Comment skier écolo

2019-10-14T17:37:33+02:00

6 PISTES POUR SKIER ÉCOLO

Chaque année c’est pareil, dès que janvier est là, je n’ai qu’une idée en tête : organiser mes vacances au ski ! J’y vais depuis que je suis petite, et chaque année j’ai tellement hâte de retrouver cette ambiance, l’air frais de la montagne, et de dévaler les pistes de ski à n’en plus pouvoir !
Ce n’est pas forcément évident au premier abord, mais les séjours au ski ne sont pas les vacances idéales quand on se préoccupe de son impact sur la planète. J’ai donc eu envie d’étudier le sujet d’un peu plus près et de comprendre en quoi les activités liées aux vacances d’hiver ont un impact sur l’environnement, mais aussi quelles étaients les choses que je pouvais faire, moi, en tant qu’individu, pour minimiser cet impact et agir en faveur de la planète.

LES IMPACTS NÉGATIFS


Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive, mais cela permet de se rendre compte de la réalité et de voir une partie de la face cachée du business des sports d’hiver.

❄ LA POLLUTION

Tout d’abord, il y a le problème des émissions de gaz à effet de serre liées au transport des milliers de personnes qui viennent dans les stations chaque semaine. Imaginez-vous les pics que cela peut atteindre dans certaines régions, notamment durant les vacances scolaires. Le transport est une des plus grosses sources de pollution et encore beaucoup trop de monde utilise son véhicule personnel pour se rendre en station. Gardons en tête que les gaz des voitures qui s’échappent dans l’atmosphère, pénètrent dans les sols dès qu’il pleut, et contaminent alors la végétation, les nappes phréatiques et les fleuves.
Il ne faut pas oublier qu’une partie de la couche d’ozone est déjà bien entamée par les camions qui acheminent de la nourriture dans les supermarchés, mais également par les déneigeuses pour rendre les routes praticables, les camions poubelles, etc… donc évitons d’en rajouter une couche.

❄ LES DÉCHETS

Chaque année, des tonnes de déchets sont retrouvées dans la nature une fois que la neige a fondu. Ces détritus qui mettent parfois des centaines d’années à se dégrader, polluent les sols, l’eau, à cause de leur composition (métal, plastique, verre, ou carton). Sous l’effet de l’humidité, des matières toxiques se dégagent et s’infiltrent dans le sol.
On a tendance à perdre nos bonnes habitudes, notamment pour des questions de praticité : c’est les vacances, on achète des choses faciles à cuisiner, industrielles et suremballées… et on peut se laisser aller à l’oubli du tri des déchets, parce que, merde, il fait froid dehors, c’est plus simple de tout mettre dans la même poubelle dans l’appart… #nocomment

❄ IMPACT DES ACTIVITÉS SUR L’ENVIRONNEMENT

Toutes ces constructions en haute montagne, entre les hébergements et les remontées mécaniques, ça a forcément des conséquences sur la faune et la flore, c’est inévitable. On a bétonné et installé des machines gourmandes en énergie dans ces espaces naturels, à l’origine, hostiles à l’Homme, sans se préoccuper des conséquences de toutes ces activités sur l’environnement.
Pour attirer toujours plus de touristes, certaines stations ouvrent de nouvelles pistes et donc mangent un peu plus d’espace naturel. L’enneigement artificiel pour entretenir toutes ces pistes est aussi un fléau. Le prélèvement de l’eau dans les rivières et les lacs affecte la vie aquatique, et donc l’écosystème. Le besoin en eau des stations est tellement important qu’elles doivent parfois construire des lacs artificiels.

6 PISTES POUR PARTIR SKIER ÉCOLO


Si ça t’intéresse de te préoccuper de l’environnement pendant tes vacances d’hiver, voici quelques pistes pour partir skier plus écolo. En tant qu’individu, il est important de faire les bons choix. La majorité de la pollution provient des moyens de transports, de ce que nous mangeons, de la manière dont nous consommons. Notre mode de vie a donc un impact sur l’environnement, c’est pour ça qu’il est important que chacun mette sa pierre à l’édifice et participe à cet effort collectif.

Voici quelques propositions pour agir, toi, concrètement, pour réduire ton impact quand tu iras à la montagne.

1. SE RENDRE A LA STATION DE SKI EN TRANSPORT EN COMMUN ET PAS EN VOITURE

C’est tout con et tout le monde le sait, mais c’est important de le rappeler : un bon moyen de s’assurer de réduire son impact est de prendre le train et le bus, et non pas sa voiture. Le transport représente une grosse partie des émissions de CO2 dans l’atmosphère, il est donc primordial d’utiliser les transports en commun pour aller dans ta station de ski.
Surtout que honnêtement, aujourd’hui c’est bien foutu, dans la grosse majorité des stations tu trouveras des bus et des navettes pour te rendre directement sur ton lieu de séjour.

2. CONSOMMER LOCAL

Il faut partir à la recherche des produits locaux et ne pas s’arrêter au premier supermarché qui vous tend les bras. Ce n’est pas forcément évident, je vous l’accorde, mais c’est important si l’on veut créer un cercle vertueux.

En achetant aux producteurs locaux :
– on crée une économie sociale et solidaire, car on fait vivre directement les gens de la région en injectant notre argent auprès d’eux plutôt que dans les grosses multinationales qui se moquent bien de notre santé et de l’environnement.
– on réduit nos déchets car la nourriture provenant des supermarchés est tout le temps suremballée dans du plastique, du métal et autre. N’oublions pas que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.
– on contribue à la réduction de la pollution liée au transport de toutes ces marchandises, qui alourdit encore la facture en CO2 dans l’atmosphère et de la pollution des sols.

Au besoin, renseignez-vous à l’office du tourisme de la station pour connaître les producteurs et les jours de marchés.

3. BIEN RESPECTER LES ZONES SKIABLES

Je veux dire par là ne pas faire du hors piste. On a l’impression de ne rien faire de mal, sauf que l’on oublie que la montagne est un refuge pour de nombreuses espèces animales, notamment certaines qui hibernent.
Il faut bien comprendre que les animaux qui se trouvent dans les montagnes sont en mode survie, et que s’ils rencontrent un groupe d’humains en raquette, ou bien un skieur qui dévale la montagne, il va être obligé de fuir, et donc d’utiliser l’énergie qu’il avait emmagasiné pour survivre à l’hiver. Ce qui met clairement sa vie en danger.
Nous nous sommes appropriés la montagne, mais n’oublions pas que nous ne sommes pas propriétaires des lieux et qu’ils représentent l’habitat naturel de certains animaux. Il est impératif d’en avoir conscience, et surtout de les respecter si nous voulons préserver l’équilibre naturel et la biodiversité qui est source de la vie.

4. LES DÉCHETS

C’est une évidence pour beaucoup mais c’est super important de ne pas laisser ses déchets dans la nature. Ca pollue les sols, l’eau, et ça met en danger les animaux susceptibles de les ingérer, car cela peut les rendre malades ou carrément les tuer (certains s’essaient à l’ingestion de plastique…).
Il est important de garder à l’esprit que le cycle naturel de l’eau est circulaire : c’est à dire que l’eau des montagnes s’écoule dans les fleuves, se retrouve dans la mer, s’évapore pour former des nuages, et se retrouver de nouveau dans la montagne lorsqu’il pleut ou qu’il neige. En gros si l’eau est polluée en montagne, c’est tout le système à toutes les échelles qui l’est, et l’eau polluée reviendra dans tous les cas à son point de départ : c’est donc un cercle vicieux. On a vraiment intérêt à ne pas bousiller l’équilibre naturel si on veut continuer à vivre sur cette bonne terre.
C’est pourquoi il est primordial de ramasser ses déchets et de ne pas les laisser dans la neige.

Il faut toujours :
– se munir d’un sac réutilisable ou de boites pour stocker ses déchets avant de les jeter dans la bonne poubelle
– utiliser une gourde que je remplis d’eau du robinet, plutôt que d’acheter des bouteilles en plastique

Petit défi à tous ceux qui veulent s’impliquer et être acteur pour la planète :
N’hésite pas à improviser un ramassage de déchets si tu tombes dessus, puis à prendre une photo et à la partager sur instagram ou twitter avec le hastag #montagnepropre

5. PARTICIPER AUX MOUNTAIN DAYS

Si certains se demandent comment s’impliquer davantage, vous pouvez chaque année participer aux Mountain days qu’organisent l’association Mountain Riders. Il s’agit de participer bénévolement au ramassage d’ordures dans la montagne avec plein d’autres bénévoles en toute convivialité. On en n’a pas forcément conscience mais chaque année, après le passage des skieurs ce sont des tonnes de déchets type mégots, papier, bouteilles, qui sont retrouvées dans la nature une fois que la neige a fondu…

Chaque année, plus de 150 tonnes de déchets sont jetées en montagne. Sur l’ensemble de ces déchets (emballages plastiques, mégots, ferrailles), 40% des déchets sont recyclables : 64% sont d’origine professionnelle (jalons de piste, câbles) et 36% d’origine touristique (mégots, cannettes, emballages plastiques).
source : www.mountain-riders.org

Vous trouverez les infos sur les différents événements organisés au printemps et l’été sur la plateforme de bénévolat nature J’agis pour la Nature.

6. CHOISIR UNE STATION LABELLISÉE FLOCON VERT

Si tu es un amoureux de la montagne et de la planète, sache qu’il est possible de trouver une station de ski conforme à tes valeurs. Le label Flocon Vert permet aux touristes comme toi et moi d’identifier des stations qui s’engagent pour un tourisme durable. C’est d’ailleurs grâce à l’association Mountain Rider que ce label existe.
L’idée est de mettre en avant les stations de ski engagées dans le développement durable et qui respectent les 21 critères du label.

Par exemple la station s’engage à :
-réduire ses émissions de gaz à effets de serre
-soutenir, développer et valoriser les productions locales pour une économie sociale et solidaire
-protéger et mettre en valeur ses espaces naturels
-sensibiliser le grand public en lui indiquant quel comportement adopter pour limiter son impact négatif et inciter aux comportements positifs
– réduire au maximum les risques de son activité sur les ressources naturelles

Voilà quelques petits exemples qui vous donnent une idée de l’intérêt d’aller dans une station Flocon Vert.
Les critères du label sont exigeants sur les questions environnementales et sociales, mais c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce label. Il nous assure de choisir une station qui a un réel engagement envers le développement durable.

💻 Toutes les infos sur le site de Flocon vert

***

Avoir la possibilité de partir dans des espaces naturels aussi exceptionnels que la montagne est une grande chance. C’est un cadeau de la nature et nous devons impérativement être reconnaissant et vouloir agir à notre échelle pour préserver cet espace fragile. Chaque geste compte.

J’espère que cet article vous aura appris quelque chose ou bien qu’il vous aura donné envie de réfléchir la prochaine fois que vous irez goûter aux joies de la montagne. Peut être aurez vous envie de mettre votre pierre à l’édifice !
Dites moi tout ça dans les commentaires !

Cet article vous a plu ?

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Comment skier écolo2019-10-14T17:37:33+02:00

Photographier une aurore boréale

2019-10-16T16:02:07+02:00

COMMENT PHOTOGRAPHIER UNE AURORE BORÉALE

Tout rêveur-voyageur qui se respecte rêve de voir une aurore boréale. C’est magique, les photos que l’on voit sur internet ou ailleurs sont incroyables. Elles ont un côté tellement mystiques… c’est une chose à faire au moins une fois dans sa vie. Je n’ai pas échappé au virus et je suis partie en Norvège avec le secret espoir d’en voir… Et j’en ai vu !!

Dans cet article je vous explique :

  • quel type d’appareil photo avoir
  • quel réglages faire
  • comment faire sa mise au point
  • quel équipement avoir

TOUT D’ABORD

Qu’est ce qu’une aurore boréale ?

En deux mots, il s’agit d’un phénomène physique lumineux provoqué par l’interaction entre des particules électrisées du vent solaire (électron, protons, ions) et les atomes de l’atmosphère (hydrogène, oxygène, azote…).
Elles sont visibles uniquement la nuit (de 22h jusqu’au milieu de la nuit) car elles sont le résultat d’une déformation du bouclier magnétique de la Terre qui, sous l’action du Soleil, va s’étirer de l’autre côté de la planète (donc côté “nuit” de la Terre). Cela crée un étirement du bouclier qui, en se relâchant, propulse des particules à très grande vitesse en direction de la Terre. La collision avec les atomes crée alors la lumière que l’on peut observer dans le ciel.
Attention désacralisation en bonne et due forme : à l’oeil nu, vous ne verrez pas de vert, mais une traînée blanche dans le ciel ! Eh oui le vert est obtenu avec l’appareil photo !

Les meilleurs endroits où en voir

Il faut se trouver dans les régions proches des pôles magnétiques (zone entre 65 et 75° de latitude). Les  régions où vous aurez le plus de chances d’en voir sont l’Islande, la Laponie, le nord du Canada, le Groenland, l’Alaska et l’Antarctique. Pour ma part, j’ai pu en observer en Norvège dans les Lyngen Alps (à l’est de Tomsø), mais vous pourrez en voir également en Islande et en Laponie Finlandaise. Ce sont les endroits les plus accessibles pour nous, français.
✴ Sachez que la période idéale est aux alentours de décembre à mars.

✦ QUEL TYPE D’APPAREIL PHOTO ?

Pas trop de secret, il vous faudra un réflex numérique (canon 5D, 7D, …) ou bien un hybride (GH4, Sony A7, …) car ces appareils disposent des réglages nécessaires que je vais aborder dans la suite de cet article.

En effet, leurs atouts sont les suivants :

✘  le capteur est sensible aux basses lumières (les capteurs plein format 24/36 et 4/3 sont les plus photosensibles).

✘  les objectifs sont interchangeables

✘  ils permettent d’avoir un très long temps d’exposition (jusqu’à 30s voir plus)


Sachez qu’il est possible de prendre des photos avec un compact mais cela va être très compliqué, et ce sont tous les éléments cités ci-dessus réunis qui vous permettront de prendre de meilleurs photos avec une plus grande aisance et précision.

✦ QUEL OBJECTIF ?

Il n’y a pas d’objectif, et donc de focale, à utiliser spécialement. Cependant, si vous tâtonnez, voici quelques conseils.

✘ Une courte focale basique (24mm en équivalence plein capteur) est idéale car elle vous permet de prendre des paysages avec un grand champ d’action (et donc une grande zone de ciel) et de façon assez neutre (ni trop déformant, ni trop zoomé). Voici le tableau de conversion des focales si besoin.

✘ Si vous prenez une focale encore plus courte, 16 ou 18mm, vous n’allez avoir aucune contrainte particulière par rapport à un 24mm, mais vous allez avoir un effet plus “déformé”. Ça peut être très sympa, si vous voulez créer de la perspective avec des arbres ou arbustes en premier plan, des lignes de fuite très franches, et une énorme zone de ciel.

✘ Si vous commencez à avoir une focale supérieure à 35mm, par exemple un 50mm ou plus, c’est que vous savez ce que vous faites! En effet, la zone du ciel captée par l’appareil photo sera moindre et l’effet plus “aplati”, donc de base, vous partez avec un cadrage et un résultat final potentiellement moins intéressant. Ça peut être sympa si vous avez l’oeil et que vous voulez avoir un cadrage spécifique, avec par exemple des sapins flous en premier plan et l’aurore boréale en fond.

☞ Pour résumer, je vous conseille donc une focale entre 16 et 24 mm (capteur full frame).

✦ LES RÉGLAGES

✘  Avant toute chose, mettez vous en mode manuel

✘  N’oubliez pas d’être en RAW si vous souhaitez retoucher vos photos, sinon restez en JPEG

✘  Dilemme de l’ouverture

La logique voudrait que l’ouverture soit au maximum (f/2 par exemple) pour faire rentrer le plus de lumière possible. Je vous le conseille si vous souhaitez juste prendre l’aurore boréale en photo. Si vous souhaitez avoir en plus un sujet ou un avant plan, il se pose la question de la profondeur de champs. En effet plus l’ouverture est grande, plus il y aura de flou de profondeur de champs. Je vous conseille donc de baisser l’ouverture. Il va vous falloir trouver le bon compromis afin d’avoir un avant plan et un arrière plan net (et donc un bonne dose de patience 😉 )

✘  L’ISO : plus la valeur de l’ISO est élevée, plus la lumière rentrera. Vous pouvez monter à 800, 1600 ou 6400 ISO, mais vous allez très vite avoir un léger grain qui va détruire votre image. En général, dans cette situation, le bon compromis luminance/perte de qualité est de 400 ISO. Mais bien sûr tout cela dépend du modèle de votre appareil.

✘  Le temps d’exposition : l’idée est d’avoir le maximum de temps d’exposition possible afin de capter au mieux la lumière produite par l’aurore boréale. Une vitesse entre 10 et 30 secondes semble adaptée. Au delà, comme l’aurore boréale est en mouvement, vous n’aurez plus de traînées distinctes mais une grande masse verte informe.

✦ LA MISE AU POINT

Naturellement, on se dit : l’aurore boréale est loin dans l’atmosphère. Loin, très loin, et ne parlons même pas des étoiles au fond de la voie lactée qui sont à des années lumières de nous. On pourrait considérer nos sujets comme “à l’infini”. Et bien ce n’est pas si simple. Si vous voulez avoir la photo la plus nette possible, votre mise au point doit être parfaite. Or, la mise au point de l’infini de votre appareil ne correspond pas à la distance des aurores boréales et des étoiles. Généralement, la mise au point se fait un petit chouilla de rien du tout avant l’infini. Ça se joue à un poil de c** , et c’est quasiment impossible de voir sur votre moniteur d’appareil photo si la mise au point est parfaite ou pas.

✘ Si tout cela vous fait peur, pas de panique ! Si vous cherchez à faire des belles photos sans une netteté à toute épreuve, c’est possible : faites le point sur l’infini !


POUR UNE MÉTHODE PRO

Si votre appareil photo est bon et que vous voulez avoir une photo nette et précise, c’est clairement la partie la plus délicate.

☞ soit vous branchez votre ordinateur portable sur votre appareil photo, et vous pouvez voir en temps réel les photos prises et ainsi avoir un retour en grand écran. Ca veut dire que vous maîtrisez un minimum la connectique et les logiciels de votre ordi.

☞ soit il vous faudra faire les réglages en amont. Avant 22h, vous pouvez d’ores et déjà prendre le temps de faire la mise au point sur les étoiles, ce qui vous prendra un peu de temps. Vous allez devoir faire plusieurs tests avec la bague de mise au point, transférer la carte mémoire sur votre ordinateur pour vérifier que c’est net.

Une fois que vous avez une photo qui vous semble à peu près nette, vous pouvez scotcher provisoirement et trèèèès délicatement la bague de mise au point au reste de l’objectif. Ou sinon, mettez une gommette à l’endroit avant l’infini correspondant à la bonne valeur (mais légèrement moins précis…)

✦ L’ÉQUIPEMENT

✘  Lampe frontale : je ne vous apprends rien, prendre une aurore boréale en photo se fait de nuit. Par conséquent il est indispensable de pouvoir s’éclairer pour faire vos réglages sur l’appareil photo. Vous aurez besoin de vos deux mains, donc je vous conseille fortement d’avoir une petite lampe frontale.

✘  Un Trépied : ça parait évident également. Il est nécessaire d’avoir un trépied bien stable car lors du temps de pause, il faut que l’appareil photo soit absolument immobile, sinon votre photo sera ratée.

✘  Une deuxième batterie : avec le froid la batterie se décharge plus vite, et ce serait bête de louper votre aurore boréale pour un simple problème de batterie.

✘  Une télécommande : Ce n’est pas obligatoire mais idéal. Une télécommande pour déclencher la prise de vue est l’assurance de ne pas faire trembler l’appareil photo lorsque vous appuyez sur le bouton. L’alternative est d’utiliser le retardateur.

✘  Des Gants et un bonnet : rien à voir avec le matériel photo, mais vous me remercierez quand au bout de plusieurs minutes vous ne sentirez plus vos doigts et vos oreilles !!

💡 POUR FINIR 2 ASTUCES POUR FAIRE UNE BELLE PHOTO

✦ Donner une échelle de valeur à votre photo : incluez un sujet dans votre photo : une montagne, une personne (qui devra rester immobile et se les geler tout le temps de pause ^^, une maison, un arbre… peu importe, mais donner une échelle à votre photo pour qu’on en saisisse toute la dimension.

✦ Si vous voulez que l’on voit la personne qui pose devant l’aurore boréale, l’astuce est d’allumer un flash très rapidement (c’est à dire 1s), de côté.  Vous pouvez vous aider de celui de votre téléphone portable ou d’une lampe frontale.

***

Plus d’excuses, vous savez tout ! Qu’attendez vous pour partir à la chasse au aurores boréales ??

Et vous, où avez vous pu en photographier ? Partagez nous vos expériences 🙂

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Photographier une aurore boréale2019-10-16T16:02:07+02:00

Laponie Finlandaire

2020-01-08T12:23:13+01:00

LAPONIE FINLANDAISE : VOYAGE AU
PAYS DU PÈRE NOËL

Vous aimez les pays nordiques ? Pour ma part, j’ai toujours été attirée par les no man’s land aux paysages blancs. Cette atmosphère m’a toujours fait rêver et mon voyage en Islande était une claque phénoménale. Pour mon second voyage en terre glacée, je suis allée en Laponie Finlandaise. J’ai hésité avec la Norvège, mais les tarifs étant plus élevés, j’ai opté pour la Finlande et le village de Ylläsjärvi.
Avant de partir, j’ai fouiné sur Internet pour trouver LES activités à ne pas manquer. J’ai voulu faire la totale et je ne regrette pas ce voyage qui a renforcé mon amour des pays nordiques.

⤖ Je vous détaille dans cet article les activités de plein-air INCONTOURNABLES pour faire un voyage inoubliable au pays du Père-Noël !

OÙ SE RENDRE POUR UN SÉJOUR EN LAPONIE FINLANDAISE


L’aéroport de Kittilä est à une trentaine de minutes Ylläsjärvi.

Plusieurs compagnies y vont : Lufthansa, Finnair, SAS. Autrefois Transavia faisait Paris-Kittilä sans escale, mais ils ont arrêté, donc un escale obligatoire. Mais que cela ne vous décourage pas. Ce qui vous attend au bout de votre vol vaut vraiment la peine 🙂

Pour vous déplacer sur place, il vous faudra bien sûr un véhicule. Nous avons loué une voiture avec Avis et tout c’est bien passé pour nous, donc si vous ne savez pas quoi prendre vous pouvez y aller les yeux fermés. Pour ceux qui se posent la question : les voitures sont équipées de pneus neige donc pas d’inquiétude 🙂

Bien sûr il y a aussi la Norvège mais c’est beaucoup plus cher que la Finlande. Déjà que ce ne sont pas des pays très abordables, donc dans un premier temps, j’ai opté pour la Finlande. Ca permet de se ruiner raisonnablement 🙂

NB : N’oubliez pas que si vous allez dans ces pays en hiver, il n’y a que 3-4h de soleil. Quand j’y suis allée en décembre, le soleil se levait vers 10h et se couchait vers 15h. C’est absolument à prendre en compte pour les activités ! Sachez qu’il ne fait pas nuit-noir mais très obscure : une expérience en soi !

Plusieurs endroits pour votre séjour sont possibles, comme Rovaniemi qui est très populaire, mais il y a aussi la région de Ylläs.

J’ai opté pour 5 jours à Ylläs qui est plus au nord de la Finlande et donc plus près du cercle arctique. Vous avez le choix entre 2 villages : Ylläsjärvi et Äkäslompolo. Ils se trouvent à 10 minutes l’un de l’autre en voiture et se trouvent au pied du Mont Yllästunturi. Vous serez dans tous les cas non loin des différents points d’activités.

LES 5 ACTIVITÉS INCONTOURNABLES


Sachez avant toute chose que les activités sont très chères. Je vous mets le tarif que j’ai payé dans chaque rubrique, mais attention, celui-ci est surement majoré, car les prix évoluent tout le temps… et pas à la baisse. Je vous recommande le site Lapland Safaris qui est très bien fait et vous permet de faire une recherche par activité et par localité.

Aller en Laponie, c’est la promesse de vivre des expériences hors du commun et de faire des activités exceptionnelles. Dès la descente de l’avion, vous êtes embarqués dans cet autre monde blanc et glacé. Tout de suite, vous vous sentez ailleurs. Ne serait-ce que par les panneaux à l’écriture si mystérieuse.

↠ À noter : je décline toute responsabilité pour ton achat compulsif d’un billet pour la Laponie après avoir lu cet article ↞

❄ FAIRE UN SAFARI EN MOTONEIGE


Je vous mets cette activité en premier parce que c’est pour moi le top du top. J’en rêvais et j’ai été servie. Mon copain et moi étions les seuls clients pour le safari ce jour-là… je vous laisse deviner le KIFF absolu ! On avait le sourire jusqu’aux oreilles avant même d’être partis. 

Que diriez-vous de conduire seul votre motoneige à travers la taïga, sur des plateaux enneigés, les vents fouettant votre visage, la neige blanche étincelante pour tout chemin, et de vous arrêter observer les traces de quelques animaux ? La sensation est extraordinaire : on ressent une telle liberté !! On peut filer à toute allure, pas de radars pour vous ralentir, la nature est à vous, et vous vous prenez pour un autochtone le temps du safari.

Comment ça se passe ?

↠ On vous fournit une combinaison à mettre par dessus vos habits (eh oui il ne tiennent pas à ce que vous aillez des engelures, et à mon humble avis, vous non plus).

↠ Un guide vous accompagne durant le safari. Le notre était vraiment sympa. Il nous a parlé du pays, de nature, de son expérience personnelle. Un vrai échange humain, malgré que l’on paie pour faire cette activité.

↠ À mi-chemin, on fait un arrêt dans une maison en bois traditionnelle pour boire et manger une collation. C’est l’occasion unique de faire pipi dans la neige sans culpabiliser : pas le choix, il n’y a pas de tout à l’égout au milieu de la taïga !

📝 OÙ FAIRE CETTE ACTIVITÉ
Vous avez les différents circuits sur le site Lapland Safaris. C’est très bien détaillé.
Pour ma part, j’ai fait celui de 3h et le prix était de 160€/personne à l’époque (oui ça fait mal)

❄ ALLER SKIER


Pourquoi ? L’hiver, le soleil disparaît vers 14-15h donc skier dans cette ambiance est une vraie expérience en soi.

Tous les skieurs seront unanimes, la neige là-bas est incroyable ! Elle est fraîche et très agréable à surfer. C’est différent des stations en France dans l’atmosphère qui y règne, ça ne s’explique pas. Ce n’est pas mieux ou moins bien, c’est juste différent. Moi qui skie presque tous les ans en France, j’ai beaucoup aimé skier dans cette autre ambiance, dans ces montagnes. Il fait sombre car le soleil s’est sauvé, mais ce n’est pas l’obscurité. Tout le long des pistes, il y a tous ces projecteurs. C’est très bien éclairé, comme sur une nationale bardée de lampadaires, et skier de nuit vous procurera des sensations qu’on n’est pas habitués à vivre en France.

Il fait par contre vraiment froid ! Le vent ne pardonne pas et vous brûle la peau. Cagoule hautement conseillée !! Mais quel plaisir de dévaler ces pistes !

📝 OÙ FAIRE CETTE ACTIVITÉ

Entre Ylläsjärvi et Äkäslompolo, se trouve le Mont Yllästunturi. Vous pouvez accéder au domaine skiable par une ville ou l’autre. Tout y est pour louer votre matériel et votre skipass. Allez faire un tour sur le site de la ville de Ylläs pour plus de renseignements.

❄ VISITER LE SNOW VILLAGE


Le Snow village est un univers magique de glace. Il y a le Snow Hôtel, le Snow Restaurant, l’Ice Bar, et pour les plus romantiques une Ice Chapel ! Oui oui, pour la modique somme de 990€ vous pouvez vous marier dans une chapelle de glace. Avis aux fans de la Reine des Neiges ! Ils proposent aussi des “Cabins” qui sont en fait d’adorables chalets typiques en bois franchement ultra canons. Vous pourrez aussi réserver les activités typiques : safari en chiens de traîneau, en motoneige, chasser les aurores boréales, faire une excursions avec des rennes, etc.

Personnellement je suis allée dans le Snow Village pour visiter l’hôtel et voir ses sublimes sculptures et les jeux de lumières. Je n’ai pas été déçue, c’est vraiment très bien fait, et vous pouvez visiter tout l’hôtel librement. À chaque chambre son univers et les sculptures sont impressionnantes ! Vous arrivez à la fin à la chapelle qui est vraiment très belle et mignonne comme tout.

En bonus, vous pouvez vous faire un petit plaisir et manger dans le Snow Restaurant. C’est cher, mais c’est vraiment sympa ! Tout est fait en sculpture de glace à l’image de l’hôtel : la déco aux murs, les bancs, les tables. Il faut donc venir emmitouflés car il fait environ -5° ! ↠ Pensez à réserver car il y a très peu de tables

🎥 Voici leur vidéo si vous avez envie de voir à quoi ça ressemble ! Rien que de voir ces images j’ai envie d’y retourner illico 😍

📝 INFORMATIONS PRATIQUES SUR LE SNOW VILLAGE

Vous retrouverez tout le détail sur leur site web qui est très bien fait.

ADRESSE : Lainiotie 542, Kittilä, Finlande

COMMENT S’Y RENDRE : Depuis Ylläsjärvi, prenez la route 80 en direction de Kittilä. Il faut prendre une route appelée Lainiotie que vous trouverez à votre droite. Plus loin à un croisement, vous devrez tourner à droite à un panneau indiquant l’hôtel “Lainio”.
Comptez 15 minutes de voiture depuis Ylläsjärvi.

TARIF : 10 €/adulte

HORAIRE : ouvert de 10h à 22h

❄ MONTER À CHEVAL POUR FAIRE UN PETIT TÖLT


Pourquoi ? Pour expérimenter le tölt bien sûr !
Le quoi ?? Vous connaissez le pas, le trot et le galop. Notre petit cheval islandais connaît une 4ème allure nommée le tölt. Il s’agit d’une allure à quatre temps qui donne une formidable sensation de stabilité. Mais on est pas en Islande ! Oui bien sûr, mais cette allure s’est exportée dans les pays nordiques comme la Finlande.
↠ Pour plus d’infos, allez sur le site Cheval Islandais

J’ai opté pour Lapin Vaellushevoset et je n’ai pas regretté ! Les propriétaires sont adorables et vous accueillent dans leur très charmante maison (dans laquelle je vivrais bien d’ailleurs !!!). Après une petite collation, il faut s’harnacher. Ils vous donnent des casques et des combinaisons à mettre par dessus vos vêtements. Oui oui par-dessus votre manteau et votre pantalon ! C’est le moment de prendre une photo comique de vous en bibendum  🙂 Croyez-moi ce n’est pas de trop… en hiver il fait GLACIAL quand vous êtes immobiles sur un cheval et que le vent vous assaille dès qu’on fait un petit tölt.

Ils vous emmènent ensuite à l’écurie et vous attribuent un poney. Vous allez dans la carrière dehors et c’est le moment de monter dessus. Les propriétaires vous aident, pas de panique. Et c’est parti !

J’ai vraiment adoré cette activité parce qu’on va au coeur de la forêt, entre les sapins, où la neige a tout recouvert. C’est une immersion dans la nature, hors des sentiers battus. Ce n’est pas une usine à touriste car il s’agit d’une petite entreprise locale. Le couple de finlandais a ses chevaux, son matériel, et vous emmène tous les jours à la découverte des environs.  Les places sont donc limitées, et c’est tant mieux.

Note à ceux qui ne sont jamais montés sur un cheval : vous pouvez tout à fait faire cette activité en tant que débutant en équitation (mon cher et tendre l’a bien fait)

🎥 Voici leur vidéo Youtube qui reflète bien l’esprit

📝 OÙ FAIRE CETTE ACTIVITÉ
Lapin Vaellushevoset : v
ous pouvez faire un tour sur leur site web.
Pour faire votre réservation et avoir toutes les informations pratiques,  ils vous renvoient sur le site : Yllaksen Vaellushevoset 
Vous pouvez leur envoyer un mail si besoin info@yllaksenvaellushevoset.fi

COMMENT S’Y RENDRE : Depuis Ylläsjärvi, il faut prendre la route 9401 en direction d’Äkäslompolo puis la 940. Guettez le panneau indiquant “Lapin Vaellushevoset” sur votre droite. Comptez 20 minutes de voiture depuis Ylläsjärvi.

TARIF : 1h de balade : 40 €/adulte
2h de balade : 60 €/adulte
Deux options :
– 2 heures de balade : 57 €
– 3h30 de balade avec une pause pique-nique dans une tente lapone : 75 €

ADRESSE :
Ylläksen Vaellushevoset Oy
Virpi Pohjolainen
Kuerlinkantie 2, 95970 Äkäslompolo

❄ FAIRE UNE BALADE EN HUSKIES


UPDATE janvier 2020 :

J’avais choisis une petite entreprise locale non loin de Ylläsjärvi appelée Rami’s Huskies. On vous accueille dans un mini village où se trouvent deux tentes en bois typiques et des dizaines de chiens déjà harnachés à différents traîneaux.

Je dois vous avouer que quand j’ai fait cette activité à l’époque (2012) je n’avais pas aimé. Je n’étais à l’époque pas sensible à la cause animale, mais déjà j’avais ressenti un malaise : d’où l’encart suivant où j’avais exprimé mon sentiment vis-à-vis des chiens.

🐺 Cette publication 30 Millions d’amis : « Les huskies victimes du tourisme de masse en Laponie » me conforte dans mon idée… les chiens vivent dans des conditions laborieuses, ceux qui sont trop vieux sont euthanasiés.

Le rythme effréné qu’impose le tourisme rend impossible le respect du bien-être animal.

4400 huskies rien qu’en Laponie sont exploités pour divertir les touristes.

À nous de faire un choix. J’espère que ce sera celui d’un tourisme respectueux des Hommes et des animaux.

 Le prix est exorbitant et en toute honnêteté, je n’ai pas trouvé ça incroyable. Pour 16 km de safari dans le Pallas-Ylläs National Park (durée de 3h) : 120€/adulte !

Bref vous l’aurez compris, si c’était à refaire, je ne ferai pas les activités avec des animaux.

À noter : conduire le traîneau est très physique ! On doit faire balancier avec son corps sans arrêt dans les virages pour ne pas faire chavirer le traîneau. Et il faut souvent appuyer sur le frein avec son pied pour freiner les chiens qui vont souvent trop vite.

⩥ J’ai aussi envie de dire un mot sur les huskies.
Je voulais vous partager mon sentiment car j’avoue avoir été troublée lors de ce voyage. Je n’avais jamais fait de chien de traîneau avant ce jour et donc je n’avais jamais visité un camp de huskies. J’étais impatiente et excitée à l’idée de faire cette activité. Je veux simplement vous partager le pincement au coeur que j’ai eu en découvrant des dizaines de chiens enfermés derrière des grillages, attendant leur “tour” pour avoir enfin la chance de sortir courir dans la neige. Ils aiment courir et se dépenser. Ils doivent être bien frustrés dans cette cage de quelques mètres carrés.

Je ne dis pas que cette activité est “cruelle” pour ces animaux, je veux juste vous dire mon trouble de les voir là, sans autre vie que celle de nous divertir. Bien sûr ces chiens aiment la neige, bien sûr ils aiment les Hommes. J’aime simplement remettre en question ma vision des choses et me poser des questions. N’oubliez jamais de vous poser des questions.

NB : Cette note n’a aucun rapport avec Rami’s huskies, c’est une réflexion générale sur ces chiens, nommés chiens de traîneaux par l’Homme.

❄ ET AUSSI…


BALADE EN RENNES
Aventuriers, baroudeurs, passez votre chemin. Cette activite est destinée aux familles avec jeunes enfants qui adoreront se faire balader par un renne. En ce qui me concerne, je n’ai pas aimé. Tous les rennes tirant les traîneaux sont accrochés les uns aux autres, un peu comme si vous faisiez un manège. Certes un manège dans la nature au milieu des sapins, mais au vu du prix, je trouve que ça ne vaut pas le coup. Et ne parlons pas de l’exploitation de ces pauvres bêtes pour divertir les touristes …

⤖ BALADE EN RAQUETTES
Je n’ai pas testé cette activité mais pour ceux qui aiment, direction le site Lapland Safaris.

⤖ CHASSER LES AURORES BORÉALES
Je n’ai pas eu la chance d’en voir quand je me suis rendue en Laponie Finlandaise. Il y a des safaris qui proposent de vous emmener pour en voir en motoneige ou en raquette par exemple. Mais les chances d’en voir ne sont pas plus grandes. Tout dépend de Dame Nature ! Il existe des applications qui vous aident à trouver les aurores boréales mais honnêtement ce n’est pas très précis.
↠ Sachez que vous aurez plus de chances d’en voir dans d’autres endroits, comme Tromso en Norvège grâce à un micro-climat qui permet d’avoir un ciel plus dégagé.

🏠 OÙ LOGER
Je cherchais désespérement un chalet typique, et à un prix raisonnable. Je suis tombée sur le site Lomarengas qui est une sorte d’Abritel finlandais, et j’ai trouvé plein de chalets super mignons et à bon prix. Comme je m’y suis prise à la dernière minute, la plupart n’était plus disponibles. J’ai choisis le chalet HANNUN MÖKKI qui m’a parfaitement convenu pour mon séjour : typique, cheminée, sauna, cosy, authentique. Attention la salle de bain est en fait un deuxième chalet à côté du principal avec les WC et le sauna. Mais franchement ça ne m’a pas dérangé, c’était même une part de fantaisie du séjour 🙂

↠ La plupart des chalets ont un sauna, car vous le savez surement, c’est une institution là-bas, tout le monde a son sauna.

***

Bon je n’aurai pas croisé le Père Noël finalement ^^ Mais je comprends pourquoi il s’est établi dans la région. Si vous avez envie de grands espaces, de vous sentir propulsés dans un ailleurs, et surtout de vivre toutes ces expériences uniques, n’attendez plus 😉

Et vous, quelle activité vous fait le plus rêver ?

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4 JOURS MAGIQUES EN ISLANDE

Tous ceux qui partent en Islande en reviennent bouleversés… je n’ai pas échappé à la règle. On peut utiliser tous les superlatifs pour ce pays. Pour tous les voyageurs en quête de dépaysement, de nature, de grands espaces, de no man’s land, l’Islande répondra à votre demande !

Je suis allée là-bas avant l’engouement créé par l’Euro 2016 et je dois dire que je me doutais que j’allais aimer, mais honnêtement pas à ce point. Je n’étais pas encore allée non plus dans un pays nordique. Le choc fut total. Les paysages sont vraiment INCROYABLES. Il y a des couleurs qui semblent n’exister que sur ces terres, l’ambiance est absolument unique (même si elle se rapproche des pays nordiques), on est réellement au bout du monde. Fan de Jules Vernes et de son célèbre “Voyage au centre de la Terre”, je repense alors avec affection au personnage de Hans Bjelke, leur guide islandais pendant l’expédition.

Je vous propose dans cet article l’itinéraire que j’ai suivi sur la côte sud de l’Islande afin de voir les sites incontournables de cette région.

CONSEILS AUX VOYAGEURS
⩥ Emportez votre GPS : il vous sera précieux si vous n’avez pas internet à l’international. Ça évite d’en louer un et c’est une garantie pour ne pas se perdre 🙂

LES ÉTAPES DE MON ITINÉRAIRE


ÉTAPE 1 : Le Cercle D’or
– Geysir
– Gullfoss
– Thingvellir

ÉTAPE 2 : La côte sud
– Seljalandsfoss
– Skogafoss
– Skogar
– Dyrholaey

ÉTAPE 3 : La péninsule de Reykjanes
– Kleifarvatn
– Krisuvik
– Grindavik
– le Blue Lagoon

ÉTAPE 4 : Reykjavik
Je ne parle pas de Reykjavik dans cet article car je n’y ai pas passé assez de temps pour écrire dessus. Toutefois avant de reprendre l’avion, c’est l’occasion pour vous de visiter la capitale !

❄ ÉTAPE 1 : LE CERCLE D’OR


Une fois arrivé à l’aéroport de Reykjavik, il faut alors récupérer sa voiture de location pour se rendre à son logement, installer ses petites affaires… et c’est parti pour l’aventure ! Le Cercle d’or est heureusement à la hauteur de son nom !  Il s’agit en fait de trois lieux formant un petit circuit dans la région de Reykjavík.

GEYSIR

C’est un geyser nommé “Stokkur” qui vous attend. On est mis dans le bain tout de suite en marchant dans une terre sombre et boueuse parsemée de petites fumerolles et de neige. On se retrouve entre touristes attroupés (pas tant que ça je vous rassure) autour d’un trou d’eau bouillonnante. Sans prévenir le geyser explose et ça monte plutôt haut ! C’est impressionnant !
Pas de panique si quand vous vous garez, vous entendez au loin des “wouahouuu” d’exclamation “Oh noooonnn, on a tout loupé !!” Don’t panic ! Le geyser vomit son eau bouillante environ toutes les 5 minutes 🙂

GULLFOSS

Cet endroit est célèbre et il y a de quoi ! J’étais vraiment en folie quand j’ai découvert ces chutes d’eau dont on peut ressentir toute la puissance avant même d’être tout près. On se gare et déjà on entend le vacarme de l’eau qui se jette dans la rivière Hvitá. On s’approche et on a une vue plongeante sur l’ensemble. Déjà le spectacle est là !! Il vous faut descendre un escalier puis suivre un chemin en bois pour atteindre les “chutes d’or” au plus près. Le vacarme de l’eau est assourdissant, on se sent tout petit. Un mot, un seul : SPEC-TA-CU-LAIRE.

THINGVELLIR

C’est un parc naturel d’un grand intérêt géologique et historique. Pour les Islandais, cette vallée est le berceau de la nation : c’est ici que se réunissaient les chefs du pays et que se trouvait le 1er parlement islandais « L’Althing » fondé en l’an 930. L’indépendance de l’Islande a été proclamée à cet endroit précis le 17 juin 1944.

On découvre une plaine sillonnée de failles à ciel ouvert, résultat du chevauchement des plaques tectoniques d’Eurasie et d’Amérique du Nord. C’est vraiment impressionnant, on se sent tout petit ! En remontant le chemin, vous arrivez à un point de vue où l’on dégaine forcément l’appareil photo.

🗺 ITINÉRAIRE
Prendre la route 35 pour rejoindre Geysir puis Gullfoss. Prendre successivement par les routes 37, 365, et 36 pour atteindre Thingvellir.

📍GEYSIR
📍GULLFOSS
📍THINGVELLIR

❄ ÉTAPE 2 : LA CÔTE SUD


 L’Islande va vous retourner le coeur avec ses paysages grandioses. Pour vous rendre aux différents points touristiques, il va falloir conduire. Parfois longtemps. Et c’est précisément grâce à ces trajets que la magie va opérer. Vous êtes comme confortablement installés devant un documentaire Arte avec caméra à 360°. Sauf que ce n’est pas un film. Incroyable ! La route se fait en un rien de temps car on ne sait plus où regarder. Le montagnes sont majestueuses, et l’horizon infini. En hiver son manteau blanc rend cette nature inaccessible et impénétrable.

SELJALANDSFOSS

Seljalandsfoss est une chute d’eau dont la particularité est que l’on peut passer dessous à pied. M’enfin en été à mon avis! Je n’ai pas voulu m’aventurer derrière avec la neige à gogo et donc potentiellement le risque de faire un joli plongeon. Il y a un petit escalier qui permet d’avoir une vue plongeante et d’être plus près. Frisson assuré !

SKOGAFOSS

Bizarrement on ne se lasse pas des chutes d’eau car elles ont quelque chose de mystique. Toutes sont différentes et on n’a pas l’impression de faire cent fois la même chose. Celle de Skogafoss est plus impressionnante car elle est plus large que la précédente.

SKOGAR

Vous y trouverez un musée folklorique à la très riche collection d’objets historiques, ainsi qu’une reconstitution d’anciennes habitations islandaises en tourbe.

DYRHOLAEY

Dyrholaey, c’est l’Etretat islandais. On aperçoit au loin son impressionnante falaise en arche qui se dresse fièrement face à la mer. Attention, il s’agit d’une réserve ornithologique fermée de début mai jusqu’à la fin juin pour la période de nidification.

Deux itinéraires sont possibles :
– prendre la route n°215 pour accéder à une superbe plage de cendre noire et magnifiques orgues basaltiques
– prendre la route n°218 pour monter jusqu’au phare afin d’avoir une vue panoramique du site.

Pour moi le clou du spectacle c’est la plage de sable noire. Sur Internet, j’avais vu avant le départ des photos de cette plage avec un horizon qui n’en finit pas, et j’avais vraiment hâte de fouler son sol. Le hasard a fait que le temps était très couvert quand enfin je m’y suis rendue. Une pluie très fine. L’obscurité de l’hiver malgré qu’il ne soit que 15h. Du vent et des vagues qui dansent furieusement. L’air marin qui fouette le visage. L’excitation d’être là, malgré le froid, dans cette ambiance mystique. La sensation d’être seul au monde. Ce moment est gravé dans ma mémoire.

🗺 ITINÉRAIRE
Prendre la route n°1 en direction de Selfoss pour rejoindre le sud de l’Islande et le village de Vik.

📍SELJALANDSFOSS
📍SKOGAFOSS
📍DYRHOLAEY

❄ ÉTAPE 3 : LA PÉNINSULE DE REYKJANES


La route vous emporte de nouveau, et pour de nouveaux paysages insoupçonnés. Vous pensiez en avoir pris plein les yeux ? Eh bien ce n’est pas fini. Malgré l’hiver qui peint le pays en blanc, certains endroits résistent. Des plaines de lichen, des cratères entourés d’une terre ocre, un village aux maisons rouges et bleues, des champs de lave recouverts de mousse… La luminosité est assez incroyable. Même par mauvais temps, on tombe sous le charme.

KLEIFARVATN

Kleifarvatn est un lac de cratères. La grandeur de la nature laisse sans voix. On est seuls au monde face aux éléments. La terre est noire, et la neige éclatante contraste. L’eau est gelée et dessine alors des courbes sur le lac. Que dire ? Les photos valent toutes les descriptions du monde.

KRISUVIK

Quelques kilomètres plus loin, on arrive à Krisuvik. On peut observer l’activité géothermale du site par la vue de nombreux solfatares, marmites de boues et fumerolles. Un petit chemin piéton vous conduit au travers, vous permettant d’être au plus près. L’odeur d’oeuf pourri (eh oui le soufre c’est pas glamour) n’enlève  rien à l’extrème beauté du lieu. La terre est ocre, les solfatares donnent cette couleur jaune, la neige blanche et le ciel d’un bleu polaire. Le soleil couchant s’est invité lors de notre venue et nous a donné un spectacle extraordinaire. Des couleurs incroyables, parant le site de doré.

GRINDAVIK

The cherry on the cake comme on dit. Pour conclure ce voyage épique, nous nous sommes rendus à Grindavik, un petit village de pêcheur. La lumière des derniers rayons du soleil nous a accompagné et a rendu notre passage dans ce lieu idyllique. Des maisons colorées, des pêcheurs affairés, un coucher de soleil somptueux.

BLUE LAGOON

On ne peut pas aller en Islande sans y faire un tour.
C’est certes un peu cher, mais bon. 
Le Blue Lagoon est un lac artificiel dont les eaux sont aux alentours de 40°. Il a acquis une renommé mondiale pour ses effets curatifs sur les maladies de peaux, notamment grâce à son eau à base de silice. Elle contient également des sels minéraux et algues marines, qui lui donnent une couleur bleue turquoise à l’aspect laiteux.
Nous y sommes allés de nuit… enfin à 16h donc disons sans le soleil ! Je pense vraiment que c’est mieux que le jour car on est plongé dans une atmosphère mystique. Le soleil est absent mais ce n’est pas l’obscurité de la nuit, comme le savent ceux qui se sont rendus dans les pays nordiques en hiver. La vapeur du Blue Lagoon, la silhouette des imposantes montagnes, la couleur turquoise de l’eau, créent cette ambiance si particulière.
⩥ 
Attention aux heures de pointe : je pense que le site perdra tout son charme si vous êtes au milieu de touristes…

Pour plus de renseignements sur le site : rendez-vous sur le site du Blue Lagoon

🗺 ITINÉRAIRE
De Hveragerdi, prenez les routes n°38 et 42 pour longer la partie sud de la péninsule de Reykjanes, où vous trouverez Krysuvik, Kleifarvatn  puis le Blue Lagoon. Après votre baignade, il faut prendre la route n°41 qui rejoint l’aéroport de Keflavik à Reykjavik.

📍ON THE ROAD
📍KLEIFARVATN
📍KRISUVIK
📍GRINDAVIK
📍BLUE LAGOON

🏠 OÙ LOGER
Nous étions à Hveragerdi à Gljúfurbústaðir Holiday Homes dans un adorable chalet en bois au milieu de nulle part. Vous êtes indépendants et c’est assez central pour rayonner dans la région. Le chalet est confortable et toutes les fenêtres encadrant la pièce à vivre vous plongent dans une atmosphère nordique et chaleureuse. J’ai adoré !

🌎 Si vous avez besoin d’aide pour organiser votre voyage en Islande et que vous souhaitez faire un séjour personnalisé et authentique, vous pouvez faire appel à des agences spécialisées dans le sur-mesure comme TraceDirecte.
➡ En faisant une demande de devis sur leur site , vous serez recontacté rapidement par un conseiller local qui vous orientera au mieux pour créer votre voyage ✈

***

Mon voyage en Islande est gravé à jamais dans ma mémoire. Ces quelques jours permettent déjà largement de s’imprégner du pays et de son atmosphère unique. J’espère que cet article vous aidera à planifier votre séjour ! Ou bien à vous remémorer de bons souvenirs pour ceux déjà partis !

Et vous, avez vous eu la chance d’aller en Islande ? N’hésitez pas à nous partager votre expérience en commentaire de cet article 🙂

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Vêtements indispensables pour aller dans un pays froid

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LES VÊTEMENTS INDISPENSABLES POUR ALLER DANS UN PAYS FROID

Chouette, votre séjour en Laponie est bouclé ! Vous n’avez qu’une hâte, vous y rendre pour vivre ce dépaysement fabuleux. Comme je vous comprends !

Et là, c’est le drame. Vous regardez des photos sur Internet histoire de rêver un peu, et vous réalisez que là bas, il fait froid… très froid. Vous vous rendez compte que les locaux sont cagoulés, emmitouflés, gantés, bref harnachés pour affronter ce froid auquel nous ne sommes pas habitués. Et pour cause. Là bas, d’octobre à mars, la température peut varier de quelques degrés au dessus de zéro à… -10, parfois -20. Et quand le vent s’en mêle, je ne vous raconte pas !

Évidemment, nous n’avons pas dans nos armoires les habits adaptés à ce climat, et c’est là que se pose la question fatidique :

Que dois-je emmener dans ma valise pour ne pas finir en glaçon ?

 Dans cet article :

Je décrypte pour vous la célèbre technique de l’oignon

Je vous propose un tour d’horizon des vêtements indispensables

Je vous parle des bons réflexes à avoir en fonction des activités que vous allez faire et des changements de températures

AVANT TOUTE CHOSE : 2 CONSEILS


Déterminer dans quelle mesure votre séjour va être sportif ou non

Il faut adapter les vêtements que vous allez emmener à ce que vous allez faire sur place. Est ce que vous allez 5 jours à Oslo ? Faire du chien de traîneau à Rovaniemi ? Faire du motoneige dans les Lyngen Alp ?

Si vous faites de la randonnée, ou des raquettes dans la neige, votre corps va se réchauffer, et il est primordial de penser à prendre des vêtements chauds mais respirants. Sinon, votre corps sera une vraie cocotte minute, vous allez transpirer et ressentir un effet “sauna”. Quand on transpire, nos vêtements s’humidifient, et quand vous allez cesser l’effort, le froid vous glacera jusqu’aux os. Et là, gare aux mauvaises surprises !

À l’inverse, si vous faites de simples visites dans les rues d’Oslo ou de Stockholm, ou même si vous faites du motoneige dans la toundra, votre effort sera toujours très relatif. La respirabilité peut être mise de côté au profit d’habits plus chauds.

 

Privilégiez la praticité de vos couches de vêtements

Je m’explique. Imaginez vous au volant de votre voiture de location en Islande, le chauffage est activé et vous êtes bien au chaud. Vous arrivez devant une superbe cascade gelée, vous sortez, il fait très froid. Vous profitez du panorama, prenez des photos inoubliables, et retournez à votre véhicule. La situation est la même, quand vous êtes dans les rues glaciales de grandes villes, et que vous décidez d’aller visiter un musée bien chauffé.

Vous m’avez compris : essayer d’avoir des couches faciles à enlever et remettre. Des doudounes à zip que vous pouvez ouvrir ou fermer à loisir sont des petits détails qui peuvent considérablement améliorer votre confort sur place.

POUR LE HAUT : LA TECHNIQUE DE L’OIGNON


Voilà ce que je vous préconise, peu importe votre situation : l’infaillible technique de l’oignon. Il s’agit d’une technique “d’empilage” d’habits qui permettront votre confort tant en cas d’effort qu’en cas d’arrêt, et peu importe les conditions climatiques.

Mais attention, le concept ne réside pas dans le fait de prendre plein de vêtements au pif dans son armoire, de les enfiler sans trop de logique et donc de ressembler au bonhomme michelin ! C’est tout un art, un équilibre entre confort et efficacité.

Je vous conseille de choisir votre équipement sur la base d’un système de 3 couches, qui sera le plus souvent suffisant à garantir votre confort et la chaleur.

 LA PREMIÈRE COUCHE

☞ Cette couche a pour but premier de vous tenir bien au sec.

Si vous êtes au sec, vous n’aurez pas froid (ou moins froid) . Et pour cela, le secret de cette couche, c’est la respirabilité. Cette couche doit certes vous protéger du froid, mais elle doit pour cela (et avant tout) permettre à l’humidité et à la chaleur de s’échapper de votre corps.

Je vous conseille donc de prendre une première couche assez près du corps, pour ne pas dire moulante, à la respirabilité optimale.

 

⚠ Éviter absolument le coton. Pour cela 2 matières sont à préconiser : la laine mérinos et le synthétique.

La laine mérinos a la propriété d’être plus chaude que le synthétique ; elle “crée” de la chaleur alors que le synthétique ne fait que la stocker. La laine est naturellement thermorégulante ; et enfin elle a l’avantage de ne pas trop stocker les odeurs.

Mais vous me connaissez, je ne suis pas du genre à user de produits d’origine animale, sachant la souffrance que la production de ces vêtements induit sur ces bêtes. Alors je vous conseille la matière synthétique par éthique… mais aussi pour ses propriétés !

Déjà, je vous déconseille la laine car en fonction du grammage de la laine et de sa qualité, elle pourrait avoir des difficultés à sécher : tout ce qu’on veut éviter ! En effet, c’est en synthétique que vous trouverez une respirabilité optimale, pour ne pas dire exceptionnelle. De plus, vous allez trouver des vêtements stretch parfaitement ajustés, et pour peu que votre peau soit un tantinet sensible, vous aurez certainement moins d’effet irritant avec le synthétique qu’avec la laine.

 LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je peux vous conseiller la sous-couche Odlo WARM MAILLOT DE CORPS MANCHES LONGUES RAS DE COU
Je l’adore, je l’ai en plusieurs coloris, il est vraiment au top ! C’est une seconde peau hyper moelleuse et qui ne retient pas trop les odeurs.

Si votre séjour peut s’avérer très sportif (sorties en raquette intensives, longues randos en montagne) vous pouvez privilégier une sous couche technique plus fine, moins chaude, destinée au ski de fond ou au running.
Encore un Odlo : EVOLUTION WARM MAILLOT DE CORPS
La respirabilité est exceptionnelle !

Pour trouver ces deux sous-vêtements ➠ lien vers le site par ici

 LA SECONDE COUCHE

☞ La 2ème couche (la couche intermédiaire) sert à vous garder bien au chaud.

Elle doit, pour cela, isoler la chaleur en l’empêchant de sortir hors de vos vêtements. En fait, vous ne pouvez pas prendre n’importe quelle matière.
Il faut qu’elle soit chaude en soi, donc pas trop fine.
Il faut qu’elle ne soit pas trop respirante, pour éviter la déperdition de chaleur, MAIS sans être trop imperméable, car vous perdriez les effets de respirabilité de la première couche.

Voici quelques matières que je vous préconise en fonction des situations :

– pour une situation où vous seriez amenés à faire des activités sportives, comme une sortie en raquette, de la rando, ou si les conditions climatiques sont assez douces, je vous préconise la polaireCette matière a l’avantage de vous prémunir du froid même lors de conditions humides (vous avez transpiré, vous êtes mouillés…), et elle a la propriété de transférer l’humidité vers la couche externe.

– S’il fait très froid, et/ou si vous ne comptez pas faire d’activité sportive, clairement, optez pour un duvet en synthétique (polyester). Vous savez, je vous parle d’une doudoune à manches longues. La doudoune, de part son “molletonnage”, sera moins respirante que la polaire mais vous isolera plus du froid. Je vous déconseille le sport intensif avec une doudoune, qui n’évacue pas rapidement l’humidité de votre corps.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Evidemment, je vous parle de duvet en synthétique. Type polyester ou primaloft. Imaginez d’où peuvent venir les plumes du duvet dit “traditionnel”. Pour recueillir le précieux duvet, on plume à vif des oiseaux plusieurs fois par an. Imaginez la douleur… De plus, le duvet en synthétique offre une bien meilleure respirabilité.

J’utilise la polaire Millet LD GREAT ALPS JKT que j’affectionne particulièrement car très agréable à porter et très chaude ➠ lien vers le site ici
Sinon pour la doudoune, la Haglofs ESSENS MIMIC est très bien ➠ lien vers le site ici

Pour les plus petit budget, il y a bien sûr les polaires QUECHUA de Décathlon qui feront l’affaire ➠ lien vers le site ici

★ Astuce : pour vous assurer qu’il n’y a pas de duvet, lisez la composition !
Vous verrez d’écrit : 100% polyester ou polyamide

 LA TROISIÈME COUCHE

☞ Cette dernière couche sera le rempart contre le monde extérieur.

Elle doit vous protéger des intempéries comme le froid, le vent, l’humidité… Donc, elle doit être coupe-vent et imperméable. Par contre, cette couche doit elle aussi permettre l’évacuation de l’humidité des deux premières couches. Et c’est là toute la subtilité !

Soyons clair : beaucoup d’anoraks de ski de base ou de grosses vestes chaudes feront l’affaire, la plupart du temps, si votre séjour s’arrête à déambuler dans les rues d’Oslo ou d’Helskini. Si vous faites du motoneige, chien de traîneau, ou même si vous vous baladez dans les Fjords de Norvège, sur mer, sur terre… vous pouvez connaître en même temps un froid intense, de la pluie ou de grosses chutes de neige, et un froid glacial. Je vous conseille fortement de prospecter si votre veste est adaptée ou non.

Clairement, le top du top est le gore tex. En fait il ne s’agit pas de la matière de l’anorak en tant que tel, mais de son “enveloppe”, de son revêtement extérieur : il s’agit d’une fine membrane (dont la matière et la méthode de fonctionnement est brevetée). Les pores de cette membrane sont 20 000 fois plus petits qu’une goutte d’eau donc l’eau ne peut pas passer à travers. Par contre, ces pores sont 700 fois plus gros qu’une molécule d’eau : donc la transpiration de notre corps peut s’en échapper.
Evidemment cette technologie a un prix, si vraiment vous n’avez pas les moyens d’investir dans une veste en gore tex, un anorak de ski chaud et imperméable sera le strict minimum.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Toutes les vestes se valent plus ou moins. C’est à vous de choisir la veste dans laquelle vous vous sentez bien, au prix que vous souhaitez et au look qui vous plait aussi 😉

Niveau marque, l’embarras du choix :Salomon, HagölfsMillet

⇣ CE QU’IL FAUT RETENIR POUR LA TECHNIQUE DE L’OIGNON ⇣

✓ Ne lésinez pas sur la première sous couche technique. Polyester obligatoire !

✓ Si vous devez faire des concessions sur le budget, préférez investir dans une bonne sous couche et un bon anorak, et recyclez votre vieille polaire bon marché !

✓ Votre anorak de ski suffira dans la majorité des situations. Attention en cas de conditions extrêmes, soyez sûrs qu’il est suffisamment imperméable et suffisamment respirant, sinon, investissez dans une veste gore tex.

POUR LE BAS


❄ Pour la ville, les balades ou les visites tranquilles : je vous conseille votre jeans ou votre pantalon de ville, tout simplement. Généralement si vous êtes correctement équipés ailleurs, ce sera suffisant !
Pour les activités dans le grand froid, comme le motoneige, chien de traineau, balade en raquette, ski, etc… : pantalon de ski obligatoire ! Celui-ci doit être impérativement coupe vent et imperméable.

Le secret, si vous avez peur d’avoir froid, est d’ajouter à ces 2 pantalons (de ville ou de ski), un collant fin et chaud, en fonction des températures (testé et approuvé !)

↠ En ville, il peut vraiment faire très froid. Car si la température réelle ou ressentie va sous les -5 degrés, votre pantalon va vite montrer ses limites !
↠ En outdoor, même s’il y a grand soleil, le vent est un cauchemar et il peut vraiment faire glacial.

LES CHAUSSURES


Oubliez vos chaussures de ville ou vos baskets.

Il va vous falloir des chaussures imperméables

S’il neige, s’il pleut, cela peut aller de soi. Souvent dans les pays froids, la neige colle au sol car il ne fait pas assez chaud pour qu’elle fonde. C’est bête, mais même s’il n’a pas neigé depuis des jours vous pouvez quand même être confronté à un tapis blanc. Quant au cas des villes, elles disposent de bonnes infrastructures de salage et de déneigement… Et c’est pour cela que vous êtes susceptibles de vous retrouver dans des chaussées pleine de gadoue : la neige est à demi fondue, et rien n’est pire que cela pour vous retrouver les pieds trempés.
Quant à cette fameuse “gadoue”, elle a tendance à geler. Et elle pourrait bien vous faire réapprendre la notion de verglas, celui qui glisse vraiment beaucoup ! C’est donc important d’avoir une bonne adhérence, et donc des crampons prévus à cet effet. Pas besoin de chaussures d’alpinisme, hein, mais simplement des chaussons dotées de semelles suffisamment crantées.
⩥ Vous comprenez pourquoi il n’est pas envisageable de vous promener avec vos chaussures de villes ou une paire de sneakers.

Attention aux modèles de chaussures de type après de ski

Car beaucoup d’entre elles… ne feront pas forcément l’affaire ! Bottes montantes, à l’intérieur bien moumouté… Vous vous dites qu’elles seront forcément fonctionnelles, mais pas forcément. Je pense que n’importe quelle botte d’après-ski sera imperméable. Par contre il y a des points qui risquent de pêcher :

les semelles ne sont pas suffisamment élaborées techniquement, ou ne disposent pas de cramponnage suffisamment important. Leur adhérence sur sol verglacé peut montrer ses limites, vous glisserez (trop) facilement. Si la qualité des chaussures n’est pas top, ce cramponnage peut aussi s’émousser (trop) rapidement si on s’amuse à se promener de rochers en rochers.

pas assez chaudes : avoir un revêtement moumouté, c’est vraiment un petit luxe pour garder ses petons bien au chaud. Mais du coup, entre le revêtement moumouté de l’intérieur, et le revêtement extérieur imperméable, on peut avoir du mal à juger ce qui se passe vraiment ! Si vous essayez vos chaussures en magasin, elles vont forcément vous paraître chaudes. Mais c’est en conditions réelles qu’elles monteront leurs vraies capacités thermiques. Pour marcher des heures dans la neige sans avoir les pieds gelés, c’est l’isolation de la plante des pieds et du revêtement intermédiaire qui va faire toute la différence !

 LES CHAUSSURES QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je vous conseille personnellement de rechercher autour des “bottes de neige”. La plupart du temps moins montantes que les bottes ou chaussures d’après ski, elles sont souvent plus lourdes… mais plus isolantes. Vous pouvez vous tourner vers de grandes marques de sports d’hiver : Millet, Salomon, etc. Généralement, ils ont “peu” de modèles de bottes de neiges. Celles-ci ressemblent à de grosses chaussures de randonnées montantes. Ces modèles sont imperméables, et ont un rapport poid-isolation thermique excellent. Elles ont un look assez sympa, donc on peut les mettre avec un pantalon de ville sans rougir, ainsi qu’avec des vêtements plus épais.

Evidemment, vous pourrez marcher sur tout type de terrain, elles vous garantiront le confort maximum.

Je peux vous conseiller : les bottes de neige Salomon NYTRO GTX ou bien KAÏNA MID GTX ➠ lien du site ici 

LES AUTRES ACCESSOIRES INDISPENSABLES


Des chaussettes

Une bonne paire de chaussettes de ski, voilà ma recommandation. Celles-ci ont de base le bon ratio “conservation chaleur” et “respirabilité” adapté au cas particulier du pied, qui transpire beaucoup naturellement. Polyamide, Acrylique, Laine, Polypropylène, Elasthanne, Coton… Difficile de s’y retrouver dans tous les matériaux disponibles.
Le terme « respirabilité » est souvent source de confusion : il ne s’agit pas, comme on le pense souvent, de la capacité d’un tissu à laisser l’air circuler à travers. Il s’agit de laisser la transpiration s’échapper sous forme de vapeur d’eau, ce qui est primordial lorsque que l’on fournit un effort intense et que l’on ne veut pas être trempé rapidement.

Des gants

Indispensable ! À moins d’aimer les engelures… Je vous recommande d’avoir deux types de gants. J’utilise personnellement cette méthode. 

Des gants fins : en ville, vous pouvez vous contenter d’une paire de gants fins, notamment avec doigts tactiles, pour pouvoir utiliser l’appareil photo ou le téléphone sans avoir les mains congelées.
Des gants de ski : pour le outdoor type ski, on utilise bien sûr les gants de ski imperméables et isolants.
⩥ Si vous faites des activités type motoneige, il peut faire vraiment très froid : dans ce cas là on hésite pas à utiliser ses gants fins comme sous-gants et à mettre les gants de ski par dessus. Encore la technique de l’oignon ni plus ni moins.

 Une écharpe

Évidemment, une écharpe est la bienvenue ! Certains n’en utilisent pas car leur pull est montant donc le col fait office de barrière au froid. Pour les grand frileux comme moi, c’est une autre affaire. Hors de question de partir sans ! Il existe des écharpes en polaire qui sont fines, peu encombrantes et bien isolantes.

Un masque

Il va vous être indispensable pour beaucoup d’activités comme le chien de traîneau, le ski, la motoneige. Non seulement il va vous protéger du froid et éviter à vos yeux de “pleurer”, mais il permet de ne pas être ébloui quand il y a une forte luminosité. La neige est un excellent réflecteur de lumière, et par conséquent même par faible luminosité il devient bien utile ! Le soleil sur la neige, ça peut franchement être gênant, voir aveuglant.

Il existe plusieurs type de masques selon la luminosité : pour temps ensoleillé, couvert, nuageux, nocturne.

Une cagoule

Toujours pour les activités sportives. Elle permet d’isoler votre tête du froid, notamment quand vous êtes confrontés au vent, elle a un effet coup-vent non négligeable. Tout comme pour le masque, on la regrette vite dès lors qu’on prend de la vitesse. Je peux vous dire que j’ai oublié ma cagoule pour faire du chien de traîneau une fois… ben on ne m’y prendra plus ! Le vent vous brûle les joues, le nez, et ça peut réellement devenir douloureux.

Au delà des activités sportives, je n’étais pas mécontente de l’avoir quand le froid était mordant, notamment en Laponie, dès le jour tombé (soit vers 14-15h en hiver!). Elle tient au chaud votre tête, et comme vous le savez, il est primordial pour ne pas avoir froid de couvrir les extrémités du corps. De plus, comme une cagoule est fine et élastique, elle s’enlève et se range facilement dans votre manteau.

Bonnet et bandeau

Pensez à vos pauvres oreilles ! Si la cagoule est pratique pour les activités sportives, elle est tout de suite moi assumable en ville ^^ Le bandeau ou le bonnet sont alors leurs cousins indispensables pour rester au chaud et être présentable. J’ai pour habitude de faire la technique de l’oignon en cas de vent : bandeau puis bonnet puis capuche ! Oui oui c’est très efficace 🙂

 LES ACCESSOIRES QUE JE VOUS RECOMMANDE

J’ai personnellement un cagoule LAFUMA qui existe en version masque ➠ lien du site ici

Pour les masques, la rolls royce est la marque Oakley. Mais vu le prix, je vous conseille plutôt de prendre 2 paires chez Bollé qui est une bonne marque : une pour un temps ensoleillé, une pour un temps couvert ➠ lien du site ici

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J’espère que cet article vous aura permis de faire le tri dans la jungle des vêtements d’hiver, et de mieux comprendre ce qu’il est judicieux de prendre ou non pour un voyage comme celui-là. Surtout qu’une fois sur place vous n’aurez plus forcement le choix des modèles… et des prix !

Peut-être avez vous d’ailleurs une anecdote à ce sujet à nous partager en commentaire de cet article 😉

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