qui ne retient pas trop les odeurs.

Si votre séjour peut s’avérer très sportif (sorties en raquette intensives, longues randos en montagne) vous pouvez privilégier une sous couche technique plus fine, moins chaude, destinée au ski de fond ou au running.
Encore un Odlo : EVOLUTION WARM MAILLOT DE CORPS
La respirabilité est exceptionnelle !

Pour trouver ces deux sous-vêtements ➠ lien vers le site par ici

 LA SECONDE COUCHE

☞ La 2ème couche (la couche intermédiaire) sert à vous garder bien au chaud.

Elle doit, pour cela, isoler la chaleur en l’empêchant de sortir hors de vos vêtements. En fait, vous ne pouvez pas prendre n’importe quelle matière.
Il faut qu’elle soit chaude en soi, donc pas trop fine.
Il faut qu’elle ne soit pas trop respirante, pour éviter la déperdition de chaleur, MAIS sans être trop imperméable, car vous perdriez les effets de respirabilité de la première couche.

Voici quelques matières que je vous préconise en fonction des situations :

– pour une situation où vous seriez amenés à faire des activités sportives, comme une sortie en raquette, de la rando, ou si les conditions climatiques sont assez douces, je vous préconise la polaireCette matière a l’avantage de vous prémunir du froid même lors de conditions humides (vous avez transpiré, vous êtes mouillés…), et elle a la propriété de transférer l’humidité vers la couche externe.

– S’il fait très froid, et/ou si vous ne comptez pas faire d’activité sportive, clairement, optez pour un duvet en synthétique (polyester). Vous savez, je vous parle d’une doudoune à manches longues. La doudoune, de part son “molletonnage”, sera moins respirante que la polaire mais vous isolera plus du froid. Je vous déconseille le sport intensif avec une doudoune, qui n’évacue pas rapidement l’humidité de votre corps.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Evidemment, je vous parle de duvet en synthétique. Type polyester ou primaloft. Imaginez d’où peuvent venir les plumes du duvet dit “traditionnel”. Pour recueillir le précieux duvet, on plume à vif des oiseaux plusieurs fois par an. Imaginez la douleur… De plus, le duvet en synthétique offre une bien meilleure respirabilité.

J’utilise la polaire Millet LD GREAT ALPS JKT que j’affectionne particulièrement car très agréable à porter et très chaude ➠ lien vers le site ici
Sinon pour la doudoune, la Haglofs ESSENS MIMIC est très bien ➠ lien vers le site ici

Pour les plus petit budget, il y a bien sûr les polaires QUECHUA de Décathlon qui feront l’affaire ➠ lien vers le site ici

★ Astuce : pour vous assurer qu’il n’y a pas de duvet, lisez la composition !
Vous verrez d’écrit : 100% polyester ou polyamide

 LA TROISIÈME COUCHE

☞ Cette dernière couche sera le rempart contre le monde extérieur.

Elle doit vous protéger des intempéries comme le froid, le vent, l’humidité… Donc, elle doit être coupe-vent et imperméable. Par contre, cette couche doit elle aussi permettre l’évacuation de l’humidité des deux premières couches. Et c’est là toute la subtilité !

Soyons clair : beaucoup d’anoraks de ski de base ou de grosses vestes chaudes feront l’affaire, la plupart du temps, si votre séjour s’arrête à déambuler dans les rues d’Oslo ou d’Helskini. Si vous faites du motoneige, chien de traîneau, ou même si vous vous baladez dans les Fjords de Norvège, sur mer, sur terre… vous pouvez connaître en même temps un froid intense, de la pluie ou de grosses chutes de neige, et un froid glacial. Je vous conseille fortement de prospecter si votre veste est adaptée ou non.

Clairement, le top du top est le gore tex. En fait il ne s’agit pas de la matière de l’anorak en tant que tel, mais de son “enveloppe”, de son revêtement extérieur : il s’agit d’une fine membrane (dont la matière et la méthode de fonctionnement est brevetée). Les pores de cette membrane sont 20 000 fois plus petits qu’une goutte d’eau donc l’eau ne peut pas passer à travers. Par contre, ces pores sont 700 fois plus gros qu’une molécule d’eau : donc la transpiration de notre corps peut s’en échapper.
Evidemment cette technologie a un prix, si vraiment vous n’avez pas les moyens d’investir dans une veste en gore tex, un anorak de ski chaud et imperméable sera le strict minimum.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Toutes les vestes se valent plus ou moins. C’est à vous de choisir la veste dans laquelle vous vous sentez bien, au prix que vous souhaitez et au look qui vous plait aussi 😉

Niveau marque, l’embarras du choix :Salomon, HagölfsMillet

⇣ CE QU’IL FAUT RETENIR POUR LA TECHNIQUE DE L’OIGNON ⇣

✓ Ne lésinez pas sur la première sous couche technique. Polyester obligatoire !

✓ Si vous devez faire des concessions sur le budget, préférez investir dans une bonne sous couche et un bon anorak, et recyclez votre vieille polaire bon marché !

✓ Votre anorak de ski suffira dans la majorité des situations. Attention en cas de conditions extrêmes, soyez sûrs qu’il est suffisamment imperméable et suffisamment respirant, sinon, investissez dans une veste gore tex.

POUR LE BAS


❄ Pour la ville, les balades ou les visites tranquilles : je vous conseille votre jeans ou votre pantalon de ville, tout simplement. Généralement si vous êtes correctement équipés ailleurs, ce sera suffisant !
Pour les activités dans le grand froid, comme le motoneige, chien de traineau, balade en raquette, ski, etc… : pantalon de ski obligatoire ! Celui-ci doit être impérativement coupe vent et imperméable.

Le secret, si vous avez peur d’avoir froid, est d’ajouter à ces 2 pantalons (de ville ou de ski), un collant fin et chaud, en fonction des températures (testé et approuvé !)

↠ En ville, il peut vraiment faire très froid. Car si la température réelle ou ressentie va sous les -5 degrés, votre pantalon va vite montrer ses limites !
↠ En outdoor, même s’il y a grand soleil, le vent est un cauchemar et il peut vraiment faire glacial.

LES CHAUSSURES


Oubliez vos chaussures de ville ou vos baskets.

Il va vous falloir des chaussures imperméables

S’il neige, s’il pleut, cela peut aller de soi. Souvent dans les pays froids, la neige colle au sol car il ne fait pas assez chaud pour qu’elle fonde. C’est bête, mais même s’il n’a pas neigé depuis des jours vous pouvez quand même être confronté à un tapis blanc. Quant au cas des villes, elles disposent de bonnes infrastructures de salage et de déneigement… Et c’est pour cela que vous êtes susceptibles de vous retrouver dans des chaussées pleine de gadoue : la neige est à demi fondue, et rien n’est pire que cela pour vous retrouver les pieds trempés.
Quant à cette fameuse “gadoue”, elle a tendance à geler. Et elle pourrait bien vous faire réapprendre la notion de verglas, celui qui glisse vraiment beaucoup ! C’est donc important d’avoir une bonne adhérence, et donc des crampons prévus à cet effet. Pas besoin de chaussures d’alpinisme, hein, mais simplement des chaussons dotées de semelles suffisamment crantées.
⩥ Vous comprenez pourquoi il n’est pas envisageable de vous promener avec vos chaussures de villes ou une paire de sneakers.

Attention aux modèles de chaussures de type après de ski

Car beaucoup d’entre elles… ne feront pas forcément l’affaire ! Bottes montantes, à l’intérieur bien moumouté… Vous vous dites qu’elles seront forcément fonctionnelles, mais pas forcément. Je pense que n’importe quelle botte d’après-ski sera imperméable. Par contre il y a des points qui risquent de pêcher :

les semelles ne sont pas suffisamment élaborées techniquement, ou ne disposent pas de cramponnage suffisamment important. Leur adhérence sur sol verglacé peut montrer ses limites, vous glisserez (trop) facilement. Si la qualité des chaussures n’est pas top, ce cramponnage peut aussi s’émousser (trop) rapidement si on s’amuse à se promener de rochers en rochers.

pas assez chaudes : avoir un revêtement moumouté, c’est vraiment un petit luxe pour garder ses petons bien au chaud. Mais du coup, entre le revêtement moumouté de l’intérieur, et le revêtement extérieur imperméable, on peut avoir du mal à juger ce qui se passe vraiment ! Si vous essayez vos chaussures en magasin, elles vont forcément vous paraître chaudes. Mais c’est en conditions réelles qu’elles monteront leurs vraies capacités thermiques. Pour marcher des heures dans la neige sans avoir les pieds gelés, c’est l’isolation de la plante des pieds et du revêtement intermédiaire qui va faire toute la différence !

 LES CHAUSSURES QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je vous conseille personnellement de rechercher autour des “bottes de neige”. La plupart du temps moins montantes que les bottes ou chaussures d’après ski, elles sont souvent plus lourdes… mais plus isolantes. Vous pouvez vous tourner vers de grandes marques de sports d’hiver : Millet, Salomon, etc. Généralement, ils ont “peu” de modèles de bottes de neiges. Celles-ci ressemblent à de grosses chaussures de randonnées montantes. Ces modèles sont imperméables, et ont un rapport poid-isolation thermique excellent. Elles ont un look assez sympa, donc on peut les mettre avec un pantalon de ville sans rougir, ainsi qu’avec des vêtements plus épais.

Evidemment, vous pourrez marcher sur tout type de terrain, elles vous garantiront le confort maximum.

Je peux vous conseiller : les bottes de neige Salomon NYTRO GTX ou bien KAÏNA MID GTX ➠ lien du site ici 

LES AUTRES ACCESSOIRES INDISPENSABLES


Des chaussettes

Une bonne paire de chaussettes de ski, voilà ma recommandation. Celles-ci ont de base le bon ratio “conservation chaleur” et “respirabilité” adapté au cas particulier du pied, qui transpire beaucoup naturellement. Polyamide, Acrylique, Laine, Polypropylène, Elasthanne, Coton… Difficile de s’y retrouver dans tous les matériaux disponibles.
Le terme « respirabilité » est souvent source de confusion : il ne s’agit pas, comme on le pense souvent, de la capacité d’un tissu à laisser l’air circuler à travers. Il s’agit de laisser la transpiration s’échapper sous forme de vapeur d’eau, ce qui est primordial lorsque que l’on fournit un effort intense et que l’on ne veut pas être trempé rapidement.

Des gants

Indispensable ! À moins d’aimer les engelures… Je vous recommande d’avoir deux types de gants. J’utilise personnellement cette méthode. 

Des gants fins : en ville, vous pouvez vous contenter d’une paire de gants fins, notamment avec doigts tactiles, pour pouvoir utiliser l’appareil photo ou le téléphone sans avoir les mains congelées.
Des gants de ski : pour le outdoor type ski, on utilise bien sûr les gants de ski imperméables et isolants.
⩥ Si vous faites des activités type motoneige, il peut faire vraiment très froid : dans ce cas là on hésite pas à utiliser ses gants fins comme sous-gants et à mettre les gants de ski par dessus. Encore la technique de l’oignon ni plus ni moins.

 Une écharpe

Évidemment, une écharpe est la bienvenue ! Certains n’en utilisent pas car leur pull est montant donc le col fait office de barrière au froid. Pour les grand frileux comme moi, c’est une autre affaire. Hors de question de partir sans ! Il existe des écharpes en polaire qui sont fines, peu encombrantes et bien isolantes.

Un masque

Il va vous être indispensable pour beaucoup d’activités comme le chien de traîneau, le ski, la motoneige. Non seulement il va vous protéger du froid et éviter à vos yeux de “pleurer”, mais il permet de ne pas être ébloui quand il y a une forte luminosité. La neige est un excellent réflecteur de lumière, et par conséquent même par faible luminosité il devient bien utile ! Le soleil sur la neige, ça peut franchement être gênant, voir aveuglant.

Il existe plusieurs type de masques selon la luminosité : pour temps ensoleillé, couvert, nuageux, nocturne.

Une cagoule

Toujours pour les activités sportives. Elle permet d’isoler votre tête du froid, notamment quand vous êtes confrontés au vent, elle a un effet coup-vent non négligeable. Tout comme pour le masque, on la regrette vite dès lors qu’on prend de la vitesse. Je peux vous dire que j’ai oublié ma cagoule pour faire du chien de traîneau une fois… ben on ne m’y prendra plus ! Le vent vous brûle les joues, le nez, et ça peut réellement devenir douloureux.

Au delà des activités sportives, je n’étais pas mécontente de l’avoir quand le froid était mordant, notamment en Laponie, dès le jour tombé (soit vers 14-15h en hiver!). Elle tient au chaud votre tête, et comme vous le savez, il est primordial pour ne pas avoir froid de couvrir les extrémités du corps. De plus, comme une cagoule est fine et élastique, elle s’enlève et se range facilement dans votre manteau.

Bonnet et bandeau

Pensez à vos pauvres oreilles ! Si la cagoule est pratique pour les activités sportives, elle est tout de suite moi assumable en ville ^^ Le bandeau ou le bonnet sont alors leurs cousins indispensables pour rester au chaud et être présentable. J’ai pour habitude de faire la technique de l’oignon en cas de vent : bandeau puis bonnet puis capuche ! Oui oui c’est très efficace 🙂

 LES ACCESSOIRES QUE JE VOUS RECOMMANDE

J’ai personnellement un cagoule LAFUMA qui existe en version masque ➠ lien du site ici

Pour les masques, la rolls royce est la marque Oakley. Mais vu le prix, je vous conseille plutôt de prendre 2 paires chez Bollé qui est une bonne marque : une pour un temps ensoleillé, une pour un temps couvert ➠ lien du site ici

Besoin d’inspiration ?


🌎 Si vous cherchez de l’inspiration pour votre voyage et que vous souhaitez faire un séjour personnalisé et authentique, vous pouvez faire appel à des agences spécialisées dans le sur-mesure comme Evaneos.

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J’espère que cet article vous aura permis de faire le tri dans la jungle des vêtements d’hiver, et de mieux comprendre ce qu’il est judicieux de prendre ou non pour un voyage comme celui-là. Surtout qu’une fois sur place vous n’aurez plus forcement le choix des modèles… et des prix !

Peut-être avez vous d’ailleurs une anecdote à ce sujet à nous partager en commentaire de cet article 😉

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Road trip en Corse

2020-08-05T16:38:38+02:00

ROAD TRIP SUR L’ILE DE BEAUTÉ

– CATEGORIE ROAD TRIP –

La Corse… qui ne rêve pas d’aller un jour sur la bien nommée île de Beauté. Impossible de ne pas tomber sous son charme et d’en revenir indemne. La Corse est une vraie perle en méditerranée et sa nature grandiose vous retourne le coeur. Entre une mer turquoise aux eaux cristallines cachant une flore de toute beauté, et les montagnes majestueuses habillées de maquis, nul besoin d’aller à l’autre bout du monde pour trouver un ailleurs magique.

Je vous propose mon tour de la Corse, loin d’être exhaustif mais qui vous donnera un aperçu des lieux à visiter, et surtout envie de vous rendre dans ce paradis terrestre. Là-bas beaucoup de choses sont protégées et classées, et vous allez vite comprendre pourquoi…

TOUT D’ABORD


La Corse est la quatrième plus grande île de la méditerranée après la Sicile, la Sardaigne et Chypre. C’est une terre préservée avant tout avec un maquis représentant 40% du territoire et une forêt couvrant près du tiers. Le Mont Cinto, le plus haut de Corse,  culmine à 2 706 mètres, et il n’est pas le seul à dépasser les 2 000 mètres d’altitude, ce qui fait de la Corse un pays escarpé où la nature vous emporte. Le Parc Naturel Régional de Corse s’efforce de protéger ce patrimoine naturel cher à son coeur. Il représente environ un tiers de l’île en superficie, protégeant aussi bien le littoral comme le Golfe de Porto, ou bien l’intérieur des terres comme les Aiguilles de Bavella.


La gastronomie corse est à l’image de l’île : unique et incroyable ! Elle participe largement au mythe corse et à l’authenticité de sa culture. Tout est en lien étroit avec la nature et les richesses propres à l’île.

⇢ LES PLATS

Soupe Corse : j’adore ! A base de gros haricots blancs et d’herbes, elle tient bien au corps, donc attention si pensiez en faire votre entrée !

Viande : La charcuterie est une institution en Corse : coppa, lonzu, figatelli

Poissons : les moules sont une spécialité, tout comme les huîtres. Testez une truite sauvage si vous en avez l’occasion !

LES DESSERTS

Fromages : vous verrez toujours à la carte le célèbre brocciu. Ils le cuisinent dans tous les sens : beignets, omelettes, tartes, etc. N’oubliez pas de tester le fiadone ! Côté salé, je vous recommande l’A Filetta.

Gâteaux à la châtaigne : emblématique de l’île, la farine de châtaigne est beaucoup utilisée pour la pâtisserie.

LES GOURMANDISES

Canistrelli : petits gâteaux secs existant en plusieurs parfum.

Miel : qui dit Corse dit aussi miel. Pourquoi ? Parce que l’île regorge d’une flore très variée, notamment le fameux maquis. Vous trouverez souvent le long de la route des petites pancartes vous indiquant un point de vente local. Laissez vous tenter !


Les chants corses sont une tradition orale très spécifique à l’île. Généralement le groupe est composé de quelques hommes composant les voix basses et secondes, formant le coeur, et d’un homme seul à la voix plus haute, agrémentant la mélodie principale. Reconnaissable dès les premières notes, ces chants vous embarquent immédiatement dans un monde parallèle tant ces polyphonies sont mystiques à écouter. Ils jouent avec vos tripes et l’émotion est instantanée. Il est impératif que vous en fassiez l’expérience !! Voici quelques noms de groupes connus :

I Muvrini : le plus connu

Jean-Paul Poletti et les Choeurs de Sartène

A Filetta : le chanteur principal a contribué à la musique de film comme “Himalaya” de Jacques Weber

 Pour vous mettre dans le bain, voici une petite vidéo du groupe « L’Alba » et leur titre « Sta mane » : voir la vidéo


Une des manières de protéger son patrimoine est de sensibiliser le public à cette cause, et pour ce faire, la Corse est devenu le pays des activités de plein air par excellence. Parapente, équitation, jet ski, canyoning, etc… il y en a pour tous les goûts. Mais la randonnée et la plongée sont les deux plus emblématiques de l’île.

⇢ Plongée : Si vous n’avez jamais plongé, c’est l’occasion de faire un baptême mémorable. Pour les confirmés,  vous n’avez que l’embarras du choix. La faune et la flore sont un enchantement, et quelques spots offrent même des épaves à découvrir. C’est ici que j’ai appris à plonger et honnêtement les conditions sont idéales pour appréhender ce sport qui peut être dangereux si mal encadré.

⇢ Randonnée : Pour ceux qui n’ont pas le pied marin, la Corse est également un terrain de jeu formidable pour la randonnée. Des dizaines de randonnées sont proposées sur tout le territoire et pour tous les niveaux. On ne présente plus le GR20, véritable institution qui attire des milliers de personnes chaque année. Débutant à Calenzana, il serpente vers le sud jusqu’à Conca, soit environ 200 km. Une sacrée aventure qui demande en moyenne 15 jours de marche mais vous marquera à jamais. Pour ma part, c’est en Corse que je me suis initiée à ce sport qui ne m’attirait pas au départ !

➸ Consultez mon article sur mes 3 randonnées coup de coeur en cliquant ici


Certains s’y rendent par les airs (la compagnie EasyJet vous emmène à Ajaccio, Bastia et Figari), mais pour ma part, c’est une expédition en voiture puis en bateau qui me conduit sur l’île. Tout dépend de ce que vous voulez faire sur place, mais à moins de vouloir rester dans votre ville d’arrivée, il vaut mieux être motorisé. On croise beaucoup de motards, et pour cause, c’est un vrai bonheur de partir à l’assaut de ces routes sinueuses. Qu’on se le dise, la Corse est escarpée et ses routes sont étroites. Un labyrinthe d’aventures!

Pour traverser la Méditerranée par la mer, deux compagnies maritimes vous y conduisent : Corsica ferries et la toute nouvelle Corsica Linea.

Pour organiser mon voyage, j’ai retenu plusieurs lieux en Corse me permettant de graviter dans la région. Nous avons choisi de débarquer à Bastia car nous étions en Italie juste avant.

Sommaire

CAP CORSE


Après avoir débarqué à Bastia, direction le Cap Corse. Tout au nord de la Corse, on dit que c’est “l’île de l’île”. Moins de monde qu’ailleurs, et c’est pour le moins étonnant car c’est de toute beauté. La montagne imposante se jette dans le grand bleu, et on se sent tout petit tant les falaises sont abruptes et la nature sauvage.

Au nord, la réserve naturelle de l’îlot Capense vous offre une petite plage rocheuse et, si l’on s’y attarde, un beau  coucher de soleil.

⛱ La route qui longe la côte ouest est incroyable. Quelques petites plages aux eaux bien turquoise vous attendent. Si vous avez amené votre casse croûte, les spots ne manquent pas pour pique-niquer face à la mer !

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DÉSERT DES AGRIATES


Situé entre Ile Rousse et Saint Florent, le Désert des Agriates s’étend sur 40 km de côtes préservées aux terres inhabitées. Un célèbre sentier, le sentier des Douaniers, longe cette côte, si le coeur vous en dit. Sinon, vous pouvez vous y rendre depuis Saint Florent en bateau navette. 2 plages au choix : Malfalco Ghignu et Saleccia. Il vous dépose sur un embarcadère pour une journée mémorable.

⛱ Superbe escapade que de se rendre sur une de ces plages. Cette petite balade est franchement sympathique. Voir la Corse de la mer est une expérience en soi et que ce soit pour une sortie en mer où une activité nautique, je vous recommande vivement de ne pas louper ça !

⚠ attention il n’y a rien d’autre que la nature là-bas ! Une fois sur place pas question de pouvoir s’acheter son coca ou un sandwich. Pensez à bien ramener de l’eau et de quoi picorer. Et oui il n’y a que vous, le soleil et la mer… et 100 autres personnes. C’est magnifique, l’eau est chaud et belle, mais forcément comme on dépose tout le monde au même endroit… il y a du peuple !

Pour encadrer cette sortie, c’est l’occasion de découvrir deux villes portuaires bien mignonnes : Ile Rousse et Saint Florent.
Ile Rousse est très charmante et dispose d’une large place très vivante, prisée des touristes comme des locaux. S’y juxtaposent, 2 rues principales pleines de bonnes tables.
Saint Florent est certes moins charmant que Ile Rousse, mais conserve une ambiance détendue et familiale, qui à elle seule justifie une halte.

… plusieurs petits villages très mignons valent le détour. Je vous conseille de prendre la D71 pour serpenter dans les montagnes et faire une halte. Tout le monde vous parlera de Sant’Antonino, un peu pris d’assaut par les touristes, qui a le label “Plus beaux villages de France”.

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CALVI


Ah Calvi… Je suis fan de cette ville. Oui Calvi est magique et je crois qu’elle fait partie de mes villes préférées. Son imposante citadelle est majestueuse et se promener dans ses ruelles vous donne la sensation d’être dans un film médiéval. Au top ! 

La ville basse est  très sympa aussi, même s’il est dur de déceler les restau “attrape-touristes” parmi toutes ces tables qui se juxtaposent sur la marina. Quand on a trouvé le bon, comme il est agréable de siroter une boisson face à la baie ! La ruelle parallèle au port est parsemée de petites boutiques où on ne se lasse pas d’aller et venir… impossible de repartir les mains vides !

BON PLAN : Dans les terres, Calenzana est le point de départ du GR20. C’est aussi ici que se trouve une incroyable table corse : « A Stazzona ». Le cadre est idyllique et la cuisine fabuleuse. Vous prenez place sur une terrasse arborée à l’arrière du restaurant. Vous avez les montagnes comme cadre pour un repas très authentique.

COUP DE COEUR : pour la boutique Corsica Beauty, 100% made in Corse qui propose des produits bio naturels, non testés sur les animaux, de plusieurs marques corses. La boutique est très agréable avec son décor zen.

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GOLFE DE PORTO


Une bien jolie route vous attend pour rejoindre Porto. C’est aussi une ville que j’affectionne car elle est bien différente de Calvi. Il s’agit d’un golfe tout en longueur au fond duquel se dresse magnifiquement sa Tour génoise carrée. On aime tout de suite l’ambiance et ce n’est pas pour rien que le golfe est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

La ville est séparée en deux par un cours d’eau. D’un côté la Tour, les restaurants, les hôtels, et de l’autre la plage de galet accessible par un pont piéton.

C’est ici que j’ai vu un des plus beaux coucher de soleil. Quand le ciel se pare de rouge et d’orange, enveloppant la Tour dans une couverture mystique, on croirait assister à une scène de science fiction. Vraiment très romantique !

★ ASTUCE : Pour les restaurants, venez tôt et n’hésitez pas à réserver !

Elle se visite contre quelques deniers et ça vaut le coup. La vue d’en haut sur le Golfe et la mer m’ont enchanté.

Au nord de Porto se trouve une vallée protégée où se trouvent de nombreuses piscines naturelles. En Corse vous avez la mer, mais dans les terres on se rafraîchit dans les cours d’eau qui parfois forment de vraies petites piscines. C’est juste génial de se baigner au coeur de la nature avec comme décor les arbres, les rochers, une montagne grandiose, et parfois même… des biquettes !

A la sortie de Porto, vous emprunterez une route mythique de la Corse, celle qui vous mène au coeur des magnifiques Calanques. On entend d’ici les chants polyphoniques, et ses rochers granitiques abruptes vous plongent tournant après tournant dans un labyrinthe sublime. Les sculptures rouges sur fond bleu façonnées par les éléments vous laissent rêveur…

Le point rouge est évident à deviner : elles sont victimes de leur succès est beaucoup de monde s’arrête de manière anarchique sur cette petite route escarpée que l’on voudrait garder pour soi. Le mieux est de venir à des heures stratégiques, ou bien de ne pas s’attarder. Par chance cette beauté là se retrouve ailleurs sur l’île au hasard d’une route où l’on est en tête à tête avec la montagne.

⛱ Je vous conseille la plage d’Arone, ne serait ce que pour la route qui y mène (D824) avec ses somptueux points de vue.

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CORTE


Inévitable… le centre de la Corse. Les corses ont longtemps été des montagnards, fuyant la côte synonyme de maladie et d’envahisseurs, ils restèrent cachés dans leurs maquis bien longtemps, avant de finalement s’approprier le littoral. Aujourd’hui la tendance s’est inversée et les nombreux villages corses de montagne témoignent de ce passé.

Village où Pascal Paoli élit demeure 14 ans, la citadelle est la capitale historique et culturelle de la Corse. La ville haute est mignonne et fait un joli point de chute pour rayonner dans la région. Vous pourrez siroter un cap corse sur la place Paoli avant de vous attaquer à la citadelle. Ne manquez pas le belvédère qui offre un superbe point de vue sur la ville et les montagnes. Pour vous instruire un peu sur l’histoire de l’île, vous pouvez passer au musée d’Anthropologie de la Corse.

Si vous vous arrêtez à Corte, vous ne devez pas passer à côté des Gorges de la Restonica. De multiples piscines naturelles se sont créées sur plusieurs kilomètres à partir du lac Melo, pour notre plus grand plaisir ! Cette halte fraîcheur offre une escapade nature au top : la nature est magnifique, on est happé par le cliqueti de l’eau, les rochers nous appellent à nous allonger et à profiter de l’instant présent.

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AJACCIO


Ajaccio n’est la plupart du temps qu’une étape avant de prendre le bateau pour le Continent. Toutefois je vous conseille de prendre 1 jour voire 2 pour visiter la vieille ville qui a une atmosphère particulière. Je m’y suis personnellement attachée à force de m’y rendre. Notamment pour ses boutiques dans la rue piétonne principale, où vous pourrez acheter des bijoux, des produits locaux, des souvenirs en tout genre ; pour son marché sur la place Foch où on peut déguster des produits typiques ; pour son port où l’on peut se promener tout en regarder les bateaux, rien de tel pour une balade digestive. A chaque fois que je vais en Corse, je réserve toujours une journée de flânerie dans ses ruelles avant de quitter cette île merveilleuse.

C’est un peu bruyant et pas mal le bazar, surtout quand vous circulez en voiture, je vous l’accorde, mais c’est ce qui fait son charme méditerranéen ! Pour circuler ce n’est pas toujours évident et je vous conseille de vous garer sur le parking du port qui se trouve juste à proximité de la rue piétonne principale. Il y a toujours de la place (le soir, venez assez tôt) et vous achetez votre tranquillité. En vacances, on a pas forcément envie de se stresser en voiture !

J’adore emprunter cette rue. Parallèle au cours Napoléon, difficile de passer à côté. Pas d’embrouille, c’est tout droit, des boutiques de partout, il y en a pour tous les goûts. Si vous êtes à la recherche d’une flânerie tranquille, venez l’après-midi. Pour ceux qui préfèrent l’animation, venez plutôt le soir à partir de 18h. Toutefois,  je vous conseille de faire les 2, pour vous plonger dans les deux ambiances, qui ont chacune leur intérêt. Un soir j’ai eu la chance d’assister à des chants polyphoniques corses donnés par 3 jeunes sur le parvis d’une petite église… je vous laisse imaginer les frissons.

Cette grande place piétonne est très agréable, et lorsque je m’y suis rendue la dernière fois il y a avait une dégustation de vins locaux organisée autour de petits stands avec une ambiance bon enfant. Je vous invite à vous perdre dans les ruelles de l’autre côté.

★ ASTUCE : C’est d’ici que part le petit train d’Ajaccio vers les Îles Sanguinaires

Situé au coeur de la vieille ville, que l’on soit passionné d’Histoire ou non, on est curieux de visiter cette maison où est né Napoléon Bonaparte.

⛱ Le long de la D111 à l’ouest de la ville se trouve une multitude de petites plages rocheuses ou sableuses, et donc de restaurants et de logements. Certains y passent leur séjour ajaccien. Attention aux restaurants qui sont souvent bien trop chers pour la qualité qu’ils proposent, et dont l’accueil est parfois plus que limite. Difficile de trouver un petit bout de rocher tranquille ! Mais ma foi si ce n’est que pour une journée, on peut y trouver son bonheur en cherchant bien. Les familles venant plutôt à partir de 16h, vous serez plus à même de trouver où poser votre serviette sur l’heure du déjeuner.

➸ Pour s’y rendre : en voiture par la D111 ou bien avec le petit train.
Connu pour son coucher de soleil, vous pouvez monter en haut du chemin qui mène sur les hauteurs de la Parata. La vue est belle évidemment, toutefois le coucher de soleil n’est pas forcément plus spectaculaire qu’ailleurs, et le monde gâche un peu le plaisir. Pour ma part, je préfère trouver un endroit tranquille loin de la foule. Mais si vous êtes en weekend à Ajaccio ou bien que vous n’êtes pas motorisés, c’est un bel endroit pour observer la mer engloutir le soleil.

Si aimez les animaux et les protéger, vous serez ravis de vous promener dans la réserve A Cupulatta à l’est d’Ajaccio (environ 30 minutes de route). Vous pourrez observer pas mal d’espèces que le parc s’efforce de préserver.

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L’ALTA ROCCA


Impossible de ne pas passer dans ces montagnes emblématiques de la Corse. Lorsque l’on vient de Sartène, la D69 qui vous conduit au Col de la Vaccia est de toute beauté. 

C’est l’occasion de faire halte dans les petits villages, et de voir des panoramas magiques. Je me suis notamment arrêtée à Sainte Lucie de Tallano qui est très mignon, et où l’on peut acheter de l’huile d’olive locale.

Chouette promenade à travers les arbres sans difficulté. J’ai pris un audioguide pour pouvoir bien comprendre ce que je voyais, et j’ai trouvé cette visite vraiment sympa. À la clef, les ruines d’une forteresse énigmatique sur fond de musique corse.

Au sud de l’Alta Rocca, la belle ville de Sartène. Prospère Mérimé qualifia la ville de “la plus corse des villes corses” car très typique de l’île, perchée sur ses collines. Vous pourrez écoutez les polyphonies corses de Jean Paul Poletti et le choeur de Sartène.

Pour y parvenir, vous devrez vous enfoncer dans les montagnes sur une route sinueuse peuplée de pins, de cèdres, de sapins… un régal pour les yeux… et le nez ! C’est comme un appel à ce qui arrive. On est hypnotisé, on trépigne d’arriver. Quand enfin au loin, on aperçoit des pics rouges déchirants le ciel. Les Aiguilles de Bavella offre un spectacle mémorable. On serpente jusqu’à elles et on ne peut résister à un arrêt sauvage pour les prendre en photo ! Quand vous arrivez au col, vous trouverez un grand parking d’où partent des randonnées. Il y a de quoi se restaurer également.

A voir : le belvédère derrière la Statue de la Vierge

En Corse vous trouverez de très bons vins un peu partout sur le territoire.

MES COUPS DE COEUR :

Fiumiccicole : situé sur la route de Levie entre Sartène et Propriano. Si je devais personnellement vous conseiller de ramener du vin sur le continent, ce serait bien celui-ci. En 20 ans, ce domaine a su créer et consolider sa renommée, de par la qualité de ses vins, en récoltant plusieurs médailles au concours agricole. Si leur rosé est très primé, je vous conseille surtout le vin rouge, en particulier celui de la cuvée Vassilia. Il s’agit d’un vin rouge doté d’une forte personnalité, et très constant en terme de qualité au fil des années. C’est un vin de garde, donc, à consommer en général 5 à 8 ans après la date de mise en bouteille.
Accueil moyen.

Clos d’Alzeto : situé non loin d’Ajaccio en allant vers Sartène. Voici mon 2ème coup de coeur. Pour ce domaine, je n’ai pas de vin en particulier à vous conseiller, tant ils diffèrent entre le vin rouge, le vin blanc, le rosé, et les années… Mais l’accueil est très cordial, et on vous fera déguster des vins avec plaisir, tout en vous donnant de bons conseils. De plus, vous pourrez acheter de l’huile d’olive du domaine (qui dispose d’une oliveraie), et aussi un whisky corse, qui est assez jeune mais franchement intéressant.

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BONIFACIO


Sa riche Histoire, voyant défiler Grecs, Romains, Génois, Français, a fait de Bonifacio une forteresse imposante avec ses 2,5 km de remparts de 8 mètres de haut. La N196 qui va de Sartène à Bonifacio est superbe. On sent que l’on change de décor. La mer se devine petit à petit au loin, les falaises se dessinent : magnifique ! 

Bonifacio est composée d’une ville basse (la marina) et d’une ville haute (la vieille ville). Bonifacio est prise d’assaut l’été. Très dur de se garer ! vous trouverez 3 parkings payants en bas de la vieille ville, je vous conseille de vous y arrêter, si vous ne voulez pas perdre de temps et profiter de votre journée. Autre conseil : venez le plus tôt possible !

La ville basse est une marina où s’entassent les bars et restaurants. À mon sens la ville haute dispose de plus de charme et de meilleures table ! Vous y accédez par un escalier relativement raide, où vous pourrez, à la fin de celui-ci, admirer la magnifique baie de Bonifacio sur un belvédère.

Serpenter dans les ruelles est un vrai plaisir, on sent l’authenticité même si elle est un peu écornée par le tourisme de masse. Tout plein de charme, et flâner est très agréable. Des petites boutiques, plein de restau (pensez à réserver en haute saison !)

Pas moins de… 187 marches ! Mais l’expérience vaut le détour. Magnifique vue sur les falaises et la mer depuis cet escalier creusé à même la roche et un petit sentier plein de charme.

Selon la légende cet escalier aurait été construit en une nuit par les soldats du Roi d’Aragon d’Espagne qui souhaitait assiéger la ville. D’autres hypothèses plus sérieuses tendent à dire qu’il s’agirait d’une brèche naturelle dans la roche, datant du néolithique, aménagée en escalier par des moines habitant la presqu’île de Bonifacio, afin d’accéder à une nappe d’eau douce en contrebas, dans une grotte appelée aujourd’hui la grotte de Saint Barthélémy.

Sur le port, vous trouverez les cabanons des multiples compagnies qui proposent des excursions maritimes autour des falaises, calanques et grottes. J’ai opté pour une excursion aux Îles Lavezzi même si le tarif est élevé. Cette réserve naturelle est un archipel d’îles granitiques modelées par les vents marins, leur donnant un aspect sauvage et… paradisiaque. Plein de petites criques au sable blanc ou presque où l’on peut poser sa serviette.

Attention, l’espace est très protégé et très réglementé. Il vous est interdit de sortir des sentiers, car la flore de cet ilot est unique et très fragile. De plus, monter sur les rochers est formellement interdit, sous peine de perturber la nidification des oiseaux de l’île (et de vous prendre une amende salée !)…

Des bateaux vous déposent sur l’île, et viennent vous y rechercher à heures fixes. Donc forcément il va falloir se battre un peu pour son petit bout de paradis. Mon impression est plutôt mitigée au final car c’est blindé, ce qui gâche le plaisir. Bizarrement il y avait moins de monde en fin d’après midi… alors que nous nous sommes bêtement pointés à 14h, pensant que le soleil dissuaderait les touristes. Belle erreur. C’est tout de même à voir, notamment parce que le bateau qui vous ramène vous fait une petite visite des calanques avec explications du capitaine. Et ça vaut le détour… même si vous êtes entassés.

A une trentaine de minutes en voiture de Bonifacio, se trouve une grande plage de toute beauté. Évidemment pas mal de monde, mais on arrive tout de même à trouver son carré de plage sans trop coller les voisins. C’est en fait une baie magnifique, où il n’est pas rare de croiser… des vaches ! Et oui tout le monde apprécie les beaux paysages littoraux.

Attention, comme la plupart du temps en Corse, le parking est payant.

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***

La Corse est une île aux mille surprises où l’on peut se reconnecter à la nature, et je suis certaine que tous ceux qui y vont n’en reviennent pas indemnes ! J’espère vous avoir donné envie de découvrir cette petite perle, ou bien d’y retourner 😉

Et vous, quels sont vos endroits préférés en Corse ? Partagez nous vos coups de coeur !

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