Trou de la Bombe

2019-10-14T16:16:40+02:00

RANDONNER EN CORSE : TROU DE LA BOMBE

▲ Col de Bavella (il y a un parking,vous ne pouvez pas le louper)

✓ facile, relativement plat avec quelques montées

◈ boucle : 2h30

✗ Balisage : rouge (puis une partie orange)

Panorama sur les Aiguilles de Bavella

Source : carte créée à partir d’une carte IGN www.ign.fr

🗺 Si vous le souhaitez, voici la carte IGN Aiguilles de Bavella/Solenzara/Pnr De La Corse

LA RANDONNÉE

La randonnée du Trou de la Bombe est une superbe balade qui vous conduit au coeur de la montagne. On serpente dans la forêt avec en fond les magnifiques Aiguilles de Bavella qui offrent un spectacle magique. La majorité de la randonnée se passe en forêt entre les arbres et les fougères donc pas besoin de prendre un chapeau avec vous. On respire, même s’il fait chaud ! Il y a 2 points de vue remarquables ( sur la carte).

Le Trou de la Bombe est l’objectif de cette marche : un trou de 8 mètres dans la roche creusé par l’érosion naturelle.

❥ Vous aurez peut être la chance comme moi de croiser des cervidés. Ils sont sauvages et donc on ne peut les voir que de loin, mais leur fuite à notre rencontre est comme une danse à travers les fougères. Top !

MES CONSEILS

Cette randonnée fait une boucle, donc vous pouvez partir dans les 2 sens. Toutefois je vous conseille de faire la dans le sens indiqué sur la carte si vous partez l’après midi : vous aurez le soleil pour la 2ème partie et c’est vraiment très beau à travers les pins et les fougères.
À savoir : vous n’êtes pas obligés de faire la boucle, vous pouvez faire simplement un aller-retour en suivant le balisage rouge.

LES ÉTAPES

➜ Vous passerez devant une chapelle
➜ Avant de passer une rivière, le chemin de divise en 2 : suivez le balisage rouge “u Cumpuleddu” à gauche
➜ Une nouvelle intersection plus loin vous donne le choix entre droite et gauche, suivez“u Cumpuleddu” à gauche
➜ Une fois arrivé au Trou de la Bombe, revenez sur vos pas jusqu’à l’intersection précédente puis prenez cette fois à droite “Bavella par Alturaghja”
➜ Suivez le balisage orange. Il raccorde la 1ère intersection où vous aviez suivi le balisage rouge. Vous repasserez alors devant la chapelle avant de revenir au parking.

***

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5 conseils pour randonner

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5 CONSEILS POUR RANDONNER EN TOUTE SECURITÉ

J’ai chopé le virus de la randonnée en Corse, et j’aime maintenant découvrir les pays en marchant, en grimpant, en suant. C’est une petite aventure à chaque fois, on se sent proche de la terre, en connivence avec les lieux qu’on explore, on ne pollue pas avec sa voiture, on prend son temps pour admirer les paysages quand cela nous chante, sans avoir à se garer à côté de 15 autres voitures ayant eu la même idée que nous. C’est plus personnel et plus gratifiant.
Cependant, partir randonner ne s’improvise pas, même s’il s’agit d’une marche de quelques heures. On peut vite regretter de ne pas avoir été prévoyant sur des petits détails qui peuvent nous pourrir notre sortir en pleine nature.

Je vous propose dans cet article 5 conseils simples à suivre pour partir randonner en toute sécurité. Ces conseils sont tirés de mon expérience personnelle et s’appliquent aux randonnées n’excédant pas une journée.

variante alpine GR20 Corse randonnée

1. Avoir un équipement adapté

Avoir de bonnes chaussures de randonnée. Cela peut paraître évident, mais je croise parfois des randonneurs qui se lancent à l’assaut de montagnes en converses. J’ai fait l’erreur une fois de partir randonner en Corse avec des chaussures de rando bas de gamme, achetée 14€ à Intersport car j’avais oublié les miennes sur le Continent… le résultat ne s’est pas fait attendre : douleurs à la voûte plantaire au bout d’une heure et frottements au tendon d’achille rendant la marche douloureuse.
Soyez sûrs de vos chaussures. Randonner c’est marcher donc il est impératif de prendre du bon matériel. De bonnes baskets de running peuvent faire l’affaire, mais en montagne, préférez des chaussures de rando montantes.

Ne partez pas sans eau. Je pars généralement avec 1,5L pour 4h mais n’hésitez pas à prendre plus. Il faut donc avoir un sac à dos par personne pour porter son eau.

prendre des lunettes de soleil évidemment pour ne pas être ébloui et protéger ses yeux.

prendre une casquette : vaut mieux l’avoir et ne pas l’utiliser. Elle peut s’avérer utile par forte chaleur (une insolation est vite arrivée) ou bien pour retenir vos cheveux si le vent se lève. J’ai toujours une casquette vissée sur la tête que je mets dans mon sac à dos si jamais je ne veux plus la porter parce qu’elle me gêne.

avoir un pull technique : surtout pour la montagne. Plus on monte plus il fait froid, donc je mets toujours dans mon sac à dos un pull technique en polartech qui tient bien chaud au cas où. Lors de ma randonnée au Col de Bavella en Corse, je peux vous assurer que j’étais bien contente d’avoir un pull sur moi à l’approche du sommet !

emporter des barres énergétiques : je prends toujours avec moi des barres aux céréales à base de dates et de fruits secs. Ca permet de se requinquer si on a une baisse de régime et il ne faut pas sous-estimer le pouvoir positif du sucre sur le mental !

avoir une trousse de premiers secours : en pleine nature, mieux vaut être prévoyant. Je ne l’ai encore jamais utilisée, mais je me balade avec une petite trousse avec du paracétamol, un antiseptique, du sérum physiologique, différents types de pansements, des compresses, une pince à épiler.

prendre du matériel au cas où l’on se perd ou si l’on rencontre des difficultés : un téléphone portable, un couteau suisse, une boussole, une recharge solaire pour le téléphone. Une lampe frontale est également bien utile si vous avez mal évalué le temps de retour et que la nuit tombe. J’avoue ne pas tout prendre systématiquement, cela dépend de la randonnée.

2 – Vérifiez la météo avant de partir

Surtout en haute montagne. Le mieux est de s’adresser directement aux offices de tourisme, ils sauront vous renseigner. Le temps peut vite changer donc vaut mieux être informé des conditions météo avant de partir plusieurs heures dans la nature.

3 – Choisissez une randonnée selon vos aptitudes physiques

Randonner c’est avant tout du plaisir, donc inutile de faire une randonnée trop longue ou trop raide. Il peut parfois y avoir des passages accidentés, ou bien il faut utiliser une chaîne en rappel par exemple.

4 – Renseignez-vous sur le parcours avant le départ

Il est nécessaire d’être renseigné et d’étudier son itinéraire en amont pour éviter toute mauvaise surprise. Si vous trouvez la randonnée dans un guide, tout y sera décrit, sinon n’hésitez pas à vous renseigner sur internet ou bien auprès d’un guide local ou des offices de tourisme.

5 – Bien suivre le balisage

Erreur facile à commettre : suivre le chemin et oublier un instant le balisage. J’ai déjà pris un mauvais tournant et bifurquée sur un autre sentier de randonnée en ne prêtant pas attention au balisage. Et au bout de plusieurs minutes je me suis dis que la couleur du marquage n’était étrangement plus la même… dans ce cas là, pas le choix, vous êtes bons pour faire demi-tour ! Bien suivre les marques est l’assurance de ne pas se perdre. C’est évident, mais on est parfois concentrés sur l’effort physique ou happés par la beauté des paysages ☺

***

J’espère que ces conseils vous auront donné envie d’enfiler une paire de chaussures et de partir explorer le monde à pied ! Que ceux qui hésitent encore auront envie de tenter l’aventure !

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Variante alpine GR20

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VARIANTE ALPINE DU GR20

– CATEGORIE RANDONNEE –

▲ Col de Bavella

✓ difficile

◈ 4h aller retour à la Punta di u Pargulu

✗ Balisage : 2 traits jaunes

Le départ se trouve au parking du Col de Bavella sur la D268, vous ne pourrez pas le manquer. Il faut partir à gauche du côté de la statue de la Vierge.

Cette randonnée est une variante au GR20 qui passe par différents cols absolument sublimes. La difficulté est là : 700 mètres de dénivelées, un passage avec une chaîne, des rochers abruptes, pas de plat. Mais la récompense est là aussi. Les paysages sont vraiment majestueux et la nature est d’une incroyable beauté. Lors de l’ascension de la Punta d’Arghjettu, vous croiserez des rochers aux formes dentelées, d’autres avec des petits trous, ou bien des sculptures naturelles. Ce ne sont que des panoramas grandioses tout le long, et la récompense finale à la Punta di u Pargulu vous offre une vue à presque 360 jusqu’à la mer. Qu’on est heureux, une fois tout en haut à admirer les montagnes qui se dressent fièrement et les vallées qui courent jusqu’à la mer.

Pour ceux qui souhaitent prolonger cette randonnée, il est possible de faire une boucle. Le balisage se poursuit aux 2 autres cols suivants, la Punta Longa et la Punta Alta, puis rejoint le GR20 (balisage rouge et blanc). Il faut alors compter 3 heures supplémentaires, soit 7 heures au total, pour retourner au parking du Col de Bavella. Cette partie du GR20 est réputée relativement plate donc vous aurez fait la plus dure partie au début.

 Variante alpine du GR20

Raccord pour rejoindre le GR20

GR20

variante alpine GR20 Corse randonnée

Source : carte créée à partir d’une carte IGN www.ign.fr

variante alpine GR20 Corse randonnée
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Boucle du Canuseddu

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BOUCLE DE CANUSEDDU DE CAMPOMORO

Campomoro, Propriano

facile

boucle : 2h30

Balisage : panneaux + cairns

Il faudra vous garer derrière la plage de Campomoro, puis traverser le lotissement à Calanova pour accéder au départ. Plusieurs boucles sont possibles :

– boucle des Pozzi : 1h30
– boucle de Canuseddu : 2h30
– boucle de Manna Mulina : 6h

Ces randonnées ont toutes pour point de départ la Tour de Campomoro que l’on peut apercevoir régulièrement en panorama. J’ai choisi la boucle de Canuseddu et j’en ai pris plein les yeux. Si vous cherchez une randonnée accessible, entre terre et mer, aux paysages sublimes sur fond de rochers sculptées, je vous recommande vivement cette boucle. La difficulté réside uniquement dans la gestion du temps : il est difficile de ne pas s’arrêter à chaque virage pour ne pas prendre une photo ! Il y a de nombreuses zones avec des rochers majestueux à escalader, car promettant un point de vue fort sympathique, donc gare à la montre ! C’est plat tout le temps, sauf vers la fin quand on revient vers la Tour. Ca monte quand même, mais rien d’insurmontable si vous avez un peu l’habitude.

Vous pouvez accéder directement à la Tour de Campomoro si vous le souhaitez, mais sachez que pour la visiter, il faudra payer ! Je n’y suis pas allée personnellement car j’ai préféré profiter de la nature qui elle est gratuite, mais le point de vue en haut de la tour doit être bien sympathique ! Enfin si vous arrivez faire abstraction de tous les touristes (en été)
Tarif 2017 : 3,50€ /pers.

campomoro Corse randonnée

Source : carte créée à partir d’une carte IGN www.ign.fr

🗺 Si vous le souhaitez, voici la carte IGN Propriano/Golfe de Valinco

campomoro Corse randonnée
campomoro Corse randonnée
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campomoro Corse randonnée
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Vêtements indispensables pour aller dans un pays froid

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LES VÊTEMENTS INDISPENSABLES POUR ALLER DANS UN PAYS FROID

Chouette, votre séjour en Laponie est bouclé ! Vous n’avez qu’une hâte, vous y rendre pour vivre ce dépaysement fabuleux. Comme je vous comprends !

Et là, c’est le drame. Vous regardez des photos sur Internet histoire de rêver un peu, et vous réalisez que là bas, il fait froid… très froid. Vous vous rendez compte que les locaux sont cagoulés, emmitouflés, gantés, bref harnachés pour affronter ce froid auquel nous ne sommes pas habitués. Et pour cause. Là bas, d’octobre à mars, la température peut varier de quelques degrés au dessus de zéro à… -10, parfois -20. Et quand le vent s’en mêle, je ne vous raconte pas !

Évidemment, nous n’avons pas dans nos armoires les habits adaptés à ce climat, et c’est là que se pose la question fatidique :

Que dois-je emmener dans ma valise pour ne pas finir en glaçon ?

 Dans cet article :

Je décrypte pour vous la célèbre technique de l’oignon

Je vous propose un tour d’horizon des vêtements indispensables

Je vous parle des bons réflexes à avoir en fonction des activités que vous allez faire et des changements de températures

AVANT TOUTE CHOSE : 2 CONSEILS


Déterminer dans quelle mesure votre séjour va être sportif ou non

Il faut adapter les vêtements que vous allez emmener à ce que vous allez faire sur place. Est ce que vous allez 5 jours à Oslo ? Faire du chien de traîneau à Rovaniemi ? Faire du motoneige dans les Lyngen Alp ?

Si vous faites de la randonnée, ou des raquettes dans la neige, votre corps va se réchauffer, et il est primordial de penser à prendre des vêtements chauds mais respirants. Sinon, votre corps sera une vraie cocotte minute, vous allez transpirer et ressentir un effet “sauna”. Quand on transpire, nos vêtements s’humidifient, et quand vous allez cesser l’effort, le froid vous glacera jusqu’aux os. Et là, gare aux mauvaises surprises !

À l’inverse, si vous faites de simples visites dans les rues d’Oslo ou de Stockholm, ou même si vous faites du motoneige dans la toundra, votre effort sera toujours très relatif. La respirabilité peut être mise de côté au profit d’habits plus chauds.

 

Privilégiez la praticité de vos couches de vêtements

Je m’explique. Imaginez vous au volant de votre voiture de location en Islande, le chauffage est activé et vous êtes bien au chaud. Vous arrivez devant une superbe cascade gelée, vous sortez, il fait très froid. Vous profitez du panorama, prenez des photos inoubliables, et retournez à votre véhicule. La situation est la même, quand vous êtes dans les rues glaciales de grandes villes, et que vous décidez d’aller visiter un musée bien chauffé.

Vous m’avez compris : essayer d’avoir des couches faciles à enlever et remettre. Des doudounes à zip que vous pouvez ouvrir ou fermer à loisir sont des petits détails qui peuvent considérablement améliorer votre confort sur place.

POUR LE HAUT : LA TECHNIQUE DE L’OIGNON


Voilà ce que je vous préconise, peu importe votre situation : l’infaillible technique de l’oignon. Il s’agit d’une technique “d’empilage” d’habits qui permettront votre confort tant en cas d’effort qu’en cas d’arrêt, et peu importe les conditions climatiques.

Mais attention, le concept ne réside pas dans le fait de prendre plein de vêtements au pif dans son armoire, de les enfiler sans trop de logique et donc de ressembler au bonhomme michelin ! C’est tout un art, un équilibre entre confort et efficacité.

Je vous conseille de choisir votre équipement sur la base d’un système de 3 couches, qui sera le plus souvent suffisant à garantir votre confort et la chaleur.

 LA PREMIÈRE COUCHE

☞ Cette couche a pour but premier de vous tenir bien au sec.

Si vous êtes au sec, vous n’aurez pas froid (ou moins froid) . Et pour cela, le secret de cette couche, c’est la respirabilité. Cette couche doit certes vous protéger du froid, mais elle doit pour cela (et avant tout) permettre à l’humidité et à la chaleur de s’échapper de votre corps.

Je vous conseille donc de prendre une première couche assez près du corps, pour ne pas dire moulante, à la respirabilité optimale.

 

⚠ Éviter absolument le coton. Pour cela 2 matières sont à préconiser : la laine mérinos et le synthétique.

La laine mérinos a la propriété d’être plus chaude que le synthétique ; elle “crée” de la chaleur alors que le synthétique ne fait que la stocker. La laine est naturellement thermorégulante ; et enfin elle a l’avantage de ne pas trop stocker les odeurs.

Mais vous me connaissez, je ne suis pas du genre à user de produits d’origine animale, sachant la souffrance que la production de ces vêtements induit sur ces bêtes. Alors je vous conseille la matière synthétique par éthique… mais aussi pour ses propriétés !

Déjà, je vous déconseille la laine car en fonction du grammage de la laine et de sa qualité, elle pourrait avoir des difficultés à sécher : tout ce qu’on veut éviter ! En effet, c’est en synthétique que vous trouverez une respirabilité optimale, pour ne pas dire exceptionnelle. De plus, vous allez trouver des vêtements stretch parfaitement ajustés, et pour peu que votre peau soit un tantinet sensible, vous aurez certainement moins d’effet irritant avec le synthétique qu’avec la laine.

 LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je peux vous conseiller la sous-couche Odlo WARM MAILLOT DE CORPS MANCHES LONGUES RAS DE COU
Je l’adore, je l’ai en plusieurs coloris, il est vraiment au top ! C’est une seconde peau hyper moelleuse et qui ne retient pas trop les odeurs.

Si votre séjour peut s’avérer très sportif (sorties en raquette intensives, longues randos en montagne) vous pouvez privilégier une sous couche technique plus fine, moins chaude, destinée au ski de fond ou au running.
Encore un Odlo : EVOLUTION WARM MAILLOT DE CORPS
La respirabilité est exceptionnelle !

Pour trouver ces deux sous-vêtements ➠ lien vers le site par ici

 LA SECONDE COUCHE

☞ La 2ème couche (la couche intermédiaire) sert à vous garder bien au chaud.

Elle doit, pour cela, isoler la chaleur en l’empêchant de sortir hors de vos vêtements. En fait, vous ne pouvez pas prendre n’importe quelle matière.
Il faut qu’elle soit chaude en soi, donc pas trop fine.
Il faut qu’elle ne soit pas trop respirante, pour éviter la déperdition de chaleur, MAIS sans être trop imperméable, car vous perdriez les effets de respirabilité de la première couche.

Voici quelques matières que je vous préconise en fonction des situations :

– pour une situation où vous seriez amenés à faire des activités sportives, comme une sortie en raquette, de la rando, ou si les conditions climatiques sont assez douces, je vous préconise la polaireCette matière a l’avantage de vous prémunir du froid même lors de conditions humides (vous avez transpiré, vous êtes mouillés…), et elle a la propriété de transférer l’humidité vers la couche externe.

– S’il fait très froid, et/ou si vous ne comptez pas faire d’activité sportive, clairement, optez pour un duvet en synthétique (polyester). Vous savez, je vous parle d’une doudoune à manches longues. La doudoune, de part son “molletonnage”, sera moins respirante que la polaire mais vous isolera plus du froid. Je vous déconseille le sport intensif avec une doudoune, qui n’évacue pas rapidement l’humidité de votre corps.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Evidemment, je vous parle de duvet en synthétique. Type polyester ou primaloft. Imaginez d’où peuvent venir les plumes du duvet dit “traditionnel”. Pour recueillir le précieux duvet, on plume à vif des oiseaux plusieurs fois par an. Imaginez la douleur… De plus, le duvet en synthétique offre une bien meilleure respirabilité.

J’utilise la polaire Millet LD GREAT ALPS JKT que j’affectionne particulièrement car très agréable à porter et très chaude ➠ lien vers le site ici
Sinon pour la doudoune, la Haglofs ESSENS MIMIC est très bien ➠ lien vers le site ici

Pour les plus petit budget, il y a bien sûr les polaires QUECHUA de Décathlon qui feront l’affaire ➠ lien vers le site ici

★ Astuce : pour vous assurer qu’il n’y a pas de duvet, lisez la composition !
Vous verrez d’écrit : 100% polyester ou polyamide

 LA TROISIÈME COUCHE

☞ Cette dernière couche sera le rempart contre le monde extérieur.

Elle doit vous protéger des intempéries comme le froid, le vent, l’humidité… Donc, elle doit être coupe-vent et imperméable. Par contre, cette couche doit elle aussi permettre l’évacuation de l’humidité des deux premières couches. Et c’est là toute la subtilité !

Soyons clair : beaucoup d’anoraks de ski de base ou de grosses vestes chaudes feront l’affaire, la plupart du temps, si votre séjour s’arrête à déambuler dans les rues d’Oslo ou d’Helskini. Si vous faites du motoneige, chien de traîneau, ou même si vous vous baladez dans les Fjords de Norvège, sur mer, sur terre… vous pouvez connaître en même temps un froid intense, de la pluie ou de grosses chutes de neige, et un froid glacial. Je vous conseille fortement de prospecter si votre veste est adaptée ou non.

Clairement, le top du top est le gore tex. En fait il ne s’agit pas de la matière de l’anorak en tant que tel, mais de son “enveloppe”, de son revêtement extérieur : il s’agit d’une fine membrane (dont la matière et la méthode de fonctionnement est brevetée). Les pores de cette membrane sont 20 000 fois plus petits qu’une goutte d’eau donc l’eau ne peut pas passer à travers. Par contre, ces pores sont 700 fois plus gros qu’une molécule d’eau : donc la transpiration de notre corps peut s’en échapper.
Evidemment cette technologie a un prix, si vraiment vous n’avez pas les moyens d’investir dans une veste en gore tex, un anorak de ski chaud et imperméable sera le strict minimum.

LES VÊTEMENTS QUE JE VOUS RECOMMANDE

Toutes les vestes se valent plus ou moins. C’est à vous de choisir la veste dans laquelle vous vous sentez bien, au prix que vous souhaitez et au look qui vous plait aussi 😉

Niveau marque, l’embarras du choix :Salomon, HagölfsMillet

⇣ CE QU’IL FAUT RETENIR POUR LA TECHNIQUE DE L’OIGNON ⇣

✓ Ne lésinez pas sur la première sous couche technique. Polyester obligatoire !

✓ Si vous devez faire des concessions sur le budget, préférez investir dans une bonne sous couche et un bon anorak, et recyclez votre vieille polaire bon marché !

✓ Votre anorak de ski suffira dans la majorité des situations. Attention en cas de conditions extrêmes, soyez sûrs qu’il est suffisamment imperméable et suffisamment respirant, sinon, investissez dans une veste gore tex.

POUR LE BAS


❄ Pour la ville, les balades ou les visites tranquilles : je vous conseille votre jeans ou votre pantalon de ville, tout simplement. Généralement si vous êtes correctement équipés ailleurs, ce sera suffisant !
Pour les activités dans le grand froid, comme le motoneige, chien de traineau, balade en raquette, ski, etc… : pantalon de ski obligatoire ! Celui-ci doit être impérativement coupe vent et imperméable.

Le secret, si vous avez peur d’avoir froid, est d’ajouter à ces 2 pantalons (de ville ou de ski), un collant fin et chaud, en fonction des températures (testé et approuvé !)

↠ En ville, il peut vraiment faire très froid. Car si la température réelle ou ressentie va sous les -5 degrés, votre pantalon va vite montrer ses limites !
↠ En outdoor, même s’il y a grand soleil, le vent est un cauchemar et il peut vraiment faire glacial.

LES CHAUSSURES


Oubliez vos chaussures de ville ou vos baskets.

Il va vous falloir des chaussures imperméables

S’il neige, s’il pleut, cela peut aller de soi. Souvent dans les pays froids, la neige colle au sol car il ne fait pas assez chaud pour qu’elle fonde. C’est bête, mais même s’il n’a pas neigé depuis des jours vous pouvez quand même être confronté à un tapis blanc. Quant au cas des villes, elles disposent de bonnes infrastructures de salage et de déneigement… Et c’est pour cela que vous êtes susceptibles de vous retrouver dans des chaussées pleine de gadoue : la neige est à demi fondue, et rien n’est pire que cela pour vous retrouver les pieds trempés.
Quant à cette fameuse “gadoue”, elle a tendance à geler. Et elle pourrait bien vous faire réapprendre la notion de verglas, celui qui glisse vraiment beaucoup ! C’est donc important d’avoir une bonne adhérence, et donc des crampons prévus à cet effet. Pas besoin de chaussures d’alpinisme, hein, mais simplement des chaussons dotées de semelles suffisamment crantées.
⩥ Vous comprenez pourquoi il n’est pas envisageable de vous promener avec vos chaussures de villes ou une paire de sneakers.

Attention aux modèles de chaussures de type après de ski

Car beaucoup d’entre elles… ne feront pas forcément l’affaire ! Bottes montantes, à l’intérieur bien moumouté… Vous vous dites qu’elles seront forcément fonctionnelles, mais pas forcément. Je pense que n’importe quelle botte d’après-ski sera imperméable. Par contre il y a des points qui risquent de pêcher :

les semelles ne sont pas suffisamment élaborées techniquement, ou ne disposent pas de cramponnage suffisamment important. Leur adhérence sur sol verglacé peut montrer ses limites, vous glisserez (trop) facilement. Si la qualité des chaussures n’est pas top, ce cramponnage peut aussi s’émousser (trop) rapidement si on s’amuse à se promener de rochers en rochers.

pas assez chaudes : avoir un revêtement moumouté, c’est vraiment un petit luxe pour garder ses petons bien au chaud. Mais du coup, entre le revêtement moumouté de l’intérieur, et le revêtement extérieur imperméable, on peut avoir du mal à juger ce qui se passe vraiment ! Si vous essayez vos chaussures en magasin, elles vont forcément vous paraître chaudes. Mais c’est en conditions réelles qu’elles monteront leurs vraies capacités thermiques. Pour marcher des heures dans la neige sans avoir les pieds gelés, c’est l’isolation de la plante des pieds et du revêtement intermédiaire qui va faire toute la différence !

 LES CHAUSSURES QUE JE VOUS RECOMMANDE

Je vous conseille personnellement de rechercher autour des “bottes de neige”. La plupart du temps moins montantes que les bottes ou chaussures d’après ski, elles sont souvent plus lourdes… mais plus isolantes. Vous pouvez vous tourner vers de grandes marques de sports d’hiver : Millet, Salomon, etc. Généralement, ils ont “peu” de modèles de bottes de neiges. Celles-ci ressemblent à de grosses chaussures de randonnées montantes. Ces modèles sont imperméables, et ont un rapport poid-isolation thermique excellent. Elles ont un look assez sympa, donc on peut les mettre avec un pantalon de ville sans rougir, ainsi qu’avec des vêtements plus épais.

Evidemment, vous pourrez marcher sur tout type de terrain, elles vous garantiront le confort maximum.

Je peux vous conseiller : les bottes de neige Salomon NYTRO GTX ou bien KAÏNA MID GTX ➠ lien du site ici 

LES AUTRES ACCESSOIRES INDISPENSABLES


Des chaussettes

Une bonne paire de chaussettes de ski, voilà ma recommandation. Celles-ci ont de base le bon ratio “conservation chaleur” et “respirabilité” adapté au cas particulier du pied, qui transpire beaucoup naturellement. Polyamide, Acrylique, Laine, Polypropylène, Elasthanne, Coton… Difficile de s’y retrouver dans tous les matériaux disponibles.
Le terme « respirabilité » est souvent source de confusion : il ne s’agit pas, comme on le pense souvent, de la capacité d’un tissu à laisser l’air circuler à travers. Il s’agit de laisser la transpiration s’échapper sous forme de vapeur d’eau, ce qui est primordial lorsque que l’on fournit un effort intense et que l’on ne veut pas être trempé rapidement.

Des gants

Indispensable ! À moins d’aimer les engelures… Je vous recommande d’avoir deux types de gants. J’utilise personnellement cette méthode. 

Des gants fins : en ville, vous pouvez vous contenter d’une paire de gants fins, notamment avec doigts tactiles, pour pouvoir utiliser l’appareil photo ou le téléphone sans avoir les mains congelées.
Des gants de ski : pour le outdoor type ski, on utilise bien sûr les gants de ski imperméables et isolants.
⩥ Si vous faites des activités type motoneige, il peut faire vraiment très froid : dans ce cas là on hésite pas à utiliser ses gants fins comme sous-gants et à mettre les gants de ski par dessus. Encore la technique de l’oignon ni plus ni moins.

 Une écharpe

Évidemment, une écharpe est la bienvenue ! Certains n’en utilisent pas car leur pull est montant donc le col fait office de barrière au froid. Pour les grand frileux comme moi, c’est une autre affaire. Hors de question de partir sans ! Il existe des écharpes en polaire qui sont fines, peu encombrantes et bien isolantes.

Un masque

Il va vous être indispensable pour beaucoup d’activités comme le chien de traîneau, le ski, la motoneige. Non seulement il va vous protéger du froid et éviter à vos yeux de “pleurer”, mais il permet de ne pas être ébloui quand il y a une forte luminosité. La neige est un excellent réflecteur de lumière, et par conséquent même par faible luminosité il devient bien utile ! Le soleil sur la neige, ça peut franchement être gênant, voir aveuglant.

Il existe plusieurs type de masques selon la luminosité : pour temps ensoleillé, couvert, nuageux, nocturne.

Une cagoule

Toujours pour les activités sportives. Elle permet d’isoler votre tête du froid, notamment quand vous êtes confrontés au vent, elle a un effet coup-vent non négligeable. Tout comme pour le masque, on la regrette vite dès lors qu’on prend de la vitesse. Je peux vous dire que j’ai oublié ma cagoule pour faire du chien de traîneau une fois… ben on ne m’y prendra plus ! Le vent vous brûle les joues, le nez, et ça peut réellement devenir douloureux.

Au delà des activités sportives, je n’étais pas mécontente de l’avoir quand le froid était mordant, notamment en Laponie, dès le jour tombé (soit vers 14-15h en hiver!). Elle tient au chaud votre tête, et comme vous le savez, il est primordial pour ne pas avoir froid de couvrir les extrémités du corps. De plus, comme une cagoule est fine et élastique, elle s’enlève et se range facilement dans votre manteau.

Bonnet et bandeau

Pensez à vos pauvres oreilles ! Si la cagoule est pratique pour les activités sportives, elle est tout de suite moi assumable en ville ^^ Le bandeau ou le bonnet sont alors leurs cousins indispensables pour rester au chaud et être présentable. J’ai pour habitude de faire la technique de l’oignon en cas de vent : bandeau puis bonnet puis capuche ! Oui oui c’est très efficace 🙂

 LES ACCESSOIRES QUE JE VOUS RECOMMANDE

J’ai personnellement un cagoule LAFUMA qui existe en version masque ➠ lien du site ici

Pour les masques, la rolls royce est la marque Oakley. Mais vu le prix, je vous conseille plutôt de prendre 2 paires chez Bollé qui est une bonne marque : une pour un temps ensoleillé, une pour un temps couvert ➠ lien du site ici

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➡ ou encore leur voyage à Tromsø, petite ville perdue au nord de la Norvège pour les amoureux des activités hivernales

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J’espère que cet article vous aura permis de faire le tri dans la jungle des vêtements d’hiver, et de mieux comprendre ce qu’il est judicieux de prendre ou non pour un voyage comme celui-là. Surtout qu’une fois sur place vous n’aurez plus forcement le choix des modèles… et des prix !

Peut-être avez vous d’ailleurs une anecdote à ce sujet à nous partager en commentaire de cet article 😉

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Randonnées en Corse

2018-08-18T00:34:04+02:00

3 RANDONNÉES COUP DE COEUR EN CORSE

Randonner en Corse est à mon sens incontournable. Il y a beaucoup de circuits balisés et la diversité incroyable des paysages est une vraie bonne raison de se lancer. En pleine montagne, ou au bord de mer ; sur un chemin tranquille à l’ombre des châtaigniers, ou sur des pentes rocailleuses sous un soleil de plomb, à vous de voir. C’est peut être encore en randonnant qu’on s’imprègne le mieux de la Corse et de son ambiance si particulière, de ses odeurs de châtaigne, de myrte, de thym et de romarin. Il y en a pour tous les niveaux, et de toutes les durées.

Je n’ai pas la prétention ici de vous faire un liste exhaustive des randonnées en Corse, mais je vous propose de découvrir les 3 randonnées que j’ai faites déjà plusieurs fois et que je tiens à vous partager car elles sont toutes différentes, permettent de pénétrer au coeur de cette île et d’en prendre plein les mirettes.

 Evisa

✓ facile car beaucoup de plat et les montées sont petites

◈ 2h aller retour

Il s’agit d’une randonnée tout à fait simple à travers la châtaigneraie corse. La châtaigne est un produit phare de l’île, donc rien de mieux que de sillonner ses sentiers pour s’imprégner de son Histoire. 

Pas de risque d’insolation, on est au coeur de la forêt et donc d’arbres majestueux. C’est très familiale et pédagogique (des panneaux vous donnent des explications sur certains lieux). De temps en temps un panorama, une rivière qui chante, des rochers massifs, des cochons sauvages … et au bout, des piscines naturelles. Elles sont prises d’assaut car accessibles par la route, mais en descendant le cours d’eau vous trouverez une place au calme. Après un repos bien mérité, vous pouvez repartir dans l’autre sens pour rejoindre votre point de départ. On ne s’en lasse pas. J’ai vraiment adoré cette petite rando qui vous plonge dans le coeur de la Corse.

▲ à l’ouest de Piana, en direction de la plage d’Arone

✓ plutôt difficile car ça descend longtemps dès le début, puis du plat, et enfin une montée finale qui s’apparente à de l’escalade.

◈ 4h aller retour

Quelle claque ! Fantastique est le mot qui me vient spontanément. Vous voilà plongés dans le maquis et ses odeurs magiques, la terre est ocre et à votre gauche la mer turquoise. Le sentier vous mène inexorablement au pied d’une petite montagne sur laquelle trône la Tour de Turghiu. On peut monter tout en haut en passant pour un escalier taillé dans la roche. Le décor est tout simplement sublime, un panorama comme ça, on est estomaqué de l’avoir sous le nez, et les douleurs de l’ultime montée sont vites oubliées. La route est longue mais superbe et quelques petits points d’ombres sont heureusement là pour faire une halte. Je l’ai refait récemment et l’émotion est intacte. Epique.

TROU DE LA BOMBE


 Col de la Vaccia, au sud de Zicavo (il y a un parking, vous ne pouvez pas le louper)

✓ relativement plat avec quelques montées raides

◈ 2h aller retour

La randonnée du Trou de la Bombe est une superbe balade qui vous conduit dans la forêt à travers laquelle perce le soleil pour laisser place à des éclairages mystiques. Un peu raide mais l’arrivée est à la hauteur des espérances. Une vue splendide sur les montagnes encadrées par des rochers impressionnants et des pins gigantesques. Vous pourrez alors observer un énorme trou dans la roche qui fait bien penser à une bombe qui aurait explosé ici même.

Vous aurez peut être la chance comme moi de croiser des cervidés. Ils sont sauvages et donc on ne peut les voir que de loin, mais leur fuite à notre rencontre est comme une danse à travers les fougères. Top !

***

Besoin de nature comblé avec ces randonnées ! La Corse m’aura aidé à appréhender puis apprécier cette activité qui ne m’attirait pas spécialement plus jeune. J’ai découvert la symbiose et le dépassement de soi avec ce sport. Randonneurs aguerris, je sais déjà qu’une fois en Corse vous enfilerez vos chaussures de randonnée. Quant à ceux qui pensent que la randonnée n’est pas faite pour eux, ou qui pensent détester marcher des heures… laissez vous tenter ! Vous allez découvrir la Corse et vous découvrir également.

Et vous, avez vous déjà randonné en Corse ? Partagez nous vos expériences !

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ROAD TRIP SUR L’ILE DE BEAUTÉ

– CATEGORIE ROAD TRIP –

La Corse… qui ne rêve pas d’aller un jour sur la bien nommée île de Beauté. Impossible de ne pas tomber sous son charme et d’en revenir indemne. La Corse est une vraie perle en méditerranée et sa nature grandiose vous retourne le coeur. Entre une mer turquoise aux eaux cristallines cachant une flore de toute beauté, et les montagnes majestueuses habillées de maquis, nul besoin d’aller à l’autre bout du monde pour trouver un ailleurs magique.

Je vous propose mon tour de la Corse, loin d’être exhaustif mais qui vous donnera un aperçu des lieux à visiter, et surtout envie de vous rendre dans ce paradis terrestre. Là-bas beaucoup de choses sont protégées et classées, et vous allez vite comprendre pourquoi…

TOUT D’ABORD


La Corse est la quatrième plus grande île de la méditerranée après la Sicile, la Sardaigne et Chypre. C’est une terre préservée avant tout avec un maquis représentant 40% du territoire et une forêt couvrant près du tiers. Le Mont Cinto, le plus haut de Corse,  culmine à 2 706 mètres, et il n’est pas le seul à dépasser les 2 000 mètres d’altitude, ce qui fait de la Corse un pays escarpé où la nature vous emporte. Le Parc Naturel Régional de Corse s’efforce de protéger ce patrimoine naturel cher à son coeur. Il représente environ un tiers de l’île en superficie, protégeant aussi bien le littoral comme le Golfe de Porto, ou bien l’intérieur des terres comme les Aiguilles de Bavella.


La gastronomie corse est à l’image de l’île : unique et incroyable ! Elle participe largement au mythe corse et à l’authenticité de sa culture. Tout est en lien étroit avec la nature et les richesses propres à l’île.

⇢ LES PLATS

Soupe Corse : j’adore ! A base de gros haricots blancs et d’herbes, elle tient bien au corps, donc attention si pensiez en faire votre entrée !

Viande : La charcuterie est une institution en Corse : coppa, lonzu, figatelli

Poissons : les moules sont une spécialité, tout comme les huîtres. Testez une truite sauvage si vous en avez l’occasion !

LES DESSERTS

Fromages : vous verrez toujours à la carte le célèbre brocciu. Ils le cuisinent dans tous les sens : beignets, omelettes, tartes, etc. N’oubliez pas de tester le fiadone ! Côté salé, je vous recommande l’A Filetta.

Gâteaux à la châtaigne : emblématique de l’île, la farine de châtaigne est beaucoup utilisée pour la pâtisserie.

LES GOURMANDISES

Canistrelli : petits gâteaux secs existant en plusieurs parfum.

Miel : qui dit Corse dit aussi miel. Pourquoi ? Parce que l’île regorge d’une flore très variée, notamment le fameux maquis. Vous trouverez souvent le long de la route des petites pancartes vous indiquant un point de vente local. Laissez vous tenter !


Les chants corses sont une tradition orale très spécifique à l’île. Généralement le groupe est composé de quelques hommes composant les voix basses et secondes, formant le coeur, et d’un homme seul à la voix plus haute, agrémentant la mélodie principale. Reconnaissable dès les premières notes, ces chants vous embarquent immédiatement dans un monde parallèle tant ces polyphonies sont mystiques à écouter. Ils jouent avec vos tripes et l’émotion est instantanée. Il est impératif que vous en fassiez l’expérience !! Voici quelques noms de groupes connus :

I Muvrini : le plus connu

Jean-Paul Poletti et les Choeurs de Sartène

A Filetta : le chanteur principal a contribué à la musique de film comme “Himalaya” de Jacques Weber

 Pour vous mettre dans le bain, voici une petite vidéo du groupe « L’Alba » et leur titre « Sta mane » : voir la vidéo


Une des manières de protéger son patrimoine est de sensibiliser le public à cette cause, et pour ce faire, la Corse est devenu le pays des activités de plein air par excellence. Parapente, équitation, jet ski, canyoning, etc… il y en a pour tous les goûts. Mais la randonnée et la plongée sont les deux plus emblématiques de l’île.

⇢ Plongée : Si vous n’avez jamais plongé, c’est l’occasion de faire un baptême mémorable. Pour les confirmés,  vous n’avez que l’embarras du choix. La faune et la flore sont un enchantement, et quelques spots offrent même des épaves à découvrir. C’est ici que j’ai appris à plonger et honnêtement les conditions sont idéales pour appréhender ce sport qui peut être dangereux si mal encadré.

⇢ Randonnée : Pour ceux qui n’ont pas le pied marin, la Corse est également un terrain de jeu formidable pour la randonnée. Des dizaines de randonnées sont proposées sur tout le territoire et pour tous les niveaux. On ne présente plus le GR20, véritable institution qui attire des milliers de personnes chaque année. Débutant à Calenzana, il serpente vers le sud jusqu’à Conca, soit environ 200 km. Une sacrée aventure qui demande en moyenne 15 jours de marche mais vous marquera à jamais. Pour ma part, c’est en Corse que je me suis initiée à ce sport qui ne m’attirait pas au départ !

➸ Consultez mon article sur mes 3 randonnées coup de coeur en cliquant ici


Certains s’y rendent par les airs (la compagnie EasyJet vous emmène à Ajaccio, Bastia et Figari), mais pour ma part, c’est une expédition en voiture puis en bateau qui me conduit sur l’île. Tout dépend de ce que vous voulez faire sur place, mais à moins de vouloir rester dans votre ville d’arrivée, il vaut mieux être motorisé. On croise beaucoup de motards, et pour cause, c’est un vrai bonheur de partir à l’assaut de ces routes sinueuses. Qu’on se le dise, la Corse est escarpée et ses routes sont étroites. Un labyrinthe d’aventures!

Pour traverser la Méditerranée par la mer, deux compagnies maritimes vous y conduisent : Corsica ferries et la toute nouvelle Corsica Linea.

Pour organiser mon voyage, j’ai retenu plusieurs lieux en Corse me permettant de graviter dans la région. Nous avons choisi de débarquer à Bastia car nous étions en Italie juste avant.

Sommaire

CAP CORSE


Après avoir débarqué à Bastia, direction le Cap Corse. Tout au nord de la Corse, on dit que c’est “l’île de l’île”. Moins de monde qu’ailleurs, et c’est pour le moins étonnant car c’est de toute beauté. La montagne imposante se jette dans le grand bleu, et on se sent tout petit tant les falaises sont abruptes et la nature sauvage.

Au nord, la réserve naturelle de l’îlot Capense vous offre une petite plage rocheuse et, si l’on s’y attarde, un beau  coucher de soleil.

⛱ La route qui longe la côte ouest est incroyable. Quelques petites plages aux eaux bien turquoise vous attendent. Si vous avez amené votre casse croûte, les spots ne manquent pas pour pique-niquer face à la mer !

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DÉSERT DES AGRIATES


Situé entre Ile Rousse et Saint Florent, le Désert des Agriates s’étend sur 40 km de côtes préservées aux terres inhabitées. Un célèbre sentier, le sentier des Douaniers, longe cette côte, si le coeur vous en dit. Sinon, vous pouvez vous y rendre depuis Saint Florent en bateau navette. 2 plages au choix : Malfalco Ghignu et Saleccia. Il vous dépose sur un embarcadère pour une journée mémorable.

⛱ Superbe escapade que de se rendre sur une de ces plages. Cette petite balade est franchement sympathique. Voir la Corse de la mer est une expérience en soi et que ce soit pour une sortie en mer où une activité nautique, je vous recommande vivement de ne pas louper ça !

⚠ attention il n’y a rien d’autre que la nature là-bas ! Une fois sur place pas question de pouvoir s’acheter son coca ou un sandwich. Pensez à bien ramener de l’eau et de quoi picorer. Et oui il n’y a que vous, le soleil et la mer… et 100 autres personnes. C’est magnifique, l’eau est chaud et belle, mais forcément comme on dépose tout le monde au même endroit… il y a du peuple !

Pour encadrer cette sortie, c’est l’occasion de découvrir deux villes portuaires bien mignonnes : Ile Rousse et Saint Florent.
Ile Rousse est très charmante et dispose d’une large place très vivante, prisée des touristes comme des locaux. S’y juxtaposent, 2 rues principales pleines de bonnes tables.
Saint Florent est certes moins charmant que Ile Rousse, mais conserve une ambiance détendue et familiale, qui à elle seule justifie une halte.

… plusieurs petits villages très mignons valent le détour. Je vous conseille de prendre la D71 pour serpenter dans les montagnes et faire une halte. Tout le monde vous parlera de Sant’Antonino, un peu pris d’assaut par les touristes, qui a le label “Plus beaux villages de France”.

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CALVI


Ah Calvi… Je suis fan de cette ville. Oui Calvi est magique et je crois qu’elle fait partie de mes villes préférées. Son imposante citadelle est majestueuse et se promener dans ses ruelles vous donne la sensation d’être dans un film médiéval. Au top ! 

La ville basse est  très sympa aussi, même s’il est dur de déceler les restau “attrape-touristes” parmi toutes ces tables qui se juxtaposent sur la marina. Quand on a trouvé le bon, comme il est agréable de siroter une boisson face à la baie ! La ruelle parallèle au port est parsemée de petites boutiques où on ne se lasse pas d’aller et venir… impossible de repartir les mains vides !

BON PLAN : Dans les terres, Calenzana est le point de départ du GR20. C’est aussi ici que se trouve une incroyable table corse : « A Stazzona ». Le cadre est idyllique et la cuisine fabuleuse. Vous prenez place sur une terrasse arborée à l’arrière du restaurant. Vous avez les montagnes comme cadre pour un repas très authentique.

COUP DE COEUR : pour la boutique Corsica Beauty, 100% made in Corse qui propose des produits bio naturels, non testés sur les animaux, de plusieurs marques corses. La boutique est très agréable avec son décor zen.

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GOLFE DE PORTO


Une bien jolie route vous attend pour rejoindre Porto. C’est aussi une ville que j’affectionne car elle est bien différente de Calvi. Il s’agit d’un golfe tout en longueur au fond duquel se dresse magnifiquement sa Tour génoise carrée. On aime tout de suite l’ambiance et ce n’est pas pour rien que le golfe est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

La ville est séparée en deux par un cours d’eau. D’un côté la Tour, les restaurants, les hôtels, et de l’autre la plage de galet accessible par un pont piéton.

C’est ici que j’ai vu un des plus beaux coucher de soleil. Quand le ciel se pare de rouge et d’orange, enveloppant la Tour dans une couverture mystique, on croirait assister à une scène de science fiction. Vraiment très romantique !

★ ASTUCE : Pour les restaurants, venez tôt et n’hésitez pas à réserver !

Elle se visite contre quelques deniers et ça vaut le coup. La vue d’en haut sur le Golfe et la mer m’ont enchanté.

Au nord de Porto se trouve une vallée protégée où se trouvent de nombreuses piscines naturelles. En Corse vous avez la mer, mais dans les terres on se rafraîchit dans les cours d’eau qui parfois forment de vraies petites piscines. C’est juste génial de se baigner au coeur de la nature avec comme décor les arbres, les rochers, une montagne grandiose, et parfois même… des biquettes !

A la sortie de Porto, vous emprunterez une route mythique de la Corse, celle qui vous mène au coeur des magnifiques Calanques. On entend d’ici les chants polyphoniques, et ses rochers granitiques abruptes vous plongent tournant après tournant dans un labyrinthe sublime. Les sculptures rouges sur fond bleu façonnées par les éléments vous laissent rêveur…

Le point rouge est évident à deviner : elles sont victimes de leur succès est beaucoup de monde s’arrête de manière anarchique sur cette petite route escarpée que l’on voudrait garder pour soi. Le mieux est de venir à des heures stratégiques, ou bien de ne pas s’attarder. Par chance cette beauté là se retrouve ailleurs sur l’île au hasard d’une route où l’on est en tête à tête avec la montagne.

⛱ Je vous conseille la plage d’Arone, ne serait ce que pour la route qui y mène (D824) avec ses somptueux points de vue.

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CORTE


Inévitable… le centre de la Corse. Les corses ont longtemps été des montagnards, fuyant la côte synonyme de maladie et d’envahisseurs, ils restèrent cachés dans leurs maquis bien longtemps, avant de finalement s’approprier le littoral. Aujourd’hui la tendance s’est inversée et les nombreux villages corses de montagne témoignent de ce passé.

Village où Pascal Paoli élit demeure 14 ans, la citadelle est la capitale historique et culturelle de la Corse. La ville haute est mignonne et fait un joli point de chute pour rayonner dans la région. Vous pourrez siroter un cap corse sur la place Paoli avant de vous attaquer à la citadelle. Ne manquez pas le belvédère qui offre un superbe point de vue sur la ville et les montagnes. Pour vous instruire un peu sur l’histoire de l’île, vous pouvez passer au musée d’Anthropologie de la Corse.

Si vous vous arrêtez à Corte, vous ne devez pas passer à côté des Gorges de la Restonica. De multiples piscines naturelles se sont créées sur plusieurs kilomètres à partir du lac Melo, pour notre plus grand plaisir ! Cette halte fraîcheur offre une escapade nature au top : la nature est magnifique, on est happé par le cliqueti de l’eau, les rochers nous appellent à nous allonger et à profiter de l’instant présent.

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AJACCIO


Ajaccio n’est la plupart du temps qu’une étape avant de prendre le bateau pour le Continent. Toutefois je vous conseille de prendre 1 jour voire 2 pour visiter la vieille ville qui a une atmosphère particulière. Je m’y suis personnellement attachée à force de m’y rendre. Notamment pour ses boutiques dans la rue piétonne principale, où vous pourrez acheter des bijoux, des produits locaux, des souvenirs en tout genre ; pour son marché sur la place Foch où on peut déguster des produits typiques ; pour son port où l’on peut se promener tout en regarder les bateaux, rien de tel pour une balade digestive. A chaque fois que je vais en Corse, je réserve toujours une journée de flânerie dans ses ruelles avant de quitter cette île merveilleuse.

C’est un peu bruyant et pas mal le bazar, surtout quand vous circulez en voiture, je vous l’accorde, mais c’est ce qui fait son charme méditerranéen ! Pour circuler ce n’est pas toujours évident et je vous conseille de vous garer sur le parking du port qui se trouve juste à proximité de la rue piétonne principale. Il y a toujours de la place (le soir, venez assez tôt) et vous achetez votre tranquillité. En vacances, on a pas forcément envie de se stresser en voiture !

J’adore emprunter cette rue. Parallèle au cours Napoléon, difficile de passer à côté. Pas d’embrouille, c’est tout droit, des boutiques de partout, il y en a pour tous les goûts. Si vous êtes à la recherche d’une flânerie tranquille, venez l’après-midi. Pour ceux qui préfèrent l’animation, venez plutôt le soir à partir de 18h. Toutefois,  je vous conseille de faire les 2, pour vous plonger dans les deux ambiances, qui ont chacune leur intérêt. Un soir j’ai eu la chance d’assister à des chants polyphoniques corses donnés par 3 jeunes sur le parvis d’une petite église… je vous laisse imaginer les frissons.

Cette grande place piétonne est très agréable, et lorsque je m’y suis rendue la dernière fois il y a avait une dégustation de vins locaux organisée autour de petits stands avec une ambiance bon enfant. Je vous invite à vous perdre dans les ruelles de l’autre côté.

★ ASTUCE : C’est d’ici que part le petit train d’Ajaccio vers les Îles Sanguinaires

Situé au coeur de la vieille ville, que l’on soit passionné d’Histoire ou non, on est curieux de visiter cette maison où est né Napoléon Bonaparte.

⛱ Le long de la D111 à l’ouest de la ville se trouve une multitude de petites plages rocheuses ou sableuses, et donc de restaurants et de logements. Certains y passent leur séjour ajaccien. Attention aux restaurants qui sont souvent bien trop chers pour la qualité qu’ils proposent, et dont l’accueil est parfois plus que limite. Difficile de trouver un petit bout de rocher tranquille ! Mais ma foi si ce n’est que pour une journée, on peut y trouver son bonheur en cherchant bien. Les familles venant plutôt à partir de 16h, vous serez plus à même de trouver où poser votre serviette sur l’heure du déjeuner.

➸ Pour s’y rendre : en voiture par la D111 ou bien avec le petit train.
Connu pour son coucher de soleil, vous pouvez monter en haut du chemin qui mène sur les hauteurs de la Parata. La vue est belle évidemment, toutefois le coucher de soleil n’est pas forcément plus spectaculaire qu’ailleurs, et le monde gâche un peu le plaisir. Pour ma part, je préfère trouver un endroit tranquille loin de la foule. Mais si vous êtes en weekend à Ajaccio ou bien que vous n’êtes pas motorisés, c’est un bel endroit pour observer la mer engloutir le soleil.

Si aimez les animaux et les protéger, vous serez ravis de vous promener dans la réserve A Cupulatta à l’est d’Ajaccio (environ 30 minutes de route). Vous pourrez observer pas mal d’espèces que le parc s’efforce de préserver.

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L’ALTA ROCCA


Impossible de ne pas passer dans ces montagnes emblématiques de la Corse. Lorsque l’on vient de Sartène, la D69 qui vous conduit au Col de la Vaccia est de toute beauté. 

C’est l’occasion de faire halte dans les petits villages, et de voir des panoramas magiques. Je me suis notamment arrêtée à Sainte Lucie de Tallano qui est très mignon, et où l’on peut acheter de l’huile d’olive locale.

Chouette promenade à travers les arbres sans difficulté. J’ai pris un audioguide pour pouvoir bien comprendre ce que je voyais, et j’ai trouvé cette visite vraiment sympa. À la clef, les ruines d’une forteresse énigmatique sur fond de musique corse.

Au sud de l’Alta Rocca, la belle ville de Sartène. Prospère Mérimé qualifia la ville de “la plus corse des villes corses” car très typique de l’île, perchée sur ses collines. Vous pourrez écoutez les polyphonies corses de Jean Paul Poletti et le choeur de Sartène.

Pour y parvenir, vous devrez vous enfoncer dans les montagnes sur une route sinueuse peuplée de pins, de cèdres, de sapins… un régal pour les yeux… et le nez ! C’est comme un appel à ce qui arrive. On est hypnotisé, on trépigne d’arriver. Quand enfin au loin, on aperçoit des pics rouges déchirants le ciel. Les Aiguilles de Bavella offre un spectacle mémorable. On serpente jusqu’à elles et on ne peut résister à un arrêt sauvage pour les prendre en photo ! Quand vous arrivez au col, vous trouverez un grand parking d’où partent des randonnées. Il y a de quoi se restaurer également.

A voir : le belvédère derrière la Statue de la Vierge

En Corse vous trouverez de très bons vins un peu partout sur le territoire.

MES COUPS DE COEUR :

Fiumiccicole : situé sur la route de Levie entre Sartène et Propriano. Si je devais personnellement vous conseiller de ramener du vin sur le continent, ce serait bien celui-ci. En 20 ans, ce domaine a su créer et consolider sa renommée, de par la qualité de ses vins, en récoltant plusieurs médailles au concours agricole. Si leur rosé est très primé, je vous conseille surtout le vin rouge, en particulier celui de la cuvée Vassilia. Il s’agit d’un vin rouge doté d’une forte personnalité, et très constant en terme de qualité au fil des années. C’est un vin de garde, donc, à consommer en général 5 à 8 ans après la date de mise en bouteille.
Accueil moyen.

Clos d’Alzeto : situé non loin d’Ajaccio en allant vers Sartène. Voici mon 2ème coup de coeur. Pour ce domaine, je n’ai pas de vin en particulier à vous conseiller, tant ils diffèrent entre le vin rouge, le vin blanc, le rosé, et les années… Mais l’accueil est très cordial, et on vous fera déguster des vins avec plaisir, tout en vous donnant de bons conseils. De plus, vous pourrez acheter de l’huile d’olive du domaine (qui dispose d’une oliveraie), et aussi un whisky corse, qui est assez jeune mais franchement intéressant.

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BONIFACIO


Sa riche Histoire, voyant défiler Grecs, Romains, Génois, Français, a fait de Bonifacio une forteresse imposante avec ses 2,5 km de remparts de 8 mètres de haut. La N196 qui va de Sartène à Bonifacio est superbe. On sent que l’on change de décor. La mer se devine petit à petit au loin, les falaises se dessinent : magnifique ! 

Bonifacio est composée d’une ville basse (la marina) et d’une ville haute (la vieille ville). Bonifacio est prise d’assaut l’été. Très dur de se garer ! vous trouverez 3 parkings payants en bas de la vieille ville, je vous conseille de vous y arrêter, si vous ne voulez pas perdre de temps et profiter de votre journée. Autre conseil : venez le plus tôt possible !

La ville basse est une marina où s’entassent les bars et restaurants. À mon sens la ville haute dispose de plus de charme et de meilleures table ! Vous y accédez par un escalier relativement raide, où vous pourrez, à la fin de celui-ci, admirer la magnifique baie de Bonifacio sur un belvédère.

Serpenter dans les ruelles est un vrai plaisir, on sent l’authenticité même si elle est un peu écornée par le tourisme de masse. Tout plein de charme, et flâner est très agréable. Des petites boutiques, plein de restau (pensez à réserver en haute saison !)

Pas moins de… 187 marches ! Mais l’expérience vaut le détour. Magnifique vue sur les falaises et la mer depuis cet escalier creusé à même la roche et un petit sentier plein de charme.

Selon la légende cet escalier aurait été construit en une nuit par les soldats du Roi d’Aragon d’Espagne qui souhaitait assiéger la ville. D’autres hypothèses plus sérieuses tendent à dire qu’il s’agirait d’une brèche naturelle dans la roche, datant du néolithique, aménagée en escalier par des moines habitant la presqu’île de Bonifacio, afin d’accéder à une nappe d’eau douce en contrebas, dans une grotte appelée aujourd’hui la grotte de Saint Barthélémy.

Sur le port, vous trouverez les cabanons des multiples compagnies qui proposent des excursions maritimes autour des falaises, calanques et grottes. J’ai opté pour une excursion aux Îles Lavezzi même si le tarif est élevé. Cette réserve naturelle est un archipel d’îles granitiques modelées par les vents marins, leur donnant un aspect sauvage et… paradisiaque. Plein de petites criques au sable blanc ou presque où l’on peut poser sa serviette.

Attention, l’espace est très protégé et très réglementé. Il vous est interdit de sortir des sentiers, car la flore de cet ilot est unique et très fragile. De plus, monter sur les rochers est formellement interdit, sous peine de perturber la nidification des oiseaux de l’île (et de vous prendre une amende salée !)…

Des bateaux vous déposent sur l’île, et viennent vous y rechercher à heures fixes. Donc forcément il va falloir se battre un peu pour son petit bout de paradis. Mon impression est plutôt mitigée au final car c’est blindé, ce qui gâche le plaisir. Bizarrement il y avait moins de monde en fin d’après midi… alors que nous nous sommes bêtement pointés à 14h, pensant que le soleil dissuaderait les touristes. Belle erreur. C’est tout de même à voir, notamment parce que le bateau qui vous ramène vous fait une petite visite des calanques avec explications du capitaine. Et ça vaut le détour… même si vous êtes entassés.

A une trentaine de minutes en voiture de Bonifacio, se trouve une grande plage de toute beauté. Évidemment pas mal de monde, mais on arrive tout de même à trouver son carré de plage sans trop coller les voisins. C’est en fait une baie magnifique, où il n’est pas rare de croiser… des vaches ! Et oui tout le monde apprécie les beaux paysages littoraux.

Attention, comme la plupart du temps en Corse, le parking est payant.

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***

La Corse est une île aux mille surprises où l’on peut se reconnecter à la nature, et je suis certaine que tous ceux qui y vont n’en reviennent pas indemnes ! J’espère vous avoir donné envie de découvrir cette petite perle, ou bien d’y retourner 😉

Et vous, quels sont vos endroits préférés en Corse ? Partagez nous vos coups de coeur !

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